Chroniques de Tahiti - tome 3 Tiare : Le livre de Célestine Hitiura Vaite

Le tome 3 des chroniques de Tahiti ferme la boucle en gardant le fil conducteur d'un quotidien plein d'histoires, autour du couple que forme Materena et Pito, en se plaçant du côté du mari présent tout au long de la série mais silencieux jusque là car sans initiatives. On rencontre un homme qui, un peu bousculé par les événements (sa femme devenue "animatrice radio", un bébé de son fils) ouvre les yeux et se met en mouvement. Ce qui permet d'explorer la paternité et la place de l'homme dans une société pour que les filles et les femmes y soient bien. Une série feel-good, voyage culturel et ode à la gentillesse, autour d'une famille tahitienne qu'on adopte "pour la vie", comme des cousins de là-bas qu'on aura appris à connaitre.

Voilà le dernier opus de cette saga familiale tahitienne. Une série de 3 livres à découvrir pour aborder en toute connaissance la culture tahitienne. Des gens attachants que l'on se doit de connaître même si l'on ne se rend pas sur cette île si belle (un paradis à ce que l'on m'a raconté). Beau cadeau à offrir ou bien à s'offrir.

Troisième et dernier tome des chroniques tahitiennes. Je retrouve avec plaisir Materena et sa famille. Les années ont passé, Materena et Pito, son mari, ont la quarantaine. Les enfants sont grands et ont quitté le nid. Mais bientôt, un nouveau membre de la famille inattendu va venir agrandir la tribu. Dans ce roman, j'ai trouvé Pito moins énervant que dans les précédents tomes, plus attendrissant, plus mûr aussi. Il a remonté dans mon estime. Un sympathique roman, rigolo, touchant, coloré qui nous fait (un peu) oublier la grisaille hivernale. Je quitte avec regret Tahiti, ses superbes paysages et ses habitants.

‘Au#275; Materena, c'est fini ! ‘Au#275; ! Moi qui n'aime pas ça d'habitude les histoires d'amour et les histoires de famille, je dois dire que j'ai bien aimé cette saga familiale aux couleurs locales de Tahiti. C'est de la littérature feel-good comme j'aime pas d'habitude mais là j'aime ! Si ça se trouve, Materena, elle m'a fait changer d'avis sur le feel-good à force de me faire me sentir bien. C'est drôle comme on se sent comme à la maison en lisant son histoire alors que la maison, c'est à l'autre bout de Tahiti. PS : à découvrir aussi le glossaire de la fin pour son florilège de mots tahitiens (désolée si je ne le retranscris pas ici, mais c'est que je suis fiu d'écrire !)