Hunger Games T3 Collector : Le livre de Suzanne Collins

Le monde n'est plus ce qu'il était. Pour rappeler à tous la défaite des districts lors de la rébellion, le capitole a instauré les Hunger Games : un jeu télévisé dans lequel 12 filles et 12 garçons vont devoir se battre pour être le dernier survivant. Cette année, Katniss va devoir se porter volontaire pour protéger sa soeur. Elle se bat déjà tous les jours pour survivre mais est-elle prête pour ce qu'elle va vivre dans l'arène ? Ado, j'avais adoré l'adaptation cinématographique de cette saga ! Je n'avais jamais pris le temps de les lire avant aussi quand @malumesque et @lilysbooks6 ont proposé une LC de la trilogie, j'ai eu très envie de les rejoindre ! C'était une lecture vraiment formidable ! J'ai trouvé les adaptations vraiment réussies et c'était un plaisir d'en apprendre encore plus sur l'univers ! Les personnages sont très bien travaillés et leur évolution se fait de manière très naturelle. J'ai ressenti beaucoup d'émotions diverses à la lecture et j'ai versé quelques larmes évidemment ! Le choix d'une trilogie est parfait, c'est ni trop long, ni trop court. Même si j'aurais aimé passer encore du temps avec les personnages, l'autrice a clos toutes les intrigues et mène son récit avec une vraie maîtrise du rythme. Même en connaissant l'histoire à l'avance, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! J'ai pu davantage m'attacher aux personnages ou les détester. Je ne m'étais pas rendu compte de la subtilité et de l'ambiguïté de certains en visionnant les films ! En bref, une saga très aboutie que je recommande absolument ! Lisez les livres, regardez les films, vivez pleinement les Hunger Games et puisse le sort vous être favorable ! ~Yagi

J’ai commencé la saga Hunger Games en sachant à quoi m’attendre puisque j’avais vu les films plus jeune, plusieurs fois. Sauf que… les livres surpassent les films cent fois. Bien que l’adaptation soit extrêmement bien travaillée, les romans ont quelque chose en plus. Un souffle. Une noirceur. Une intensité que rien ne peut égaler. On est dans une dystopie très, très bien amenée. Une dystopie qui, en réalité, représente énormément notre société actuelle. Qui dérange. Qui fait même peur. Suzanne Collins a réussi à nous plonger dans une histoire sombre, pleine de terreur, de tension et de douleur. Ce n’est pas une lecture cocon ou réconfortante, c’est tout l’inverse. C’est cru. C’est frontal. Ça t’arrache à ton confort et ça te met une claque. Une lecture qui ne te laisse pas intact. Katniss, c’est un personnage gris. Elle n’est pas écrite pour qu’on s’attache à elle. Elle ne cherche pas à plaire. Elle ne sauve pas tout le monde. Elle subit, elle doute, elle explose parfois. Et pourtant… on l’aime. Pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’on la comprend. Parce qu’on voit ses blessures, ses pertes, ses luttes. Elle n’est pas une héroïne idéalisée, elle est une survivante. Et ça la rend incroyablement humaine. Ce troisième tome, La Révolte, est le plus dur à lire. Clairement. C’est brutal, sans filtre, presque suffocant par moments. Il n’y a plus d’arène, mais la guerre devient le nouveau terrain de jeu, encore plus sanglant, encore plus injuste. Chaque personnage y montre sa vraie face ou celle qu’on voulait ignorer jusque-là. C’est un roman qui déconstruit tout. L’héroïsme, les symboles, les figures de pouvoir… rien n’est épargné. J’ai adoré ce tome en tant que fin. Parce qu’il ose. Il ose aller là où peu de récits osent aller. Il ose montrer que parfois, les réponses ne soulagent pas. Que la vérité est plus lourde que le mensonge. Que survivre ne veut pas forcément dire vivre. Ce n’est pas un happy end. C’est un après. Un long silence, un vide à apprivoiser. Ce tome est une réussite parce qu’il ne cherche pas à embellir la guerre ou la rébellion. Il montre les cicatrices, le prix, l’absurde. Et malgré ça (ou à cause de ça) il bouleverse. Il fait réfléchir. Il dérange. Il reste. #x2764

Ma réception de ce dernier tome est assez mitigée. Je suis un peu déçue de la fin. Pour être honnête, j’attendais quelque chose d’épique, de mémorable, et ce n’est pas ce que j’ai trouvé. J’y ai trouvé une infinie tristesse qui m’a beaucoup touché. Mais aussi, une rapidité et un manque d’information qui se sont révélés frustrants. Concernant ces deux points, je peux en ressortir du positif ou du moins une vision qui ne me laisse pas indifférente.  La rapidité avec laquelle l’histoire se termine touche à l’accélération de l’intrigue et donc à l'enchaînement d’événements qui précipite la résolution. Mais avant qu’on arrive à cette finalité de l’action, il y a des morts, morts que nous n’avons pas le temps de pleurer, que nous n’avons pas le temps de comprendre. C’est là que ça m’a brusqué. J’aime pouvoir pleurer les personnages, j’aime me sentir proche d’eux, mais là, je n’ai même pas eu le temps de prendre conscience que, déjà, il fallait passer à autre chose. Ce qui est ressorti de ma réflexion est que l’autrice nous mettait à la place de Katniss qui n’avait pas de temps pour pleurer. C’est ce qui m’a permis de comprendre pourquoi ces morts n’ont pratiquement plus d’existence après les événements. Ensuite, le manque d’information est également un moyen de nous décrire l’état de Katniss, et le fait qu’elle n’est plus pied dans la réalité. Donc, le caractère frustrant vient aussi des émotions de Katniss qui n’est au courant de rien. Dans ce dernier tome, l’histoire se pose. L’urgence est moins présente et n'apparaît que vers la fin. L’intrigue est tournée vers la stratégie et la politique. Les personnages ont tous beaucoup changé. Katniss a une tendance dépressive expliquée, Gale, une envie de vengeance et de violence qui imprègne de plus en plus ses mots et ses actions. Tandis que Peetha est complètement perdu. Nous sommes loin des Vainqueurs des tomes précédents. Ce changement assez drastique nous montre des héros brisés, qui se cherchent et qui n’ont pas le temps de se comprendre. Il ne faut pas oublier qu’au fond, ils ne sont encore que des adolescents, ils doivent se construire même si c’est en pleine guerre.  En dernier point, j’aimerais aborder la question des spoils autour de cette histoire qui sont absolument impossibles à éviter. Avant même de commencer à lire cette trilogie (je n’avais vu que le un), je connaissais déjà les noms de plusieurs morts qui surviennent dans ce dernier tome. Je ne sais pas pourquoi, mais beaucoup de personnes semblent persuadées que l’histoire est connue de tous, ce qui est faux.  Une conclusion qui rend cette trilogie d’autant plus spéciale qu’elle s’éloigne des grandes victoires épiques et heureuses. La situation reste floue pour nous comme pour Katniss.

Histoire: #127765;#127765;#127765;#127765;#127767; Personnages: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Rythme: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Écriture: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Dénouement: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; #77955;#128394; Hunger Games est une saga unique en son genre, marquante et puissante, qui s’impose comme un incontournable de la dystopie moderne. À travers une société divisée et brutalement dirigée, Suzanne Collins interroge les dérives des régimes totalitaires, les jeux de pouvoir, la manipulation médiatique et la lutte des classes. L’univers est sombre, glaçant, et pourtant ancré dans une réalité politique troublante. L’histoire, portée par une héroïne forte et complexe, est avant tout un récit de résistance, de survie et de révolte sociale. Chaque personnage est finement construit, avec ses blessures, ses choix et ses ambiguïtés, rendant l’ensemble terriblement humain. Une trilogie percutante, à la fois violente et nécessaire, qui questionne autant qu’elle captive.