Hunger Games - tome 3 La révolte : Le livre de Suzanne Collins

Voilà, c’est la fin de la trilogie Hunger Games – trilogie complétée par deux préquels que je lirai sûrement un jour. J’ai trouvé ce dernier tome très sombre, peut-être même, si c’est possible, plus sombre que les deux précédents. Mais il était intéressant de sortir de l’arène et de découvrir autre chose que le Douze. Contrairement aux deux premiers tomes, j’ai rencontré des difficultés à entrer dans l’histoire qui met un temps fou à vraiment démarrer. Et puis Katniss est soit blessée et/ou à l’hôpital, soit elle est en colère contre la terre entière et refuse de faire tout ce qu’on lui demande, même quand c’est pour son bien, soit son cœur balance entre Peeta et Gale. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est moi mais son personnage m’a beaucoup agacée dans ce tome, ce qui n’avait jamais été le cas avant. Un peu comme Harry Potter dans le cinquième tome… C’est une des raisons pour lesquelles j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Mais quand même, c’est Hunger Games, donc je me suis accrochée… longtemps. Pendant les 200 premières pages, je pense. C’est long. Mais ça en valait la peine. En effet, passé ce cap, j’ai adoré les 150 dernières pages de ce troisième tome. En fait, j’ai adoré le tome trois de Hunger Games grâce à ses 150 dernières pages où j’ai retrouvé la Katniss que j’aimais bien : la courageuse, la valeureuse, la généreuse Katniss, celle qui a du cœur et qui se bat contre la cruauté et les injustices. Et pas que celles du Capitole. Les combats font rage dans ce tome, c’est la guerre, et les uns et les autres sont sans pitié, peu importe le camp. C’est brutal, c’est violent, c’est apocalyptique, certes, mais ça symbolise en fait ce dont les humains sont capables. Car comme le dit Plutarch : « Nous sommes des êtres versatiles, stupides, amnésiques et doués d’un immense talent d’autodestruction. » Mais peut-être que dans tout ce bourbier, l’espoir d’un renouveau est possible… ? C’est triste de finir une trilogie qu’on a beaucoup appréciée mais je suis contente de l’avoir lue et d’avoir découvert la fin. J’ai vu la bande annonce du premier film il y a quelques jours et je dois dire que les acteurs ne correspondent en rien à l’image que j’ai des personnages, mais je vais peut-être le voir pour rester un peu dans cette ambiance dystopique si particulière.

Je termine ici ma relecture de la trilogie afin de découvrir les deux prequels. J'ai adoré ma relecture et j'ai encore plus apprécié la lecture de cette saga, comprenant de nouveaux éléments qui m'avaient échappé il y a 15 ans. Outre l'aspect propagande et guerre qui est encore plus effrayant tant il résonne au vu de l'actualité, c'est sûrement le meilleur triangle amoureux que j'ai jamais lu. Franchement, j'ai du mal à trouver un défaut à cette saga.

Pour continuer avec la suite de mes autres critiques sur les précédents tomes, j'ai tout autant adoré ce troisième tome ! Fin des aventures Hunger Games, de Katniss du moins ;) Après avoir longtemps hésité à commencer les livres (j'ai toujours du mal après le visionnage de la version cinématographique), mais au final je ne suis pas déçue ! J'ai découvert de nombreux détails complètement inexistants dans les films. J'en ai appris plus sur chacun des personnages, et même des "nouveaux". On rentre davantage en immersion dans la représentation du rôle donné à Katniss en tant que geai moqueur et leader de la révolte.

Nous y voilà donc, la fin de cette fameuse trilogie YA fantastique. Dans l'axe des précédents romans, Katniss reste une personne traumatisée, niaise au possible dans ses réactions et sa manière d'être. Elle a ce côté survivaliste, 17 ans et ravagée par la vie, poussée à bout par la politique et la guerre, forcée de tuer, mais on dirait qu'elle n'apprend rien. Elle reste aussi ingénue qu'au début du premier livre, comme si les épreuves qu'elle traverse ne comptent pas, ne lui apprennent rien. C'est assez mal écrit en ce sens là, malheureusement. Détail qui me dérangeait dans les autres livres et auprès duquel j'arrive à placer des mots désormais : on a l'impression tout du long que Katniss et chaque districts sont des espaces hyper clos, alors qu'ils doivent être des milliers. Ou alors, des centaines parqués dans des petits villages et le reste de nature impossible à accéder ? C'est écrit d'une manière qui rend la chose difficilement compréhensible et cohérente. Lorsqu'ils sont dans le district 13, avec les survivants du 12 tu as l'impression qu'ils ne sont que quelques centaines. Des fois des milliers. Katniss abat un chevreuil et tout à coup cela suffit pour ajouter du gibier au menu du soir... Je n'arrive pas à tout comprendre. Bon, côtés négatifs mis à part (la fin est également très brouillonne), le Plutarque du roman est bien plus appréciable à découvrir, plus sadique, calculateur, manipulateur que le gentil bonhomme que l'on nous sert dans les films. Il regrette la disparition d'armes chimiques, destructives, se rêve en despote ou tout du moins, avec du pouvoir, à tirer les ficelles de loin. La fin du roman est tout de même bien pensée et spectaculaire, même si on a l'impression que l'auteure à décidée de tout balancer en l'air pour nous servir un "grand final grandiose". Une trilogie qui appelle à découvrir les deux romans préquels, sur la jeunesse de Snow et les jeux d'Haymitch.