Femmes invisibles - Comment le manque de données sur les femmes dessine un monde fait pour les homme : Le livre de Caroline Criado Perez

Overall it's very instructive, and really highlights the ways that the world has been designed by men for men, by 'forgetting' women. It's really well researched and full of data, which makes any disagreement unarguable really. And the simple solution of including more women in the decision making process is demonstrated to help. However I also feel like the conclusions fall short sometimes, as the issues are attributed to the "gender data gap", and that if data was collected and analysed taking women's perspective into account these failures would be addressed, and I think that is giving too much benevolence to the people responsible; especially when it comes to unpaid care work. There is a part where it explained how, in the UK, when GDP was being devised as calculation for the economy, housework and care work were excluded as too complicated to calculate; it's also been excluded because calculating it would give data to women to campaign for wages for housework. So as much as it is a 'gender data gap', it's also a 'gender data exclusion' done wilfully with a purpose. And I think to me this highlights the shortcomings, that the author doesn't confront the ideology behind this, that lots of men benefit from the unpaid care work of women, from medicines being tested mostly on men, from public spaces being designed with them in mind, etc. Secondly, the author hints at intersectionality when women of colour are mentioned as having a different experience, and thus different needs, from white women however this is only a few instances. The scope of the book is already large and covers many areas very well, so it's difficult to criticise for this but it feels like something that should have been addressed a little more.

Comme le dit si bien la chanson, it’s a man’s world et ce livre en est la frustrante confirmation et il est honnêtement temps que ça change. Que j’aimerais que ce livre soit une lecture obligatoire pour toute personne dans la politique, la recherche, le développement urban - et pour tout le monde en fait - les hommes en particulier.

Ce livre est très documenté sur de nombreux domaines : travail, transports, vie domestique, médical, etc. La prochaine fois que vous consulterez votre médecin traitant, s'il s'agit d'un homme, ne soyez pas étonnée qu'il ne trouve pas votre problème, il n'a guère étudié le corps de la femme pendant ses 8 ans de fac... Si chez vous vous être mal assise dans cet énorme fauteuil et que vous n'avez pas la corpulence de Gérard Larcher, tout va bien, toutes les femmes sont dans la même situation... On attribue des tailles aux vêtements et aux chaussures, mais pas à l'équipement de la maison. L'autrice nous fait un tour d'horizon du monde où la moitié de la population est ignorée, ce qui amène à des situations consternantes. Par ex ces immeubles construits par des architectes après des catastrophes naturelles telles que le tsunami de 2004 avec des appartements sans cuisine ! On voit très bien ces grands architectes adeptes de rentrer du travail en mettant les pieds sous la table et qui imaginent que le diner se fait tout seul... Je finirai par une expérience personnelle. À la même époque j'étais étudiante et j'avais obtenu une chambre dans une résidence Crous qui venait d'être construite. Il était interdit de cuisiner dans les chambres donc le système électrique était adapté à un faible "niveau". Résultat je ne pouvais pas utiliser mon fer à repasser, sinon tout dijonctait, j'étais obligée de repasser par terre dans le couloir. Idem pour me sécher les cheveux. Rien n'avait été conçu pour qu'on y vive normalement...