La Cathédrale de la mer : Le livre de Ildefonso Falcones

Dans La Cathédrale de la Mer, l’auteur nous emmène à Barcelone, entre 1320 et 1384, autrement c’est une plongée dans le XIVe siècle qui nous attend. Comme Ken Follet sait si bien le faire, Ilefonso Falcones propose un roman qui se fait littéralement saga, avec toute une série de personnages et d’événements marquants. Retenons Barnet, le père courageux, Arnau l’enfant que la destinée appelle, Joan le fils rejeté, Aledis, Mar, Francesca, etc. Comme dans toute saga historique, les espoirs déçus et les amours contrariées jalonnent les grands moments du XIVe siècle. L’été, j’aime me plonger dans ces pavés historiques, découvrir une époque, suivre la trajectoire des personnages. Ici, cette trajectoire est intimement liée à la construction de la basilique Sainte-Marie-de-la-Mer, érigée par le peuple et pour le peuple, avec l’aide de cette figure centrale qu’est le bastaix, à savoir un homme qui porte gratuitement les pierres nécessaires à la construction. Sans être l’essentiel de l’intrigue, comme dans Les piliers de la terre de Ken Follet, cette église constitue plutôt un arrière-plan, un refuge, une protection pour les personnages. D’abord Arnau, dont on suit le destin marqué dès les premières pages par une plongée saisissante dans le roman. Dès le mariage de son père et de sa mère, j’ai eu envie de découvrir la suite. Ensuite Joan, considéré par Arnau comme un petit frère, est touchant dès son apparition, notamment par la relation qu’il entretient avec sa mère au destin tragique. Au-delà de ces quelques éléments, le roman m’a parfois paru long… les parties historiques prenaient l’air d’exposés des événements sans que j’aie pleinement l’impression d’y participer. Quelques retournements arrivent parfois par un hasard trop heureux pour que je puisse pleinement y croire et certains personnages sont trop stéréotypés à mon goût, notamment les antagonistes. Finalement, j’attendais avec impatience l’année 1348, centrale au XIVe siècle, mais elle est couverte en quelques pages sur un roman de plus de 800 pages. La fin vaut toutefois qu’on poursuive sa lecture puisqu’elle met en place toutes les pièces du puzzle avec un dernier acte aussi saisissant que l’ouverture du roman. Une bonne lecture pour l’été, divertissante, quelques éléments marquants, une basilique qui me restera à l’esprit, et quelques personnages très nuancés qui m’ont beaucoup plus.

Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages. Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier... Depuis la sortie de ce roman d'Ildefonso Falcones en 2008, je me promettais de le lire à chaque passage en librairie. C'est maintenant chose faite ! L'histoire : Bien que le titre évoque une œuvre architecturale, la cathédrale n'est qu'un témoin silencieux qui, au fil de sa construction, accompagne le destin de Bernat Estanyol et de son fils Arnau. Car c'est bien Arnau qui devient rapidement le véritable protagoniste de cette fresque historique. Mais il n'est pas le seul héros : c'est Barcelone elle-même, dans toute sa complexité médiévale, qui nous est racontée. Les points forts : Falcones donne une âme à ses personnages. J'ai adoré Arnau pour sa curiosité et son humanisme, détesté d'autres... L'immersion dans les rues moyenâgeuses de Barcelone est saisissante. L'auteur maîtrise indéniablement son sujet historique. Le point faible : Cette érudition devient parfois pesante. Vers la moitié du livre, j'ai eu l'impression de quitter le roman pour suivre un cours magistral sur l'histoire de la ville et les guerres royales. Je me suis accrochée pendant une centaine de pages, ne voulant pas rester sur ce ressenti mitigé. Le verdict : J'ai bien fait de persévérer ! L'histoire d'Arnau reprend de la force, s'enrichit magnifiquement. Un superbe roman historique qui mérite qu'on lui laisse sa chance, même si certains passages demandent un peu de patience. Pour les amateurs du genre, c'est un incontournable !

Un voyage dans l'Espagne médiévale et plus précisément dans la ville de Barcelone . Nous allons vivre aux côtés d'Arnau Estanyol , fils de paysan L'église de Santa Maria del Mar est un refuge pour Arnau qui n'a pas connu sa mère et la remplace par la vierge de cette petite église en construction. D'ailleurs cet édifice tient un rôle très important tout au long du récit Cette histoire me ramène un peu à Ken Follett et ses bâtisseurs de cathédrales . Histoire passionnante , pleine de tumultes , de trahisons , de haine et d'amour . La Grande Peste , la persécution des Juifs , l'Inquisition l'époque est vraiment " charmante " !!! Des personnages exécrables , les nobles fiers et mauvais jusqu'à vomir , Joanet le frère de Arnau , son épouse Elionor . Et en face de belles âmes notamment Guillem le Maure ( je voyais dans ma tête Morgan Freeman le Maure de Robin des bois ) Il y a quand même pléthore de "bourriques " dans ce livre La condition des femmes exécrable , emmurées car coupables d'adultère , ou bien la nuit de noce de certaines réservée au seigneur et non pas au mari ..........j'avais des envies de cogner en lisant ces lignes........... La bêtise crasse contre les Juifs accusés de tuer des enfants et de manger leurs coeurs , les frapadingues de l'Inquisition dévorés par leur fanatisme religieux ........ 2025 et qu'est ce qui a changé , franchement ..........pas grand chose au fond : toujours des femmes soumises aux diktats de timbrés religieux , ou tuées par leurs maris ...Et les frappés religieux sont toujours là ..... Nous n'évoluons pas , nous commettons sans cesse les mêmes erreurs , nous n'apprenons rien L'Histoire se répète ad vitam aeternam Malgré ces considérations mon voyage à Barcelone fut un très bon moment de lecture . Je vais d'ailleurs chercher d'autres livres de cet auteur .

J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages sont attachants et on vibre avec eux. On va suivre la vie d'Arnau Estanyol laquelle est liée à Santa Maria Del Mar un cathédrale construite par le peuple qui en a financé l'exécution. Mais tout se fait dans la douleur et la vie est très rude à cette époque. Les pauvres sont soumis aux caprices des nobles et du roi, l'inquisition fait trembler tout un chacun. La peste elle ne fait aucune différence. Un grand roman historique.