La dame en blanc : Le livre de Wilkie Collins

Une fois n'est pas coutume, j'ai particulièrement aimé le début du roman et un peu moins la seconde partie. La tension qu'a réussi à créer l'auteur est particulièrement poignante, on sent qu'il va se passer quelque chose mais jusqu'au dernier moment on ne sait pas quoi. Si effectivement, il s'agit du premier roman moderne du genre, je dois dire que c'est incroyable. Cette tension si précieuse va retomber par la suite et le roman perdre un peu en intensité. Dans tous les cas, je trouve qu'il n'a pas pris une ride et j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Voilà que ma PAL vient de s'allonger longuement avec d'autres livres de cet auteur !

Une fois n'est pas coutume, j'ai particulièrement aimé le début du roman et un peu moins la seconde partie. La tension qu'a réussi à créer l'auteur est particulièrement poignante, on sent qu'il va se passer quelque chose mais jusqu'au dernier moment on ne sait pas quoi. Si effectivement, il s'agit du premier roman moderne du genre, je dois dire que c'est incroyable. Cette tension si précieuse va retomber par la suite et le roman perdre un peu en intensité. Dans tous les cas, je trouve qu'il n'a pas pris une ride et j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Voilà que ma PAL vient de s'allonger longuement avec d'autres livres de cet auteur !

Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'apprête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland. Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger... Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu'il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'un présage funeste... Dans ce roman, considéré comme son chef-d'oeuvre, Wilkie Collins met en scène, entre Londres et la campagne anglaise, une énigme victorienne des plus mystérieuses. Publié ici en version intégrale, ce grand frisson fascinait Borges et rendit Dickens ivre de jalousie. Suspense, pièges retors, terreurs intimes et scènes inconvenantes, rien ne manque à ce chef-d'œuvre populaire où des gens irréprochables se livrent, une fois les portes closes, aux pires abjections. Vertus publiques, vices privés ! Rien de tel que la précision toute hitchcockienne des narrateurs pour que le lecteur ne puisse plus dormir... Excellent.

Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'apprête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland. Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger... Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu'il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'un présage funeste... Dans ce roman, considéré comme son chef-d'oeuvre, Wilkie Collins met en scène, entre Londres et la campagne anglaise, une énigme victorienne des plus mystérieuses. Publié ici en version intégrale, ce grand frisson fascinait Borges et rendit Dickens ivre de jalousie. Suspense, pièges retors, terreurs intimes et scènes inconvenantes, rien ne manque à ce chef-d'œuvre populaire où des gens irréprochables se livrent, une fois les portes closes, aux pires abjections. Vertus publiques, vices privés ! Rien de tel que la précision toute hitchcockienne des narrateurs pour que le lecteur ne puisse plus dormir... Excellent.