Glamour sur la 5e Avenue : Le livre de Renée Rosen

Ce roman est une très belle surprise ! Le monde de la mode ne m'attire pas forcément et je n'aurais sans doute pas lu ce livre s'il ne faisait pas partie de la sélection du #grandprixdeslecteurspocket. C'est ce que j'aime avec les prix littéraires : ils nous sortent de notre zone de confort et nous permettent de faire de jolies découvertes. Je connaissais Estée Lauder de nom, pour la marque qu'elle a su créer, et j'ai aimé apprendre comment elle est parvenue, en ne partant de rien, à se créer une place dans le monde si fermé des cosmétiques. Même si elle est souvent agaçante car très centrée sur elle-même, je l'ai trouvée inspirante par sa détermination. Elle se donne les moyens de réussir et ne renonce jamais. L'originalité de ce roman est que sa vie nous est contée à travers le vécu de Gloria, une femme qui a tout perdu, touchante par sa loyauté envers ses amis et sa volonté de s'affranchir de sa famille. Son point de vue permet de mettre en avant l'entourage d'Estée, notamment son mari, qui lui est dévoué corps et âme. Car on oublie trop souvent le soutien indispensable des proches sans qui les personnes célèbres seraient restées dans l'ombre. Une belle lecture !

Avec Glamour sur la 5e Avenue, Renée Rosen nous transporte dans le New York effervescent de l’après-guerre, au cœur des années 1940-1950, entre ambitions, secrets et parfums de réussite. Aux côtés de Gloria Downing, une jeune femme décidée à faire oublier un lourd passé familial, et de la légendaire Estée Lauder, visionnaire de la beauté et du marketing, j’ai plongé dans une époque où tout semblait possible… pour peu qu'on ose braver les conventions. Ce roman est une ode à l’audace féminine. J’ai adoré découvrir les coulisses de la création d’un empire cosmétique, entre stratégies, rêves fous et coups du destin. Gloria, avec sa soif d'indépendance, et Estée, avec sa détermination à imposer son nom dans chaque salle de bain américaine, incarnent deux facettes d'une même quête : celle de trouver sa place dans un monde encore façonné par les hommes. La plume de Renée Rosen est fluide, élégante, et sait mêler fiction et réalité avec beaucoup de talent. Chaque page est imprégnée du glamour de la 5e Avenue, du parfum entêtant des rêves à portée de main. Sans être un coup de cœur absolu, Glamour sur la 5e Avenue a été une lecture inspirante, lumineuse, et profondément féminine. Un roman parfait pour toutes celles et ceux qui aiment les histoires d’ascension, d’amitié, de résilience... et de parfum de légende !

Une lecture mitigée. L'histoire romancée d'Estee Lauder vue par son amie Gloria. J'ai trouvé des longueurs sur ce roman. Pourtant le début m'a happé, je trouvais très intéressant le contexte, l'histoire de ces 2 femmes fortes qui essaient de s'en sortir. Qqs dialogues m'ont fait sourire, de belles phrases qui nous fait réfléchir. Et puis après je n'ai plus ressenti cela, j'ai continué pour savoir comment cette femme était parvenue au sommet.. Vient le dernier quart, un autre rythme est arrivé où de nouveau je me suis questionnée et il s'est fini d'une traite. Une belle amitié, de beaux moments, une histoire intéressante et par certains côtés inspirante. Mensonge ou on cache une partie de nous ? Est-ce la même chose ? Je me suis interrogée sur cette thématique très intéressante. Un avis mitigé peut-être dû au rythme et sans doute à l'univers du cosmétique.

New York, années 30. Le père de Gloria vient d'être incarcéré pour avoir escroqué ses clients. Avec le krach de 1929, ils ont tout perdu. La jeune femme, privilégiée jusque là, doit dorénavant subvenir à ses besoins. Dissimulant son identité, elle se fait engager dans un salon de coiffure, où elle rencontre une femme commercialisant ses produits, élaborés depuis sa cuisine, et souhaitant créer une gamme de luxe: Estée Lauder. Entre les deux jeunes femmes vont se nouer des liens d'amitié, parfois de rivalité, guidés par l'ambition. J'avoue avoir été peu touchée par ce récit et ses deux héroïnes. J'espérais découvrir la vie et l'ascension d'Estée Lauder de manière plus approfondie, notamment dans sa conception des produits. Le contexte historique aurait pû être plus détaillé, ici il n'est qu'une toile se fond. J'ai eu l'impression de survoler certains faits, on s'appesantit plus sur les atermoiements amoureux de Gloria, sa honte des actes de son père, et j'ai trouvé cela long et redondant.Quant à l'histoire d'amitié, qui est quand même le pivot du récit, je ne l'ai pas trouvée très saine, Estée est même assez égoïste et manipulatrice.Une lecture fluide, mais qui m'a laissée sur la faim.