La Bible perdue : Le livre de Igor Bergler

La Bible perdue est un thriller historique et ésotérique ambitieux qui mêle fiction, histoire et mythologie dans une quête effrénée à travers l'Europe de l'Est. Premier roman traduit en français de l'auteur roumain Igor Bergler, il s'inscrit dans la lignée des récits à suspense à la Dan Brown, tout en y ajoutant une touche personnelle et érudite. Ce roman, bien que captivant par moments, présente également des faiblesses qui méritent d'être soulignées. Synopsis L'histoire débute en Transylvanie, où le professeur Charles Baker, spécialiste en histoire médiévale, est interrompu lors d'une conférence par la police roumaine. Trois cadavres mutilés ont été retrouvés, et sa carte de visite figure sur l'un d'eux. Rapidement, il se retrouve au cœur d'une enquête complexe mêlant complots, sociétés secrètes et mystères bibliques. Aux côtés de Christa Wolf, une agent d'Interpol, il se lance dans une quête à travers l'Europe, de la Roumanie à Prague, en passant par Londres, pour découvrir les secrets de la Bible perdue, un artefact légendaire lié à Vlad l'Empaleur et aux origines du mythe de Dracula. Points forts Intrigue complexe et bien construite : L'auteur tisse une toile d'énigmes, de mystères et de révélations qui tiennent le lecteur en haleine. L'histoire est riche en rebondissements et en surprises, avec des révélations qui surgissent au moment où on s'y attend le moins. Univers richement documenté : Bergler intègre habilement des éléments historiques, mythologiques et culturels, offrant au lecteur une immersion dans l'histoire de la Roumanie, de Vlad Tepes à la légende de Dracula. Les références à Kafka, au Golem et aux trois singes japonais ajoutent une profondeur supplémentaire à l'intrigue. Personnages intéressants : Charles Baker, bien que parfois caricatural dans son rôle de héros intellectuel, est un protagoniste attachant. Christa Wolf apporte une dynamique intéressante en tant que partenaire pragmatique et déterminée. Points faibles Rythme inégal : Le roman souffre de longueurs, notamment dans les passages où l'auteur se perd dans des digressions historiques ou philosophiques. Ces moments, bien que parfois intéressants, ralentissent le rythme de l'intrigue et peuvent perdre le lecteur. Complexité excessive : L'accumulation de détails, de références et de sous-intrigues peut rendre la lecture ardue. Certains lecteurs pourraient se sentir submergés par la densité du récit et la multiplicité des informations. Protagoniste parfois agaçant : Charles Baker, avec son arrogance et son attitude de "sauveur", peut agacer par moments. Son comportement peut sembler déconnecté de la réalité et peu réaliste, ce qui nuit à l'immersion du lecteur. Conclusion La Bible perdue est un roman ambitieux qui mêle habilement histoire, mythologie et suspense. Si l'intrigue est captivante et riche en rebondissements, le rythme inégal et la complexité excessive peuvent constituer des obstacles pour certains lecteurs. Néanmoins, pour ceux qui apprécient les thrillers érudits et les récits à multiples facettes, ce roman offre une expérience de lecture enrichissante et stimulante.

Hum #x1f914 roman qui part malheureusement dans tout les sens. Dracula, Excalibur, complot mondial, bible et Gutenberg .... La quatrième partie est celle qui m'a tenu en haleine (jusqu'à parfois presque louper mes correspondances de tram). Pour le reste. Ça se lit . Ni bon ni mauvais. Sans plus en somme