La petite princesse : Le livre de Frances Hodgson Burnett

Princesse Sarah, ou le dessin animé qui m'a marquée quand j'étais petite. Je me souviens de cette pauvre petite Sarah qui se faisait maltraitée par Madame Mangin, qui était si résiliente et passive, si gentille et patiente. J'avais lu La petite princesse il y a des années, curieuse de découvrir la Sara d'origine et ai relu ce classique lors de la réédition de chez Flammarion. Critique littéraire à part, je regrette la qualité quelque peu à revoir de cette nouvelle édition Flammarion, qui est très en dessous de ce que j'attendais en terme de qualité. Le texte parfois mal ponctué, les fautes de frappe m'ont parfois sortis de ma lecture. La petite princesse, c'est une histoire intemporelle sur la bonté, l'espoir, le courage, une critique également de l'Angleterre du 19ème siècle, avec ses différences sociales, sa misère omniprésente, ses enfants maltraités et exploités, le pouvoir de l'argent. Sara, 7 ans, arrive des Indes pour rejoindre la pension de Miss Minchin, à Londres. Traitée en petite princesse, Sara reste du moins fidèle à elle-même et se fait l'amie des oubliées et des mal-aimées. Cependant, le jour où son père meurt et perd toute sa fortune, la vie de Sara bascule. Oubliez donc la gentille petite Sarah du dessin animé, Sara est une petite fille piquante, intelligente mais aussi forte d'une force d'opposition qui manque à son homonyme animé. Face à Miss Minchin, qui représente un modèle de cupidité et d'idiote cruauté, Sara se présente en combattante de l'injustice, plus adulte que l'adulte lui-même, dérangeant les idées reçues. Face à l'adversité, elle ne saurait fléchir, du moins pas en face, car Sara reste une petite fille avec ses travers. Alors parfois le désespoir la gagne, parfois la rage la prend mais cela la rend tellement humaine, bien moins lisse que ce qu'elle pourrait paraître au début du récit. J'ai aimé également son rapport à la richesse, à la chance de sa naissance face à Becky, la petite femme de chambre, quasiment du même âge et si mal née. C'est un livre pour tous les âges, véritable classique de la littérature anglaise, qu'il est bon de lire et relire pour se souvenir de sa chance, tourner son coeur vers autrui, se souvenir d'être fort, résilient mais de ne jamais fléchir face à l'injustice. Une très belle relecture !

J'ai découvert sur youtube lors d'une vidéo bilan lecture que le dessin animé qui m'avait tant faite pleurer enfant et tant émerveillée était tiré d'un roman. J’ai ensuite raccroché tous les wagons et vu que Frances H. Burnett est également l’autrice du Petit lord Fauntleroy, roman que j'ai lu et relu quand j'étais enfant... Il est de ceux que je garde précieusement dans ma bibliothèque et il sera désormais accompagné de la Petite Princesse. Quel plaisir de plonger dans cette histoire, de redécouvrir la si douce Sara Crewe... Tout y est, sauf son cocher... On retrouve l’acariâtre Miss Minchin, la fragile Becky, Lottie la pleureuse… Un roman qui a le goût de mon enfance... Un très beau roman jeunesse avec une portée romanesque et une vraie qualité littéraire. C’est une lecture délicieuse, un moment cocooning avec un soupçon de magie. Certes, c’est parfois daté mais il y a des messages et valeurs qui sont (ou devraient être) toujours d’actualité... D'autres sont à remettre dans le contexte d'une époque

Voici un autre roman de mon enfance, que j’ai surtout regardé en dessin animé et que j’ai adoré. Princesse Sara m’a touché. Et redécouvrir son histoire dans ce livre m’a vraiment fait plaisir. Sara est tellement tellement douce et gentille. Elle a un cœur énorme et est juste. Intelligente et mature, elle a des pensées plus grande qu’elle. Elle a beau venir de l’aristocratie, elle est loin d’être hautaine et imbue d’elle même. Au contraire Sara est plutôt modeste et empathique. Très positive, elle ne laisse pas les difficultés de la vie miner son moral. Elle s’accroche trouve du positif en tout et je trouve ça remarquable. Un roman qui suit Sara dans une école pour jeune fille. Son statut change au fil de l’histoire, l’adversité se présentant à elle au fil du temps. Mais Sara est résiliante et douce, le bonheur est forcément au bout du chemin pour elle, c’est impossible autrement. Amélia est un cœur et Miss Minchin un dragon… Petit cœur sur Becky. #119812;#119847; #119835;#119851;#119838;#119839; : Un doux souvenir. Lire de livre c’est comme revoir le dessin animé au complet. Ça me rend nostalgique. Une histoire de résilience, de bonté même quand tout est noir. Tendre la main n’a jamais été aussi beau.

Enfin je connais la fin de l’histoire de Princesse Sarah, ce dessin-animé que j’aimais tant quand j’étais petite. C’est la seule bonne nouvelles car le roman n’est pas très agréable à lire tant par le style que par le rythme. Mon plaisir a été d’avoir une foison d’images mentales du dessin-animé pendant ma lecture.