Des poignards dans les sourires : Le livre de Cécile Cabanac

Comme j aime lire dans le désordre...non pas vraiment c est le hasard qui a fait que.... donc après avoir lu les trois derniers de @cecile.cabanac, je m attaque à son premier roman. L avantage du retour en arriere c est que cela permet de voir les évolutions de l écriture et des personnages. Francois Renon a disparu depuis plusieurs jours. Sa femme Catherine ne semble pas s en inquiéter plus que ça, alimentant aussi les rumeurs. Mais progressivement les masques tombent multipliant les pistes. C est donc son premier roman. Et ce que j ai beaucoup aimé, et que l on retrouve par la suite, c'est la qualité de l intrigue. Elle est bien construite avec ce qu il faut de suspects, car la personnalité de François multiplie les possibilités. Mais on retrouve aussi des personnages complexes et a ce titre là famille Renon est assez hallucinante de toxicité que ce soit François, Michelle ou Georges, le père décédé, ils sont nauséabonds. Ce qui n aide pas les enquêteurs. Et que dire du cadre de l Auvergne. Ayant passé 5 ans en Auvergne je reste profondément attaché à cette région magnifique, mais avec également ses travers. Même si j ai préféré "Le chaos dans nos veines" et "la ritournelle de l horreur", je l ai trouvé très intéressant et prometteur...d ailleurs la suite a fait éclater tout son talent.

Auvergne, fin 2000. D'un côté, Catherine Renon rentre avec ses enfants d'un week-end à Fontainebleau chez sa sœur, et son mari François, alcoolique, volage et magouilleur, avec qui il y a de l'eau dans le gaz depuis des années, est injoignable et elle pense qu'il a simplement quitté le domicile conjugal. D'un autre côté, la SRPJ de Clermont Ferrand se voit confier l'enquête sur un corps brûlé et démembré au col des Goules. C'est Virginie Sevran, tout droit arrivée du Quai des Orfèvres, qui s'y colle, et pour mieux s'acclimater et éviter les impairs, elle peut compter sur son adjoint Pierre Biolet. Je ne peux pas dire que j'ai tout de suite été séduite par la plume de Cécile Cabanac, que je découvre, il m'a bien fallu 70/80 pages pour rentrer dans l'histoire. En cela, l'alternance entre les tranches de vie des suspects ou témoins, et celles des enquêteurs conjuguées à leurs avancées dans la recherche de la vérité judiciaire, aide énormément, car cela permet d'avoir un panorama large de ce qui se joue ici, et cela devient rapidement un page turner. On aborde également des sujets de société importants comme la fin de vie, la violence intrafamiliale ou la réhabilitation après la prison. Le personnage de Catherine est particulièrement énigmatique et jusqu'au bout, on se demande ce qu'elle sait vraiment. En effet, comme elle parait peu affectée par la disparition de son mari, elle devient vite suspecte. Cependant, les relations indifférentes avec ses soeurs, les crasses qu'il a pu faire à certains membres de sa famille, les défaillances professionnelles, le lien avec la pègre ou encore ses nombreuses maîtresses permettent de brosser un portrait bien plus nuancé de François que sa mère Michelle et son fils Maxime, les seuls à le rechercher activement, veulent faire croire...Un élément m'a mis la puce à l'oreille concernant le dénouement, mais j'ai apprécié la construction de l'ensemble.

Auvergne, fin 2000. D'un côté, Catherine Renon rentre avec ses enfants d'un week-end à Fontainebleau chez sa sœur, et son mari François, alcoolique, volage et magouilleur, avec qui il y a de l'eau dans le gaz depuis des années, est injoignable et elle pense qu'il a simplement quitté le domicile conjugal. D'un autre côté, la SRPJ de Clermont Ferrand se voit confier l'enquête sur un corps brûlé et démembré au col des Goules. C'est Virginie Sevran, tout droit arrivée du Quai des Orfèvres, qui s'y colle, et pour mieux s'acclimater et éviter les impairs, elle peut compter sur son adjoint Pierre Biolet. Je ne peux pas dire que j'ai tout de suite été séduite par la plume de Cécile Cabanac, que je découvre, il m'a bien fallu 70/80 pages pour rentrer dans l'histoire. En cela, l'alternance entre les tranches de vie des suspects ou témoins, et celles des enquêteurs conjuguées à leurs avancées dans la recherche de la vérité judiciaire, aide énormément, car cela permet d'avoir un panorama large de ce qui se joue ici, et cela devient rapidement un page turner. On aborde également des sujets de société importants comme la fin de vie, la violence intrafamiliale ou la réhabilitation après la prison. Le personnage de Catherine est particulièrement énigmatique et jusqu'au bout, on se demande ce qu'elle sait vraiment. En effet, comme elle parait peu affectée par la disparition de son mari, elle devient vite suspecte. Cependant, les relations indifférentes avec ses soeurs, les crasses qu'il a pu faire à certains membres de sa famille, les défaillances professionnelles, le lien avec la pègre ou encore ses nombreuses maîtresses permettent de brosser un portrait bien plus nuancé de François que sa mère Michelle et son fils Maxime, les seuls à le rechercher activement, veulent faire croire...Un élément m'a mis la puce à l'oreille concernant le dénouement, mais j'ai apprécié la construction de l'ensemble.

Un corps démembré a été retrouvé dans un col en Auvergne. Virginie Sevran et Pierre Biolet enquêtent pour découvrir son identité. Catherine Renon est sans nouvelles de son mari mais ne semble pas affectée par sa disparition contrairement à sa belle-mère et à son fils . Quand l'enquête associe la disparition au corps retrouvé, les faux semblants et non dits fusent et multiplient les potentiels assassins . Une histoire de famille très glauque. En général on s'attache ou à la victime , ou à l'assassin, ou en tout cas à la famille qui reste et subit . Mais là, impossible, cette famille est complètement tordue et disfonctionnelle. Heureusement les policiers ' grâce à une complicité immédiate, arrivent à nous faire aimer quelques personnages de ce roman. C'est ce qui rend ce livre épatant. Tous ces personnages aussi toxiques et monstrueux avec une mention pour la mère, véritable dragon. Bonne lecture