Ceux d'à côté : Le livre de M. T. Edvardsson

Petite déception pour ce roman. J’avais beaucoup aimé son premier, Une famille presque normale, un thriller à trois voix particulièrement bien construit, et si celui-ci n’est pas mauvais, loin de là, il m’a moins emporté. Un couple qui emménage dans une zone pavillonnaire suédoise où tout le monde se connaît. Un drame, une enquête, des rancœurs qui apparaissent, des secrets révélés. Avec une construction décousue, à l’image de son premier roman, l’auteur nous raconte à la fois les conséquences du drame et tout ce qu’il s’est passé durant les deux ans qui l’ont précédé, lorsque Mikael, sa femme Bianca et leurs deux enfants ont emménagé dans la petite ville de Köpinge. Grâce à une narration à trois voix, encore, chacun des personnages principaux donne son point de vue sur le drame, et sur les personnes qui gravitent autour. L’ensemble est plutôt bien fait, assez prenant, fluide, mais peut-être un peu trop lisse. L’atmosphère est peu retranscrite, les personnages peu développés. L’ensemble est presque survolé pour finalement aboutir à un climax qui n’a rien de transcendant. Ça reste distrayant, loin d’être désagréable mais loin d’être mémorable.

Un livre choisi un peu au hasard à la bibliothèque. L’intrigue se déroule dans un lotissement très calme et plutôt sécurisant du sud de la Suède, en Scanie. Mike et Bianca ont choisi ce lieu pour y vivre avec leurs enfants, loin de Stockholm, parce qu’ils voulaient fuir la ville, mais aussi parce que Mike y a laissé une mauvaise expérience en tant que prof de sport… Ils font rapidement connaissance avec leurs voisins qui se montrent tous très affables et aimables. Mais au fil du temps, des tensions vont apparaître, car il est difficile de parfois supporter l’autre, surtout quand un couple (Åke et Gun-Britt) semble imposer son règlement, qu’une voisine (Jacqueline) semble chercher à attirer Mike, et que son fils, Fabian, a un comportement mal compris par ses camarades et ses voisins, qu’un autre habitant, Ola, à l’allure paisible pourrait bien cacher une grande violence… L’histoire commence alors que Bianca vient d’être renversée, à vélo, par la voiture de Jacqueline et nous voilà plongé à la fois dans le présent, à l’hôpital, au fil des quelques jours narrés ici, et dans le passé depuis l’arrivée de Mike et Bianca à Köpinge. Une légère tension est entretenue tout au long du roman, on suit les réflexions de Mike, Fabian et Jacqueline et l’on aborde les sujets du voisinage, de la sécurité, mais aussi du harcèlement scolaire, de la différence, du regard des autres. Une lecture plutôt captivante.

Roman choral, où s’alternent le présent et le passé… Le début était clairement prometteur, les chapitres s’enchaînent très rapidement, c’est dynamique, mais très rapidement aussi on tourne un peu en rond et les longueurs s’installent… Je m’attendais à autre chose,… Bonne lecture mais sans plus.

[masquer]C'est l'histoire de voisins, qui ont tous quelques chose à cacher. On découvre Bianca et Micke qui emménagent dans une petite bourgade, pour chercher le calme afin d'élever paisiblement leur 2 enfants. Leurs nouveaux voisins, sont un couple de retraité qui aime les ragots, Ola un homme renfermé, et Jacqueline une femme paumée, alcoolique qui vit avec son fils Fabian, enfant perturbé. J'ai apprécié le parallèle d'avoir l'histoire avant le drame et après. Les personnages sont décrits de tel sorte que pour moi sans Jacqueline, il n'y aurait pas eu tout ces drames. Elle est pour moi la cristallisation de tous les problèmes, qu'elle en soit directement responsable ou non. Il n'y a finalement pas réellement d'intrigue, mais juste une histoire de rivalité dans le voisinage, qui explique les tensions, et la fin. Type de fin que je n'aime pas d'ailleurs, je ressort avec de la colère. Mais cela veut dire que le roman a fait son effet, n'est ce pas?[/masquer]