Joséphine - L'obsession de Napoléon : Le livre de Gerald Messadié

Numérique

L'Archipel

0 personnes ont réagi

Quand elle mourut, ses dernières syllabes furent : " Bonaparte ".Quand il mourut, les siennes furent : " Joséphine ".Du jour où l'obscur général de brigade Napoleone Buonaparte rencontra Joséphine de Beauharnais jusqu'à celui où l'empereur déchu rendit le dernier souffle à Sainte-Hélène, Joséphine demeura le point fixe de sa vie.On ne compte pas les maîtresses qu'il eut tout au long de sa vie, et elle ne fut guère plus fidèle. Il se rongea de jalousie et il écrivit maintes lettres parmi les plus enflammées de toute la littérature amoureuse, menaçant à l'occasion de se suicider, et elle dût, Impératrice, conserver son calme face à la cour tandis que l'Empereur chiffonnait bruyamment une comédienne à l'étage du dessus.Qu'est-ce qui fascina un homme couvert de gloire dans une ancienne demi-mondaine créole, frivole, infidèle et follement dépensière ? Et quelle était la réalité d'une femme qui résista à toutes les tempêtes, y compris l'aversion sans mélange de sa belle-famille, pour ne pas perdre un homme pourtant violent, inconstant et qui, à la fin, la répudia parce qu'elle ne lui avait pas donné d'héritier ?Écartant mythe et légende, scrutant lettres d'époque, petits papiers et témoignages méconnus ou négligés, soucieux de la réalité inavouée des personnages, Gerald Messadié fait revivre le destin de la petite Martiniquaise à qui une voyante aurait un jour prédit qu'elle serait reine. Il recrée le quotidien touchant ou sordide, pathétique ou sanglant des années brûlantes allant de la Convention au divorce officiel du couple impérial.

De (auteur) : Gerald Messadié

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

CoquelicoteAzimutee

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Le livre s’ouvre en fait sur le divorce de Napoléon et Joséphine en 1809. Nous suivons cette dernière, qui se remet à penser à sa Martinique natale, et l’auteur commence l’exposé de sa vie. Joséphine, l’obsession de Napoléon n’est pas vraiment un roman ni un livre d’histoire, il est à mi-chemin entre les deux. On est loin de la rigueur historique avec Gerald Messadié mais le style d’écriture ne fait pas vraiment roman non plus. Ça se lit très facilement et rend ce livre très abordable. J’ai appris beaucoup de choses sur la période et ces personnages historiques que sont Napoléon et Joséphine, ainsi que sur leur couple, qui est presque une entité à lui seul tellement il a compté dans leurs vies et dans l’Histoire. Cependant, le livre manque beaucoup de développements je trouve. Très souvent, je lisais un passage en me disant que c’était très intéressant et pouf ! on passe à autre chose, ce qui m’a pas mal frustrée. Joséphine m’a plutôt été sympathique, j’ai pu par moments la comprendre, mais à cause du manque de détails, elle m’est restée assez mystérieuse. En revanche, je n’ai pas du tout aimé Napoléon. C’est la première fois que je le vois « de près », et vraiment il ne m’a pas plu du tout, même si je comprends parfaitement la fascination qu’il a pu susciter et suscite encore (enfin, sauf la fascination de Victor Hugo à son égard, qui me paraît aberrante vu les différences fondamentales qui existent entre les deux hommes !). En tout cas, leur relation était très spéciale, et ce n’est rien de le dire. De ce que j’ai retenu, ils étaient incapables de sortir l’autre de leur vie, et s’aiment vraiment, tout en passant leur temps à s’enguirlander, à compter l’un sur l’autre et à se détester. Dans les choses un peu étranges que j’ai retenues, il y a que Napoléon, en jaloux très excessif, « renommait » ses amantes afin d’oublier qu’elles ont pu appartenir à d’autres hommes auparavant. Ainsi, la première femme qu’il a courtisée s’appelait Bernardine Eugénie Clary, mais il l’a fait appeler « Désirée », et elle a gardé ce nom même lorsqu’elle a épousé un autre homme. Elle qu’on connait sous le nom de Joséphine de Beauharnais s’appelait en fait Marie-Josèphe Rose Tascher de la Pagerie. Lorsqu’elle épousa Alexandre de Beauharnais, on l’appelait Rose de Beauharnais, mais Napoléon a décidé que ce serait Joséphine. Autre anecdote : la fleur hortensia porte ce nom en l’honneur de la fille de Joséphine, Hortense de Beauharnais. Globalement, j’ai apprécié cette lecture, mais je ne suis pas déçue de ne pas l’avoir dans ma bibliothèque, ce qui aurait été le cas si ma lecture avait été excellente. Néanmoins, elle m’a donné envie d’approfondir mes lectures dans cette direction. Je compte lire Marie-Louise bientôt, mais j’ai également acheté une biographie de Joséphine par Françoise Wagnere et je regarde d’un œil plus intéressé l’énorme biographie d’André Castelot sur Napoléon Bonaparte qui se trouve dans ma bibliothèque. Et aussi, j'ai été très intriguée par Hortense, qui m'a l'air d'être le genre de femme qui va me plaire.

Signaler

lafilleauxchaussures

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

J'ai adoré, jadore l'histoire de Joséphine et Napoléon, c'est interessant.

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Sciences Humaines & Savoirs , Histoire
  • EAN
    9782809805321
  • Collection ou Série
    essai et document
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Gerald Messadié

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

15,99 € Numérique