La Chambre des diablesses : Le livre de Isabelle Duquesnoy

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Une empoisonneuse à la Cour de Louis XIV.

22 février 1680. Après trois jours d'interrogatoire, Catherine Monvoisin, dite la Voisin, redoutable empoisonneuse de Paris est brûlée en place de Grève, sur ordre de Louis XIV. Sa fille Marie-Marguerite, âgée de 21 ans, est arrêtée pour complicité de diablerie et conduite à la prison de Vincennes. Dans l'espoir de sauver sa tête, et parce qu'elle fut l'assistante de sa mère, la jeune fille accepte de livrer par écrit le nom des complices, les recettes de poisons mortels, ainsi que le mode opératoire d'environ 2500 crimes odieux.
Ainsi se raconte le destin de la Voisin, ancienne sage-femme et devineresse, devenue empoisonneuse et tueuse d'enfants pour le compte d'une aristocratie friande de philtres d'amour et de messes noires. Et qui lui commande de faire disparaître indifféremment époux, enfants ou rivaux.

De (auteur) : Isabelle Duquesnoy

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Avec le sérieux du travail d'une historienne, mais empruntant la gouaille grivoise de la "diablesse", elle rend burlesque l'horreur des coulisses de la célèbre Affaire des poisons qui fit chanceler la monarchie. "
Le Figaro Magazine
" Truculent, jubilatoire, effrayant. "
Femme Actuelle
" Isabelle Duquesnoy est la sœur du tant regretté Jean Teulé. "
Le Parisien Week-End
" Jus de ciguë, poudre d'arsenic et décoction de rue fétide pimentent un récit aussi terrifiant que drôle. Entre les faubourgs de Paris et la cour du roi, on plonge avec effroi et fascination dans la folie des ensorceleuses. "
Prima
" II y a du Jean-Baptiste Grenouille, l'anti-héros du Parfum de Patrick Süskind, dans cette Voisin aux actes ignobles. Une parenté renforcée par un sacré talent d'écriture et une langue d'une rare truculence. Un enchantement ! "
Historia

Avis Babelio

mjaubrycoin

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Après "la Pâqueline" mère monstrueuse, voici la Monvoisin qui la dépasse dans la cruauté et l'abjection inspirant à Isabelle Duquesnoy ce récit romancé de la célèbre "affaire des poisons " qui endeuilla le règne de Louis XIV. C'est Marie-Marguerite, la fille de l'empoisonneuse , qui raconte à Mr de la Reynie, les méfaits de sa mère, espérant ainsi adoucir son propre sort et échapper à une peine qu'elle estime ne pas avoir mérité. Depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme a assisté au développement du commerce de sa mère qui est passée de la confection de filtres d'amour à la lecture des lignes de la main jusqu'à la composition de poisons et à l'organisation de messes noires avec sacrifices d'enfants. Catherine Monvoisin a fait fortune et a reçu le tout Paris dans sa maison où elle tenait table ouverte en attendant de se livrer à ses activités secrètes. L'auteur nous présente une femme sans scrupules, au langage grossier, ne respectant rien, dure avec ses proches et impitoyable avec ceux qui avaient recours à ses funestes services. Au fur et à mesure de la progression de ses activités abjectes, l'amusement de voir comment les pires fadaises peuvent servir à l'enrichissement des escrocs, cède la place à l'horreur la plus absolue qui culmine avec le récit du sort réservé aux enfants capturés pour servir de condiment aux potions revendues à prix d'or à une noblesse meurtrière. Je salue le travail de l'historienne qui a su utiliser les matériaux restant à la disposition des chercheurs pour retracer cette terrible affaire qui a conduit à la mise en cause de centaines de personnes mais surtout à la mort de 2.500 enfants dont les corps ont été retrouvés dans le jardin de la Voisin. Il est quand même bon de noter que Mme de Montespan favorite du roi, a échappé à toute condamnation et que les plus titrées des personnes mises en cause n'ont été condamnées qu'à l'exil voire pour les plus coupables au couvent . La narratrice de ce récit horrifique aurait elle pu s'extraire du milieu pernicieux dans lequel elle a grandi ? A t'elle cautionné les pratiques maternelles ou tout au contraire a t'elle été terrorisée par les risques encourus et la responsabilité des crimes qu'elle n'a pas eu la force de dénoncer ? Isabelle Duquesnoy la présente sous un jour indulgent comme une victime de sa mère qui l'a contrainte à participer à son activité démoniaque. On ne saura rien de plus sur cette femme car les sources historiques sont muettes et laissent la place libre à l'interprétation romanesque. Je me demande quand même ce qui peut pousser un auteur à choisir de tels personnages pour ses romans historiques . La lecture de "la Pâqueline" m'avait déjà interpellée, mais ici c'est le dégoût et l'horreur qui ont accompagné ma lecture devant tant d'abjection chez cette femme qui représente le mal absolu. Il faut vraiment avoir l'estomac bien accroché (dans tous les sens du terme) et le quotidien infernal de l'empoisonneuse risque bien de donner des cauchemars. Les sérial killers chers à une certaine littérature d'outre Atlantique ,sont pour la plupart des enfants de choeur face à notre franchouillarde Catherine Monvoisin et à ses multiples complices. Les seuls personnages sympathiques de cette histoire sont les deux chiens Saint Bernard et je me prends à espérer qu'ils ont trouvé une âme charitable pour les recueillir après l'emprisonnement de leur propriétaire !

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mjaubrycoin

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Après "la Pâqueline" mère monstrueuse, voici la Monvoisin qui la dépasse dans la cruauté et l'abjection inspirant à Isabelle Duquesnoy ce récit romancé de la célèbre "affaire des poisons " qui endeuilla le règne de Louis XIV. C'est Marie-Marguerite, la fille de l'empoisonneuse , qui raconte à Mr de la Reynie, les méfaits de sa mère, espérant ainsi adoucir son propre sort et échapper à une peine qu'elle estime ne pas avoir mérité. Depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme a assisté au développement du commerce de sa mère qui est passée de la confection de filtres d'amour à la lecture des lignes de la main jusqu'à la composition de poisons et à l'organisation de messes noires avec sacrifices d'enfants. Catherine Monvoisin a fait fortune et a reçu le tout Paris dans sa maison où elle tenait table ouverte en attendant de se livrer à ses activités secrètes. L'auteur nous présente une femme sans scrupules, au langage grossier, ne respectant rien, dure avec ses proches et impitoyable avec ceux qui avaient recours à ses funestes services. Au fur et à mesure de la progression de ses activités abjectes, l'amusement de voir comment les pires fadaises peuvent servir à l'enrichissement des escrocs, cède la place à l'horreur la plus absolue qui culmine avec le récit du sort réservé aux enfants capturés pour servir de condiment aux potions revendues à prix d'or à une noblesse meurtrière. Je salue le travail de l'historienne qui a su utiliser les matériaux restant à la disposition des chercheurs pour retracer cette terrible affaire qui a conduit à la mise en cause de centaines de personnes mais surtout à la mort de 2.500 enfants dont les corps ont été retrouvés dans le jardin de la Voisin. Il est quand même bon de noter que Mme de Montespan favorite du roi, a échappé à toute condamnation et que les plus titrées des personnes mises en cause n'ont été condamnées qu'à l'exil voire pour les plus coupables au couvent . La narratrice de ce récit horrifique aurait elle pu s'extraire du milieu pernicieux dans lequel elle a grandi ? A t'elle cautionné les pratiques maternelles ou tout au contraire a t'elle été terrorisée par les risques encourus et la responsabilité des crimes qu'elle n'a pas eu la force de dénoncer ? Isabelle Duquesnoy la présente sous un jour indulgent comme une victime de sa mère qui l'a contrainte à participer à son activité démoniaque. On ne saura rien de plus sur cette femme car les sources historiques sont muettes et laissent la place libre à l'interprétation romanesque. Je me demande quand même ce qui peut pousser un auteur à choisir de tels personnages pour ses romans historiques . La lecture de "la Pâqueline" m'avait déjà interpellée, mais ici c'est le dégoût et l'horreur qui ont accompagné ma lecture devant tant d'abjection chez cette femme qui représente le mal absolu. Il faut vraiment avoir l'estomac bien accroché (dans tous les sens du terme) et le quotidien infernal de l'empoisonneuse risque bien de donner des cauchemars. Les sérial killers chers à une certaine littérature d'outre Atlantique ,sont pour la plupart des enfants de choeur face à notre franchouillarde Catherine Monvoisin et à ses multiples complices. Les seuls personnages sympathiques de cette histoire sont les deux chiens Saint Bernard et je me prends à espérer qu'ils ont trouvé une âme charitable pour les recueillir après l'emprisonnement de leur propriétaire !

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vero3nity

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Et bien quelle claque ! Que vous connaissiez ou non ce pan de l'Histoire de France, ce roman va vous plonger jusque dans la noirceur la plus profonde de l'homme (ou de la femme !). L'écriture est soignée, faite pour nous plonger en plein XVIIe siècle. Et nous le sommes. Difficile de lâcher ce livre sans le finir. Difficile de s'en défaire aussi.

vero3nity

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Et bien quelle claque ! Que vous connaissiez ou non ce pan de l'Histoire de France, ce roman va vous plonger jusque dans la noirceur la plus profonde de l'homme (ou de la femme !). L'écriture est soignée, faite pour nous plonger en plein XVIIe siècle. Et nous le sommes. Difficile de lâcher ce livre sans le finir. Difficile de s'en défaire aussi.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Historique
  • EAN
    9782266337458
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Isabelle Duquesnoy

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9,30 € Poche 448 pages