Casanova - Histoire de ma vie - tome 1 - Nouvelle édition : Le livre de Giacomo Casanova
Établie d'après le manuscrit original, voici l'édition définitive de l'Histoire de ma vie de Casanova (1725-1798). Elle comprendra deux autres volumes, auxquels s'ajoutera un quatrième regroupant des textes philosophiques, dont certains inédits en français. L'ensemble permettra de redonner à ce chef-d'oeuvre sa saveur et sa vérité originelles.
Ce premier volume rassemble les tomes I à III du manuscrit. Il couvre les années d'enfance et de jeune homme de Giacomo, jusqu'à son évasion de la prison des Plombs, en novembre 1756. Des variantes importantes sont aussi reproduites : les différents projets de préface, une seconde version du récit du premier séjour parisien de Casanova en 1750-1752, les deux textes étant présentés en regard l'un de l'autre, et l'Histoire de ma fuite des prisons de la république de Venise, première narration de l'épisode publiée en 1788. On trouvera également diverses cartes et illustrations ainsi que des documents permettant de mieux comprendre l'univers de l'auteur.
Cette édition nous présente un Casanova bien éloigné des clichés, révélant l'importance de l'écrivain et du penseur. Elle se concentre sur le travail d'écriture du Vénitien, en éclairant notamment son choix d'écrire en français sans renoncer à l'italianité : " La langue française est la soeur bien-aimée de la mienne ; je l'habille souvent à l'italienne ", disait-il.
L'édition " Bouquins " s'impose sans conteste comme l'édition de référence.
De (auteur) : Giacomo Casanova
Sélection de : Jean-Christophe Igalens, Erik Leborgne
Avis Babelio
Sebastiend
• Il y a 1 mois
Casanova se présente comme un individu à la fois profondément croyant et pragmatique, dont la philosophie est façonnée par l'expérience et une foi inébranlable en la Providence. Il raconte de multiples épisodes de sa jeunesse et de ses voyages, offrant un aperçu de ses opinions philosophiques et religieuses ainsi que de ses aventures personnelles. Les passages abordent sa foi chrétienne, contrastant avec les doctrines stoïciennes, et son point de vue sur l'existence et la nature du plaisir. Il détaille également ses premières expériences amoureuses, notamment ses relations complexes avec Bettine et Lucie, et son attachement à la vie malgré les épreuves. Les fragments décrivent aussi ses démêlés avec des figures d'autorité, telles que le curé et les ecclésiastiques, tout en illustrant ses pérégrinations en Italie et jusqu'à Constantinople, souvent marquées par le jeu, les intrigues galantes et la nécessité de se tirer d'affaires par son esprit et son charme. Monothéisme et Providence Divine Casanova est un fervent monothéiste et chrétien, sa foi étant "fortifiée par la philosophie" ("La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l’imagination qui tient à l’athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n’a jamais rien gâté."). Il croit fermement en un Dieu immatériel et compte sur sa providence, notant qu'il a toujours été exaucé par la prière en période de détresse. Pour lui, la prière est une source de confiance et d'action, et l'ignorance des voies divines est une ressource ("Notre ignorance devient notre seule ressource, et les vrais heureux sont ceux qui la chérissent. Il faut donc prier Dieu et croire avoir obtenu la grâce que nous lui avons demandée, même quand l’apparence nous montre le contraire."). Liberté Humaine et Maîtrise de Soi Bien que croyant en la Providence, Casanova affirme la liberté humaine. Cependant, il nuance cette liberté en soulignant que l'homme devient esclave de ses passions s'il s'y laisse entraîner. Le "vrai sage" est celui qui a la force de suspendre ses actions jusqu'au retour du calme ("Quoique l’homme soit libre, il ne faut cependant pas croire qu’il soit maître de faire tout ce qu’il veut ; car il devient esclave lorsqu’il se laisse entraîner à agir lorsqu’une passion le domine. Celui qui a la force de suspendre ses démarches jusqu’au retour du calme est le vrai sage ; mais ces êtres sont rares."). Abandon au Destin et Cycles de Vie Casanova confesse n'avoir jamais eu de plan fixe, se laissant porter "au gré du vent qui me poussait". Ses succès et revers lui ont démontré une dualité inhérente au monde, où "le bien sort toujours du mal comme le mal du bien". Il constate que le bonheur peut surgir d'une démarche imprudente, tandis que le malheur peut découler d'une conduite mesurée. Cette acceptation des caprices du sort, qu'il lie au précepte stoïcien "sequere deum", est une constante ("Le lecteur verra dans ces Mémoires que, n’ayant jamais visé à un point fixe, le seul système que j’aie eu, si toutefois c’en est un, fut celui de me laisser aller au gré du vent qui me poussait."). Il valorise la vie dans sa totalité, avec ses plaisirs et ses peines. Face à la question de savoir s'il choisirait une vie exempte de l'un ou l'autre, il sous-entend que la vie, avec ses hauts et ses bas, est préférable, car même les malheurs prouvent que "la somme de bonheur l’emporte". Il voit la vie comme une opportunité d'apprentissage ("Mon génie, sans doute, s’amusait à me faire faire des rapprochements pour mon instruction. Dans tous les cas, ces écoles sont d’un effet immanquable pour des caractères d’une certaine trempe."). La tromperie comme art et vengeance Casanova n'hésite pas à admettre qu'il a souvent trompé des "étourdis, des fripons et des sots" par nécessité. Il se justifie en particulier pour la tromperie envers les sots, qu'il considère comme un "exploit digne d’un homme d’esprit" car ils sont "insolents et présomptueux jusqu’à défier l’esprit" ("Je me félicite toujours quand je me rappelle d’en avoir fait tomber dans mes filets, car ils sont insolents et présomptueux jusqu’à défier l’esprit. On le venge quand on trompe un sot, et la victoire en vaut la peine, car un sot est cuirassé, et souvent on ne sait par où le prendre."). II. L'Écriture des Mémoires Les mémoires de Casanova ne sont pas une simple chronique d'événements, mais une réflexion sur sa vie et un acte de plaisir en soi. Motivation et Public Casanova écrit ses mémoires à 72 ans, un âge où il peut dire "vixi" (j'ai vécu). L'écriture est pour lui un "amusement plus agréable", lui permettant de revivre ses plaisirs et de rire de ses peines passées ("En me rappelant les plaisirs que j’ai eus, je les renouvelle, j’en jouis une seconde fois, et je ris des peines que j’ai endurées, et que je ne sens plus."). Il écrit principalement pour "la bonne compagnie" qui l'écoute et lui a toujours témoigné son amitié, se souciant peu des "profanes". Authenticité et Réticence Il affirme que sa vie elle-même est sa matière, non un roman ou une histoire illustre, ce qui lui confère un caractère "intéressant" car il n'a jamais eu l'intention de l'écrire. Il admet cependant avoir omis des aventures qui auraient pu "déplaire aux personnes qui y eurent part" et se dit parfois "trop indiscret". Il envisage même de tout brûler avant sa mort s'il devient sage et en a le temps, mais n'en a pas le courage ("Digne ou indigne, ma vie est ma matière, et ma matière est ma vie."). Le Style et la Langue Il aborde la question de la langue française, qu'il défend contre l'idée qu'elle ne devrait pas s'enrichir d'emprunts. Il la considère comme "la plus claire, la plus logique de toutes", mais estime qu'elle pourrait aller au-delà de son état actuel. III. Développement Personnel et Expériences Formatrices Les mémoires retracent le parcours de Casanova depuis son enfance, soulignant les influences et les événements qui ont forgé son caractère. Enfance et Éducation La mémoire de Casanova commence à l'âge de huit ans et quatre mois, qu'il considère comme le début de sa "vie" au sens de la pensée. Avant cela, il "végétait". Son éducation est marquée par des expériences contrastées: Pension chez l'Esclavone: Une période de "cruel noviciat" où il subit la faim et développe une ruse pour se nourrir. Il est nommé "décurion" mais abuse de son pouvoir, acceptant des pots-de-vin, ce qui mène à sa destitution. Il décrit cette période de privation qui l'a rendu "maigre comme un squelette". Chez le Docteur Gozzi: Un prêtre de 26 ans, avec qui il loge et étudie. Gozzi est dépeint comme un homme aux mœurs irréprochables, mais rigidement attaché aux dogmes religieux et dépourvu de philosophie ouverte. Il enseigne à Casanova la logique péripatéticienne et la cosmographie de Ptolémée, des sujets dont Casanova se moque. Gozzi ne supporte pas la critique et condamne la pensée qui engendre le doute. Il a une aversion pour les femmes et considère le péché de la chair comme le plus grand. Découverte de la Volupté et de l'Amour (Bettine): L'arrivée de Bettine, la sœur de Gozzi, marque le début des passions dominantes de Casanova. Une scène nocturne où il tente de la rejoindre révèle son inexpérience et le conduit à un "coup de pied" et une humiliation qui, paradoxalement, le "guérit" de son amour pour elle, le rendant "guéri de son amour". Il se félicite d'avoir reçu une "excellente leçon". Premiers succès littéraires et oratoires: Son intelligence se révèle lors d'un souper à Venise où il corrige une erreur de prononciation latine d'un Anglais, lui valant des applaudissements et le début de son "amour de la gloire qui dépend de la littérature". Il prononce un panégyrique très applaudi à 15 ans, le propulsant vers une carrière de prédicateur, qu'il abandonne après un échec mémorable dû à son impréparation et sa suffisance. Caractère et Tempérament Casanova reconnaît avoir eu "successivement tous les tempéraments": pituiteux dans l'enfance, sanguin dans la jeunesse, bilieux, et enfin mélancolique. Il fait une distinction nette entre le tempérament, qui est inné et incorrigible, et le caractère, qui est façonné par l'éducation et susceptible de réforme. Il se décrit comme quelqu'un qui a "plus agi par l’impulsion du sentiment que par l’effet de mes réflexions", son caractère étant "habituellement en guerre" avec son esprit. Il se sent "né pour le beau sexe" et a toujours cultivé le plaisir des sens. Il aime la bonne chère et est passionné par tout ce qui excite sa curiosité. Le Jugement des Sots Il exprime une haine virulente envers les sots, qu'il distingue des "bêtes" (hommes simples par manque d'éducation, qu'il aime bien). Les sots sont pour lui "insolents et présomptueux" et "cuirassés", et les tromper est un "exploit". Cette haine semble enracinée dans le fait qu'il se sent "sot moi-même toutes les fois que je me vois dans leur société". IV. Aventures et Épisodes Marquants Les extraits révèlent plusieurs épisodes qui illustrent la vie tumultueuse et les rencontres de Casanova. Affaires de Cœur et Stratagèmes Amoureux Lucie: Une jeune servante qui le séduit par son naturel et sa beauté, le mettant dans une situation de désir intense. Il décrit leur relation avec une tendresse particulière, soulignant la "pureté" et l'innocence de Lucie, et sa propre difficulté à résister à ses charmes. L'épisode culmine avec un moment de tendresse où il la presse dans ses bras, tout en "respectant son innocence". La suite, cependant, révèle le "malheur" de Lucie. Angela, Nanette, et Marton: Une intrigue complexe impliquant trois jeunes femmes. Angela est son premier grand amour après Bettine, mais son inaccessibilité et l'intrigue orchestrée par Nanette et Marton (les "deux aimables sœurs") le mènent à des relations sexuelles avec ces dernières. Les sœurs sont dépeintes comme complices de ses désirs, jouant un rôle actif dans ses escapades amoureuses, même au détriment d'Angela. Juliette (Cavamacchie): Une courtisane célèbre à Venise, décrite comme une femme d'esprit et de grande beauté. Une soirée où ils échangent leurs vêtements et dansent masqués révèle la complexité de son caractère. Elle le défie et se montre contradictoire, refusant une intimité qu'elle semble pourtant rechercher, ce qui irrite Casanova. Cet épisode est une mise à l'épreuve de son "amour-propre". Enfermement et Évasion Le Séminaire: Envoyé au séminaire après divers scandales (dont la coupe de cheveux par le curé et l'échec de son sermon), Casanova s'y montre intelligent mais indiscipliné. Un épisode où il est surpris la nuit avec un ami (Bellino) mène à une scène de punition corporelle humiliante. Il proteste avec audace, ce qui lui vaut d'être jeté en prison. Le Fort Saint-André: Il est transféré au fort, où il est "aux arrêts", mais avec une liberté relative. Il y rencontre le Major Pelodoro, qui se montre compréhensif et lui permet d'écrire son histoire. L'Alibi et la Vengeance: Lors d'une sortie nocturne illégale du fort, il agresse Razzetta, un huissier qui avait vendu ses biens. Cet acte de vengeance lui permet de prouver un "alibi incroyable" lorsqu'il est accusé du meurtre de Razzetta (qui s'est enfui), ce qui amuse le Major Pelodoro et lui vaut la reconnaissance de Mme Vida. Il insiste sur le fait que son alibi est "très réel" et non une "bravoure". Voyages et Rencontres De Martorano à Naples et Rome: Son voyage à Martorano pour trouver un évêque se révèle être un désastre, le confrontant à la misère et à l'inculture de la Calabre. À Naples, il rencontre des figures lettrées et des bienfaiteurs, dont Don Antonio Casanova et Don Lelio Caraffa, qui l'aident à s'établir à Rome au service du Cardinal Acquaviva. Rome et la vie mondaine: Il observe la société romaine, où "tout le monde est abbé ou veut le paraître". Il y apprend les codes de conduite, notant qu'il faut être "souple, insinuant, dissimulé, impénétrable" pour faire fortune. Ses relations avec le Cardinal Acquaviva et la Marquise G. illustrent les jeux de pouvoir et de séduction de la cour. L'intrigue de Barbara Delacqua: Il est impliqué dans l'affaire d'amour entre une jeune fille et son amant, ce qui mène à des complications et, finalement, à son départ forcé de Rome, le Cardinal le priant de partir pour éviter le scandale, lui offrant un prétexte honorable. Constantinople et Josouff-Ali: Son voyage à Constantinople le met en contact avec Osman Bacha (Comte de Bonneval) et Josouff-Ali, un Turc philosophe. Les discussions avec Josouff-Ali sont profondes, abordant la religion, la morale, et la nature du plaisir. Josouff-Ali défend les "grandes voluptés" qui augmentent la paix de l'âme, par opposition aux plaisirs des sens. Casanova y rencontre aussi l'esclave grecque du lazaret et la femme voilée de Josouff, avec qui il tente une approche sensuelle. Corfou et le "faux prince": Il est impliqué dans une histoire de "faux prince" (son soldat, un déserteur picard) qui amuse et scandalise la société de Corfou. Il y gagne de l'argent au jeu (pharaon) et observe la société vénitienne. Mme F. et les dragées aux cheveux: Sa relation avec Mme F. est une épreuve de séduction et de ruse. Il prétend que des dragées qu'il fabrique contiennent un "ingrédient" qui "force à vous chérir", et finit par lui révéler qu'il s'agit de ses propres cheveux réduits en poudre, un acte de "superstition amoureuse". Leur relation est complexe, faite de jeu, de subtilités et de désir mutuel. V. Réflexions sur la Société et la Nature Humaine Casanova porte un regard incisif sur la société et les travers humains, avec un ton souvent ironique. Critique Sociale et Hypocrisie Il critique l'hypocrisie et les préjugés de la société, notamment à Rome où les apparences sont primordiales. Il observe que "les Romains sont comme les employés à la ferme du tabac, auxquels il est permis d’en prendre gratis tant qu’ils veulent", ce qui signifie qu'ils jouissent d'une grande liberté religieuse en privé, malgré l'apparence de stricte observance. Il dénonce la facilité avec laquelle les rumeurs et les calomnies se propagent. La Nature de l'Amour L'amour est un thème central et complexe. Casanova le décrit comme une "espèce de folie" sur laquelle la philosophie n'a aucun pouvoir, une "maladie" incurable, et un "monstre charmant" qui, malgré les peines, sème tant de plaisir que "sans toi l’être et le néant seraient unis et confondus !". Ses expériences amoureuses sont souvent teintées de ruse et de stratégie, mais aussi d'un profond sentiment. Il distingue l'infidélité de l'inconstance, laissant entendre qu'il peut aimer plusieurs femmes mais rester fidèle dans ses sentiments (son amour pour Thérèse, même si loin). Tempérament et Caractère Il réitère la distinction entre tempérament (naturel et incorrigible) et caractère (façonné par l'éducation et modifiable). Cette réflexion sur la dualité de l'être humain est une constante. La Joie de Vivre Malgré les revers et les "malheurs", Casanova défend la vie comme un bien précieux. Il rejette le pessimisme, affirmant que le plaisir existe et rend la vie heureuse, même si elle comporte des épines. Il se félicite d'avoir appris à se défendre des "fripons" et des "femmes mercenaires", et de toujours voir le côté positif des choses. La vie est une source de "bonheur", nonobstant les "malheurs" qui ne sont que des "épines" parmi les "roses". NotebookLM peut se tromper. Veuillez donc vérifier ses réponses.
mdesbois
• Il y a 9 mois
Une lecture un peu difficile car le style est quand même assez ancien , beaucoup de descriptions et d’histoires qui sont parfois un peu décousues. En revanche il y a des vrai passages qui nous embarquent , des intrigues qui nous font voyager et nous permettent de mieux connaître cette période . C’est un carnet de voyageur qu’on voit évoluer au fil du temps. Un amoureux des femmes mais surtout de la liberté . Je pense que c’est un roman à lire si on aime l’histoire et qu’on souhaite en savoir plus sur les mœurs du 18eme siècle.
Ahenomartinusbarbus
• Il y a 11 mois
Les mémoires de Casanova sont un chef d'oeuvre littéraire, livre-monde au même titre que La Recherche. Ne vous arrêtez pas au stéréotype qu'on peut avoir du personnage : certes ce texte est pimenté d'érotisme mais ça n'est qu'une facette de 3000 pages d'une vie où il y a tout. de l'humour. de l'aventure. Des voyages. Des personnages historiques. Des dialogues savoureux. Des réflexions profondes. Un style simple, moderne et entrainant. Et en plus tout cela est vrai ! (ou presque...). Les 2 premiers tomes sont menés tambour battant. le tome 3ème est entaché d'une certaine mélancolie... Casanova vieillit.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782221131350
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- Collection ou Série
- Bouquins La Collection
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- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 1664
-
- Dimensions
- 199 x 134 mm
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33,00 € Grand format 1664 pages