La conjuration des imbéciles : Le livre de John Kennedy Toole

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À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C'est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre... Chef-d'œuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d'un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.

" On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits. "
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles

Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Jean-Pierre Carasso
Préface de Walker Percy


De (auteur) : John Kennedy Toole
Traduit par : Jean-Pierre Carasso
Préface de : Walker Percy

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Expérience de lecture

Avis Babelio

unalibertad67

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 jours

Comment ce livre n'a pu trouvé aussi longtemps preneur... ici nous avons droit à une belle brochette de personnages assez dérangé qui par de drôles d'aventure se retrouve tourner autour d'un publier central le fameux Ignatus qui est lui même assez déaxé. Ce livre est à lire absolument

bastienpellet

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Il faudrait que je retienne le mot de chef d'oeuvre car à trop encenser une oeuvre il est bien connu qu'on la gâche à son prochain, toutefois retenir ce mot concernant le roman La conjuration des imbéciles me semble difficile. L'écrire, ce roman, aura dû servir d'exutoire à un être humain qui n'en pouvait mais de la fatuité de ses contemporains. L'histoire retient facilement l'attention, les pages défilent sans effort – merci la traduction en français, réussie. le propos est grinçant, cocasse, cinglant, drôle, dramatique, tragique, foutraque. L'on dit de Baudelaire qu'il a su comprendre la misère de l'homme moderne. Kennedy Toole a su nous plonger dans la misère de l'homme contemporain. Une lecture salutaire, un roman de jais, soit d'une obscure brillance. L'on ne doit le comparer ni à Dostoïevski, ni à Robert Musil alors disons que les trois forment un gruppetto cohérent de remise en question de ce qui fait notre humanité aujourd'hui. être-pour-soi-seul, ou se croyant tel. Comment mener sa barque parmi celles et ceux qui ne croient plus tellement en quoi que ce soit ?

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DewinterMilady

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Mais j’ai adoré ! Quel livre ! C’est une pépite comme on en trouve peu : un ovni littéraire, un feu d’artifice de mauvais esprit, une fresque humaine grotesque et magnifique. Et dire que John Kennedy Toole n’a jamais vu le succès de son roman : rejeté de son vivant, il s’est suicidé à 31 ans. C’est sa mère, des années plus tard, qui a harcelé un professeur jusqu’à ce qu’il le lise. Et là : révélation. Prix Pulitzer posthume. Roman culte. Un destin à la hauteur de son héros : tragique, absurde, inoubliable. [masquer]« Mon dieu, mon dieu », gémit Ignatius Reilly. « Quelle horreur. Quelle incompétence. Ce que vous me proposez là n’est rien d’autre que l’inquisition. L’autoritarisme le plus éhonté. Je vois bien que vous êtes un de ces fonctionnaires incultes, abrutis par les séries télévisées et les sodas. »Ignatius, vêtu de sa célèbre casquette verte de chasse, hurle au scandale parce qu’un policier ose lui demander ce qu’il fait dans la rue. C’est ça, tout au long du roman : un personnage qui se vit en martyr intellectuel, constamment persécuté par une société selon lui décadente. Son grand drame ? Le monde ne reconnaît pas son génie. Même si le roman est féroce, il reste profondément humain. On sent derrière la moquerie une certaine tendresse pour ces ratés de la vie qui cherchent leur place dans un monde absurde. La relation entre Ignatius et sa mère, oscillant entre amour, dépendance et agacement , Les lettres qu’Ignatius échange avec Myrna Minkoff, une militante progressiste qu’il déteste autant qu’il désire, sont des petits bijoux de mauvaise foi et de ridicule intellectuel, chaque personnage secondaire , du policier zélé à la propriétaire de bar déjantée , incarne une facette caricaturale mais réaliste de l’Amérique, ce qui donne une galerie humaine aussi drôle que grinçante.[/masquer]

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diadd

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Chaque personnage représente une forme de bêtise, l’auteur nous propose donc un spectre large et varié de l’imbécilité humaine. L’auteur arrive facilement à tourner en dérision des comportements qui nous agaceraient au plus profond dans la vie réelle, nous invitant ainsi davantage à rire qu’à nous indigner. Cela permet donc de proposer une lecture légère mais non pas dénuée d’engagement et de prise de position. Détail qui a eu son importance dans ma lecture, l’histoire prend place dans une Nouvelle-Orléans particulièrement bien décrite qui offre un décor et un contexte agréable à visualiser. Petit bémol simplement sur certaines longueurs qui procurent parfois le sentiment de stagner dans l’histoire. Je conseille tout de même de s’accrocher et d’insister car c’est à la fin de la lecture que nous pouvons apprécier et comprendre ces longueurs.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264034885
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

John Kennedy Toole

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