I don't trust my twin - Tome 1 : Le livre de Gwat, Garamdal

Reçu grâce à la MasseCritique Babelio, j'ai été attiré par l'univers promis par la couverture : des tons sombres, violines... l'idée de manipulation et de famille traitresse étaient intrigante. Nous sommes sur un "Webtoon" donc un moyen format, imprimé en couleur sur papier un peu glacé. Plus lourd qu'un manga, l'ensemble est agréable à prendre en main et manipuler. Le type de dessin commence à être assez classique dans l'hexagone et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "Seule la Mort attend la Vilaine". Ce n'est pas un reproche. J'aime assez ce trait. Côté histoire, nous n'avons pas un personnage projeté dans un univers fictif, mais une jeune femme qui retourne dans son passé. Nous suivons Laurencia : orpheline, elle a été d'abord élevée par son grand-père avant que la mort de celui-ci ne la contraigne à prendre les rênes de la famille et de s'élever dans la société seule. Mais elle n'est pas seule : elle a une sœur jumelle, a la santé très fragile. Toute sa vie elle a essayé de protéger sa sœur et de lui fournir tout ce dont elle pourrait avoir besoin. Jusqu'à... L'histoire s'ouvre sur la trahison de cette sœur, ce qui plonge Laurencia dans le désespoir. Propulsée dans son passé, Laurencia se promet de ne pas commettre les mêmes erreurs et elle veut savoir pourquoi. Pourquoi sa sœur l'a-t-elle trahit ? Pourquoi la déteste-t-elle, alors qu'elle n'a toujours eu que son bien à cœur ? On va alors trouvé le schéma classique de l'héroïne qui doit se partager entre sa "quête secrète" et la politique ou du moins la gestion de son domaine. C'est un schéma classique, néanmoins on est intriguée et on suit une Laurencia déterminée ! A la fin de ce premier tome, nous n'en savons pas plus des motivations de sa jumelle, on est tout aussi perdu que notre héroïne. On a vu la haine et les bassesses mais on ne comprend pas pourquoi. C'est très introductif pour le moment et je suis assez curieuse de voir où cela va nous mener. Cela ne révolutionne pas le genre, mais on passe un bon moment et si on est amateur on ne boude pas son plaisir. Le choix des couleurs me plait, le trait me séduit. Je lirai volontiers la suite.

Trahi par son entourage mais surtout son fiancé et sa sœur jumelle, Laurencia se voit offrir une chance inestimable de retourner dans le passé une seconde chance qu’elle ne va pas laisser passer Maintenant qu’elle a les yeux ouverts sur de nombreuses choses et sur de nombreux faits elle ne reproduira plus les mêmes erreurs Un manhwa qui nous embarque donc dans le retour dans le passé ou l’héroïne va pouvoir corriger son destin et ses erreurs J’ai trouvé que c’était plutôt bien amené ici, Laurencia a appris de ses erreurs et ne laissera plus personne lui voler ce qui lui appartient c’est une jeune femme déterminée. Une œuvre également assez féministe, Laurencia a en effet de nombreuses responsabilités, elle est intelligente et sait très bien ce qu’elle fait, j’ai adoré cette ambiance de mondanité et la recherche de l’ascension sociale c’est le genre webtoon que j’adore !! Sa rencontre avec le duc Vardian, Ian, va tout changer et même lui faciliter la tâche. Il faut dire qu’ils ont rapidement atteint une certaine familiarité j’ai adoré leurs échange c’est complètement atypique J’adore les fake dating donc je suis ravie, leurs alliance est un choix stratégique et va l’aider à monter sa vengeance contre sa sœur jumelle en qui elle n’a absolument plus aucune confiance. J’ai eu peur que la prota Laurencia choisisse de reproduire le même schéma mais au contraire elle apprend de ses erreur et il faut dire qu’elle ressent un profond dégoût pour le marquis Berylt le bougre qui voulait les deux jumelles, pourquoi pas ma fois soyons fou ! De toute façon je n’avais qu’une envie c’est qu’elle le refourgue a sa sœur et qu’elle se trouve mieux Hop bon débarras deux pierres d’un coup ! La rivalité entre Laurencia et Ersia et bien plus marqué dans le troisième chapitre de ce premier tome en effet on découvre une Ersia bien plus fourbe qu’on aurait pu le croire Elle est assez effacé tout le long du tome mais pour le peut qu’on la voit son côté vil ressort très bien et surtout au côté de Berylt En somme c’est un webtoon prometteur, j’ai hâte d’en voir plus dans les prochains tomes

Tout d'abord, merci à Kotoon et à Babelio pour l'opportunité d'avoir ce livre à travers la Masse Critique ! Habituée à lire les Webtoons sur téléphone et ordinateur, ce fut une première sur livre physique pour moi. Avant la lecture, j'avais des doutes sur le rendu en papier, car les Webtoons sont quand même dessinés pour être défilés sur un écran. J'ai donc été agréablement surprise par l'adaptation papier qui m'a semblé naturelle. Les dessins sont beaux et j'ai beaucoup aimé le design de Laurencia, robes incluses. La traduction est fluide, même si elle est un peu surprenante parfois (mention spéciale à “Aboule le fric” qui m'a fait bien rire). Concernant l'histoire, le tome 1 se lit facilement, même si on reste sur une trame assez classique de retour dans le temps et de trahison entre soeurs. Pour l'instant, les motivations d'Ercia restent floues, et j'espère que l'histoire ne tombera pas dans le cliché du traître qui n'a pas d'autres motivations qu'une jalousie mal placée. J'aimerais voir des raisons plus profondes derrière ses actions, notamment liées à son histoire familiale ou à son grand-père, comme c'est suggéré dans ces premiers chapitres. A voir si la suite permet de démarquer ce Webtoon des autres dans le même genre.

En le voyant, vous vous direz sûrement : »Ah encore un énième webtoon avec retour de l’héroïne dans son passé pour se sauver » et vous aurez tellement raison. Aussi »Ah encore un webtoon dont elle va dire du mal » et vous n’aurez pas totalement tort, mais également un webtoon que j’ai trouvé malgré tout très addictif à lire. Série terminée en Corée avec 162 épisodes, sachant qu’il y en a environ 12 par tomes… je vous laisse calculer sa longueur, cette dernière est le fruit du travail cumulé de Garamdal qui a écrit le roman l’ayant inspiré et de Gwat qui l’a porté ici en image. Je découvre leur duo, même si a priori la première n’en est pas à son premier essai et a écrit de nombreux autres romans, sûrement des light novels, j’ai envie de dire quand je vois le style. C’est chouette quand on est un jeune lecteur ou qu’on cherche des lectures faciles, moins quand on est un lecteur chevronné qui veut quelque chose d’un peu plus costaud et développé. Idem avec Gwat, même si elle offre un travail tout à fait honnête, on ne peut pas dire qu’elle brille d’originalité, que ce soit dans les cadrages, bateaux, ou dans les représentations des personnages, dans la norme on ne peut plus banale du genre, avec en prime des soucis de proportions légers mais notables lors des représentations des personnages parfois (poitrines masculines et féminines gonflées maladroitement…). Bref, c’est très lisse et consensuel dans son genre. Si vous lisez Seule la mort attend la vilaine, vous retrouverez exactement le même genre d’ambiance graphique. Pour autant, je dois avouer avoir passé un bon moment de lecture. C’était certes classique, téléphoné, rempli de clichés du genre, mais très addictif à lire, car nous suivons une jeune bourgeoise, issue d’une famille très riche, mais qui va se retrouver trahie du jour au lendemain par sa soeur jumelle et son fiancé. Par la plus grande chance, et un peu de magie, elle va remonter le temps quelques années plus tôt et tenter de déjouer leurs manoeuvres. Rien de vraiment machiavélique ou violent, juste de beaux jeux d’esprit et de pouvoir, car n’ayant pas vu la trahison de cette soeur qu’elle aimait tant, elle cherche à comprendre ce qui se joue en sous-main depuis longtemps. C’est donc prenant de la voir porter un nouveau regard sur sa vie, ses relation à son grand-père et sa soeur, ses fiançailles et son travail. Cela fera tout le sel de cette lecture. Laurencia est une jeune femme qui était un bourreau de travail et s’effaçait derrière sa famille. Cela va désormais changer, une dynamique toujours appréciable, car on aime voir une femme prendre son destin en main, refuser un fiancé malintentionné, en trouver un autre bien plus valeureux, dédire les sombres plans de sa peste de soeur, découvrir petit à petit ses mensonges et apprendre à se faire remarquer pour ses qualités, plutôt que de toujours être dans l’ombre. Cela donne de belles scènes humainement parlant, certes de bons gros ressorts déjà vus, mais avec une héroïne combattante appréciable. Son alliance de circonstance avec le Duc Verdian, notoirement connu comme coureur de jupons homosexuel, est cocasse et prometteuse. On a envie de voir comment elle va lutter contre sa soeur et avec quelles armes. Divertissement complotiste familial agréable à lire, I don’t trust my twin porte très bien son nom. C’est certes une lecture facile, sans grande profondeur et avec beaucoup de clichés du genre, mais qui fait son job de page turner avec une héroïne intelligente et fonceuse, qu’on a envie de voir déjouer les pièges et s’affirmer. C’est ce qu’on lui demande.