La Maison noire : Le livre de Yûsuke Kishi

Suite au succès de La Leçon du Mal, les éditions Belfond (pour la version broché) et 10/18 (pour celle de poche) éditent un autre roman de Yusuke Kishi qui lui est antérieur, La Maison Noire. Kishi n’est déjà plus salarié de Asashi Life Insurance lorsqu’il écrit ce deuxième roman. Puisant dans son parcours personnel la matière de sa fiction, il fait de son personnage principal, Shinji Wakatsuki, un jeune agent d’assurance dont la tâche consiste à traquer les irrégularités dans les déclarations des contractants. Un jour, il est appelé au domicile des Komoda afin de régulariser leur situation. Là-bas, dans cette maison miteuse, il découvre avec effroi le corps inanimé de leur fils, pendu au bout d’une corde. Alors que les circonstances de ce décès indique un suicide, Wakatsuki suspecte une macabre mise en scène du beau père pour percevoir l’argent de l’assurance vie du petit garçon. Un soupçon qui se transforme en obsession chez l’agent d’assurance alors confronté aux multiples ajournements du dossier et aux relances quotidiennes du beau père. La narration de Yusuke Kishi se montre quant à elle à l’avenant de cette lenteur administrative, ménageant ses effets dont il retarde leur arrivée en tirant parfois trop à la ligne lorsque ses personnages se répandent en didactiques tirades sur la psychologie criminelle. Si La Maison Noire porte donc les marques d’une œuvre de jeunesse (la tournure des fins de chapitre, encore très scolaire), le plaisir de lecture est présent et la patience du lecteur récompensé par un double final extrêmement tendu et violent.

Le premier roman de Yusuke Kishi « La leçon du mal » m’avait déjà bousculé. Avec « La maison noire », son deuxième roman, l’auteur va encore plus loin dans la noirceur de l’âme humaine. Shintoïste Wakatsuki est agent d’assurance, chargé de définir le bien fondé du paiement de l’assurance vie d’assurés accidentes ou décédés. À cette occasion, il découvre que certifiées n’hésitent pas à commettre le pire pour toucher la prime d’assurance. Employé modèle, il fera tout pour faire la lumière sur ces pseudos accidents. Tout au long de ces 300 pages, on monte graduellement dans la noirceur, j’ai même crû à un moment de pas pouvoir aller au bout. Mais j’ai été néanmoins emportée. Âme sensible s’abstenir, l’humanité est rude et est une valeur inconnue chez certains. Plus fouillé psychologiquement que le premier opus, ici les caractères sont creusés quitte à révéler des vérités dérangeantes. Je ne regrette pas ma lecture car l’auteur sait y faire pour nous appâter et voir se progression en seulement deux romans est impressionnant. Même s’il va me falloir maintenant un temps de digestion et une lecture doudou, je recommande ce livre. Bonne lecture!

La Maison Noire écrit par Yûsuke Kishi Un agent d’assurances Japonais à la vie bien rangée va se trouver pris dans le filet d’un scénario diabolique élaboré par un esprit psychopathe. Ce roman est un thriller psychologique exhalant. J’ai immédiatement été happée par la trame très addictive. Je n’ai rien pu lâché jusqu’à la fin. L’histoire est particulièrement terrifiante. J’ai eu vraiment très peur. Car l’ensemble est aussi vénéneux qu’un poison. Mais, impossible de s’arrêter. Pourtant, j’en ai lu des bouquins de ce genre. Pourtant, celui-là m’a eu. Je n’ai rien vu venir ! Édition 10/18 - En librairie le 06 mars 2025 - 9,20 €.

Après la leçon du mal, j’ai bien entendu craqué pour la maison noire de Yusuke Kishi. Cette fois on accompagne Shinji Wakatsuki, employé dans un cabinet d’assurance privé. Le sens éthique de Wakatsuki va être mis à rude épreuve, quand il découvrira la bassesse humaine lorsqu’il s’agit d’argent. Tout commence par une enquête banale, puis se rajoute peu à peu une étude de la psychologie humaine . Wakatsuki se retrouve confronté à une personne imprévisible, prête à tout pour arriver à ses fins et des plus tenace. Cela rend cette lecture passionnante et terrifiante à la fois.