La Nuit des clowns : Le livre de Adam Cesare

Magnifique livre, pleins de morts tués de façon amusante pour un final dont l'issue nétait pas celle que je pensais. Des clowns tueurs. Vraiment sympa un bon moment de lecture pendant la nuit de boulot. bon auteur, hâte de lire d'autres oeuvres de celui-ci.

Quinn et son père s'installent à Kettle Spring pour fuir un passé douloureux et refaire leur vie dans une petite ville paisible. Sauf que pour la tranquillité on repassera parce qu'il y a clairement deux clans en ville : les jeunes qui font le fête et defient l'autorité et les autres qui défendent le "c'était-mieux-avant" et quun clown tueur decide de prendre part au conflit. Ce savais exactement ce que j'allais lire et je n'ai pas été déçue. Une petite ville perdue au milieu des champs de maïs, une bande de jeunes plus préoccupés par les réseaux sociaux qu'autre chose, un clown tueur et du sang, beaucoup de sang! Alors oui, l'histoire est cousue de fil blanc, les personnages sont archétypaux, le twist est prévisible... mais n'est-ce pas ce qu'on attend d'un bon slasher? L'auteur y va à fond dans le cliché et c'est cette écriture décomplexée qui m'a fait passer un bon moment.

(Ouvrage lu en VO) Quinn Maybrook et son père fuient Philadelphie pour la petite ville rurale de Kettle Springs. Au milieu des champs de maïs, ils espèrent se reconstruire après le décès subit de la mère de Quinn. En arrivant, la jeune fille rencontre rapidement un nouveau groupe d’amis, Ronnie, Matt, Janet et Cole, tous populaires, et tous accros aux réseaux sociaux. Pour tromper l’ennui de la vie à Kettle Springs, les adolescents se tournent en effet vers YouTube, où ils filment notamment les sales blagues qu’ils jouent aux adultes qui les entourent, et se moquent à foison de Frendo, la mascotte locale dont le visage clownesque s’affiche partout en ville. Jusqu’au jour où, lors d’une soirée clandestine, Frendo prend vie et commence à semer une piste de cadavres… J’avais beaucoup d’attentes sur ce livre, que j’ai vu passer un nombre incalculable de fois sur les réseaux, notamment anglophones. J’avais l’impression que Adam Cesare allait donner une seconde vie au clown tueur, profondément marqué par le Ça de Stephen King. Je m’attendais à du gore, du slasher, un brin de surnaturel. Le Terrifier du monde du livre. J’ai eu un slasher qui m’est presque tombé des mains plusieurs fois. J’ai même bien failli ne pas le finir, et c’est juste le fait d’être arrivé à presque 100 pages de la fin qui m’a poussé à aller jusqu’au bout. La narration n’est pas mauvaise, mais l’envie de coller au rythme d’un slasher au cinéma rend l’ensemble brouillon, et j’ai souvent peiné à comprendre ce qu’il se passait dans les scènes d’action. Les raisons pour lesquelles les meurtres sont déclenchés sont quant à elles basiques, et peu originales. Bref, ce n’est pas un coup de cœur pour moi.

À première vue on a l’impression qu’on va découvrir une histoire assez simple (bon ok pas vu la couverture) mais finalement j’ai eu l’impression d’être plongée en plein dans un épisode d’un Américain Nightmare. Sanglant à souhait, c’était sympa à découvrir. Quinn s’est révélée beaucoup plus coriace et forte qu’elle ne le laisse paraître au départ. Les scènes s’enchaînent et on se demande quand toute cette boucherie va s’arrêter. Une fin qui donne envie de découvrir la suite.