Là où les souvenirs se révèlent : Le livre de Delphine Giraud

Là où les souvenirs se révèlent est le premier roman que je lis de Delphine Giraud, et ce ne sera clairement pas le dernier. Si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début, tout s’est rapidement mis en place, et j’ai été emportée par cette intrigue faite de secrets de famille, de reconstruction personnelle et de quête d’identité. Le roman est très agréable à lire grâce à une narration rythmée, soutenue par de nombreux dialogues et des chapitres courts. Cela rend la lecture fluide, presque addictive, et on s’attache progressivement aux personnages, à leurs blessures, à leurs silences. J’ai particulièrement aimé la révélation finale. Même si je m’en doutais un peu, cela n’a en rien gâché mon plaisir. Au contraire, j’aurais aimé quelques chapitres de plus pour rester encore un peu avec eux. Une lecture sensible, bien menée, qui donne envie de plonger dans d’autres romans de l’autrice.

Là où les souvenirs se révèlent est le premier roman que je lis de Delphine Giraud, et ce ne sera clairement pas le dernier. Si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début, tout s’est rapidement mis en place, et j’ai été emportée par cette intrigue faite de secrets de famille, de reconstruction personnelle et de quête d’identité. Le roman est très agréable à lire grâce à une narration rythmée, soutenue par de nombreux dialogues et des chapitres courts. Cela rend la lecture fluide, presque addictive, et on s’attache progressivement aux personnages, à leurs blessures, à leurs silences. J’ai particulièrement aimé la révélation finale. Même si je m’en doutais un peu, cela n’a en rien gâché mon plaisir. Au contraire, j’aurais aimé quelques chapitres de plus pour rester encore un peu avec eux. Une lecture sensible, bien menée, qui donne envie de plonger dans d’autres romans de l’autrice.

Thomas, professeur des écoles, apprend le suicide d'une de ses anciennes élèves. Cette nouvelle le fige, au sens propre, et il n'a d'autre choix que de retourner en Bretagne où son père pourra s'occuper de lui le temps de sa convalescence. Aussitôt, des souvenirs de sa mère, dont la mort n'a jamais été vraiment élucidée, lui reviennent en mémoire. Chacun, de son père aux vieilles commères du village, a des hypothèses. Thomas, aidé de sa cousine Anne-So, s'apprête à démêler de lourds secrets de famille. Il rencontre aussi la jolie Yasmine, mère d'un enfant autiste, qui ne le laisse pas indifférent, lui l'éternel célibataire. Chaque nouveau personnage, n'oublions pas le vieil entraîneur sportif acariâtre, ajoute une couche à cette intrigue, risquant parfois l'étouffement mortel. Ah oui, on est dans un éco village aussi. Construit dans l'ancienne propriété des grands-parents de Thomas qui l'ont vendue à la mort de leur fille. Le lecteur est assez vite mis sur la voie, bien avant le narrateur, ce qui ajoute à cette impression d'indigestion et d'intrigue cousue de fil blanc avec des procédés narratifs parfois un peu gros. La lecture reste agréable et accompagne aisément un moment où les neurones ont besoin de repos.

Thomas, professeur des écoles, apprend le suicide d'une de ses anciennes élèves. Cette nouvelle le fige, au sens propre, et il n'a d'autre choix que de retourner en Bretagne où son père pourra s'occuper de lui le temps de sa convalescence. Aussitôt, des souvenirs de sa mère, dont la mort n'a jamais été vraiment élucidée, lui reviennent en mémoire. Chacun, de son père aux vieilles commères du village, a des hypothèses. Thomas, aidé de sa cousine Anne-So, s'apprête à démêler de lourds secrets de famille. Il rencontre aussi la jolie Yasmine, mère d'un enfant autiste, qui ne le laisse pas indifférent, lui l'éternel célibataire. Chaque nouveau personnage, n'oublions pas le vieil entraîneur sportif acariâtre, ajoute une couche à cette intrigue, risquant parfois l'étouffement mortel. Ah oui, on est dans un éco village aussi. Construit dans l'ancienne propriété des grands-parents de Thomas qui l'ont vendue à la mort de leur fille. Le lecteur est assez vite mis sur la voie, bien avant le narrateur, ce qui ajoute à cette impression d'indigestion et d'intrigue cousue de fil blanc avec des procédés narratifs parfois un peu gros. La lecture reste agréable et accompagne aisément un moment où les neurones ont besoin de repos.