Conspirata : Le livre de Robert Harris

« César et Pompée ont leurs soldats, Crassus a sa fortune, Clodius ses gros bras dans la rue. Mes seules légions sont les mots. C'est par le langage que je me suis hissé dans la hiérarchie, et c'est grâce au langage que je survivrai. » dixit Marcus Tullius Ciceron Ce roman historique, basé sur des faits historiques avérés, nous fait partager la destinée du célèbre Cicéron entre la fin de l'année 63 avant JC, où il devient consul et le printemps 58 où il est condamné à l'exil. Du sommet à la chute, autrement dit du Capitole à la Roche tarpéienne, Cicéron gouverne, négocie, plaide, démasque, juge et finit par succomber aux nombreux ennemis qui ont juré sa perte. Au fil de la lecture, de la découverte des alliances et des trahisons, des complots et des coups bas, c'est la République romaine qui entre en convulsion. Les appétits s'aiguisent, les ambitions sont prêtes à tout et l'argent règne en maître. Derrière les tourments de la République romaine, comment ne pas apercevoir notre univers occidental, malade lui aussi de ses lois, de ses règles, de ses ambitieux et de leurs arrangements souvent très éloignés du bien public ? On cherche les Cicéron d'aujourd'hui et on ne trouve que des Gaius Verres. "Tout cela est très populiste, fit-il observer lorsque j'eus terminé. du pain gratuit à vie .Des fêtes à tous les coins de rue. Pas étonnant qu'il ait été élu avec une telle majorité."

« César et Pompée ont leurs soldats, Crassus a sa fortune, Clodius ses gros bras dans la rue. Mes seules légions sont les mots. C'est par le langage que je me suis hissé dans la hiérarchie, et c'est grâce au langage que je survivrai. » dixit Marcus Tullius Ciceron Ce roman historique, basé sur des faits historiques avérés, nous fait partager la destinée du célèbre Cicéron entre la fin de l'année 63 avant JC, où il devient consul et le printemps 58 où il est condamné à l'exil. Du sommet à la chute, autrement dit du Capitole à la Roche tarpéienne, Cicéron gouverne, négocie, plaide, démasque, juge et finit par succomber aux nombreux ennemis qui ont juré sa perte. Au fil de la lecture, de la découverte des alliances et des trahisons, des complots et des coups bas, c'est la République romaine qui entre en convulsion. Les appétits s'aiguisent, les ambitions sont prêtes à tout et l'argent règne en maître. Derrière les tourments de la République romaine, comment ne pas apercevoir notre univers occidental, malade lui aussi de ses lois, de ses règles, de ses ambitieux et de leurs arrangements souvent très éloignés du bien public ? On cherche les Cicéron d'aujourd'hui et on ne trouve que des Gaius Verres. "Tout cela est très populiste, fit-il observer lorsque j'eus terminé. du pain gratuit à vie .Des fêtes à tous les coins de rue. Pas étonnant qu'il ait été élu avec une telle majorité."