La petite fille du phare : Le livre de Christophe Ferré

Morgane et Elouan, les parents de la très jeune Gaela et d’Arthur ne se sont absentés que quelques heures. Cette discussion dans ce bar aura suffit à faciliter l’enlèvement du nourrisson, malgré la surveillance de son frère. Les gendarmes sont aussitôt sollicités et une alerte enlèvement mise en œuvre. Le bébé reste introuvable. Les parents sont interrogés et comme dans beaucoup de cas similaires, considérés comme premiers suspects. Tout va être passé au peigne fin. Leur vie commune, leurs infidélités, leurs emplois du temps… tout. Plus le temps passe, plus les chances de retrouver Gaela s’amenuisent. Pourtant l’impensable se produit, la petite est rendue à ses parents. Et une nouvelle enquête commence. Le juge Ornano est tenace et ne va pas enquêter à charge, mais tenter de tout prouver et de fouiller dans les moindres détails. Il sait d’instinct qu’on lui cache des choses. Reste à savoir pourquoi. Et il ne va pas être déçu. Cette famille n’est pas aussi soudée qu’il n’y parait et la vérité va dépasser l’entendement. La mère, le père, le frère et tous ceux qui gravitent autour de cette famille n’ont pas tout dit. Reste à démêler le vrai du faux et résoudre le mystère de cette disparition. Un roman très addictif. A peine commencé et déjà terminé. Les chapitres sont courts. En commençant le roman on se dit que plus de 600 pages pour une disparition cela fait beaucoup, mais le récit est bien mené et les rebondissements nombreux. L’intrigue avance vite et la part sombre des personnages se dévoile petit à petit. La petite Gaela est au cœur d’une intrigue qui va en laisser plus d’un pantois. Bravo !

Le temps d'une soirée dans un pub tout proche de leur villa située sur la côte de granit rose de Ploumanac'h, Morgane et Elouan ont laissé la garde de leur fille de 10 jours, Gaela, à son frère adolescent, Arthur. Mais au retour, un berceau vide les attend. Aucune trace d'effraction, pas de demande de rançon. À la douleur de la disparition, s'ajoute la violence du soupçon de la gendarmerie. Morgane est une mère déjà éprouvée par la perte d'un enfant, Elouan, un père souvent absent… Une atmosphère entre angoisse et fausses réjouissances face à cette scène s’écoulant dans un bar,couple heureux, couple de menteurs. Au début de leur discussion, on distingue déjà les craquelures du couple. Un doute s’installe mais pas à la hauteur des révélations qui vont jalonner le roman. Les pistes sont nombreuses, croissent au fil des pages. Une impression de patauger, d’être balayé par les vents. Une intrigue qui ne sort pas des sentiers du thriller, mais la plume de l’auteur, et cette focalisation sur la mère apportent l’originalité nécessaire au récit. Bonne lecture plaisante.

Genre : Thriller Avis : LABYRINTHIQUE Format : Broché Quand un livre vous donne envie d’accuser une mère… Ploumanac’h en Bretagne, Morgane et Elouan ont laissé Gaela, dix jours, seule avec son frère adolescent. Quand ils rentrent, ils trouvent un berceau vide. Les pistes se multiplient mais le bébé n’est pas retrouvé. C’est l’enfer dans la maison et les secrets pèsent sur tous. Peuvent-ils tuer un enfant ? J’ai mis un avis avec un adjectif tarabiscoté car ma lecture a été ressentie comme telle : à force de suspecter tout le monde, on tourne en rond. C’est pour cela que le final est époustouflant car il était bien caché dans l’un des secrets qui n’avait jamais attiré l’attention. Tourner en rond ne veut pas dire ne pas avancer et trouver un nouvel indice qui tourne toujours autour de la même personne : la mère ! Omniprésente, Morgane nous donne du fil à retordre : la plaindre ou la vilipender ? La peinture a bon dos pour expliquer toutes les promenades qu’elle fait en bord de mer… Oui la mer, la côte bretonne, les îles, le château de Costaeres, le sentier des douaniers, nous y somme de jour comme de nuit. Nous allons aussi boire du cidre de Huelgoat ou un whisky des Highlands à la tourbe, et déguster une morue à l’armoricaine. Ce policier est aux couleurs bretonnes et c’est l’un de mes plaisirs de lecture. Il y a de nombreuses conversations entre les personnages mais ce sont souvent les mêmes questions. Comme pour l’enquête, il n’y a pas beaucoup d’air à trouver et l’atmosphère devient assez irrespirable quand les suspects sont aussi nombreux. Le folklore breton est mis à l’honner avec la passion d’Elouan : les coiffes. Le mystère est aussi épais que le granit qui règne en maître absolu sur ce bout de terre ; c’est excitant de comprendre que l’on n’aura la réponse qu’à la toute fin. Je remercie l’éditeur Mon Poche et Virginie pour le service presse de « La petite fille du phare » de Christophe Ferré.

J’ai trouvé ce livre, mis en évidence, dans une bibliothèque. La couverture m’a directement attirée sans raison spécifique. Une fois qu’on commence à lire ce roman, c’est très difficile de s’arrêter. Le suspens est absolu… Bref, j’ai dévoré ce livre.