La petite ritournelle de l'horreur : Le livre de Cécile Cabanac

"La petite ritournelle de l'horreur" de @cecilecabanac aux Pocket . Je découvre la plume de Cécile CABANAC avec cette lecture ! J'ai apprécié ce roman. Et même si j'ai fait preuve d'impatience à un moment donné parce que je voulais connaitre le fin mot de l'histoire, je pense que c'est ce que souhaitait provoquer l'autrice !! De l'impatience ... Autrement dit, du suspense ... Et un sacré suspense !! . Dans ce roman, j'ai fait la connaissance de la commandant Virginie SEVRAN et de son équipe de choc ! Une super équipe ! En même temps, je pense qu'il faut être une équipe en "béton" pour faire face à l'enquête qu'ils devront résoudre ... . En effet, lorsque le nouveau propriétaire d'une maison décide de faire quelques travaux avant d'emménager avec sa famille, et qu'il découvre un corps d'enfant emmuré dans sa maison, l'enquête s'annonce difficile ... d'autant que les enquêteurs ne sont pas au bout de leur peine, lorsque d'autres corps d'enfants sont mis à jour ! . Qui sont ces enfants ? Pour quelles raisons ont-ils été tués et cachés dans les murs de cette maison ? . Qui sont les Duflot ? Ce couple d'anciens propriétaires qui accueillaient des enfants de l'assistance publique, mais qui n'étaient pas suspectés malgré les déclarations inquiétantes des enfants ? Et pourquoi les paroles de ces derniers n'ont jamais été écoutées, ni inquiété personne ? . Lorsque les langues se délient enfin, le plus improbable, le plus innommable surgit, laissant les enquêteurs... et le lecteur sans voix ! Les secrets bien cachés sont dévoilés au grand jour ! . J'ai beaucoup apprécié l'alternance des chapitres permettant à chacun des personnages de s'exprimer et de proposer son point de vue, laissant planer le suspense ... . J'ai aimé la montée en tension qui va crescendo et la fin qui s'accélère avec les révélations ! . Les dernières pages m'ont coûté quelques larmes, mais c'est ce que j'aime dans les romans ... les émotions qui surgissent de nulle part, sans demander leur reste !! . Pour résumer : un bon thriller qui regroupe tous les ingrédients pour faire passer au lecteur, un très bon moment de lecture !

Le livre porte très bien son titre. Plus on avance, plus l'histoire devient horrible. J'ai beaucoup de mal avec les livres dont les victimes sont des enfants. Je n'ai pas pu m'empêcher de le lire jusqu'au bout, sans doute un désir que les méchants soient châtiés, dans une espèce de justice immanente que seule peut procurer la lecture d'une roman policier, contrairement à la vraie vie. Maintenant qu'il est terminé je vais m'empresser de l'oublier.

Pio Achenza effectue des travaux dans la maison qu'il vient d'acheter lorsqu'en démolissant un mur, il découvre un corps, une jeune fille emmurée. Il appelle immédiatement la police qui va retrouver deux nouveaux corps d'adolescents dans cette bâtisse que la presse va rapidement baptisée : la "maison de l'horreur". Assez rapidement, un lien est établi : les anciens propriétaires de la maison étaient famille d'accueil de la DDASS. L'équipe de l'enquêtrice Virginie Sevran va tirer ce fil et découvrir que le surnom de cette habitation n'est pas exagéré.... Tout ce que l'on aime dans les thrillers se retrouvent dans ce roman : frissons, suspense, démence, immoralité, rien ne nous est épargné. Grâce à une écriture fluide et à une construction maîtrisée, le résultat est d’une efficacité terrible. « La petite ritournelle de l’horreur » fait partie de ces polars marquants dont on se souvient longtemps après la fermeture.

C’est le premier livre de l’auteure que je lis et j’étais ravie d’enfin la découvrir . A force de voir passer beaucoup de ses livres sur le booksta, il était temps ! J’ai beaucoup aimé cette lecture ainsi que l’histoire elle est terrifiante, et fait froid dans le dos. Personnellement, j’ai trouvé cette histoire glaçante car elle touche aux enfants. À travers cette enquête, l’autrice met également en avant l’un des fléaux de notre société : les violences faites aux enfants et la manière dont certains organismes ferment les yeux. J’ai trouvé l’écriture fluide, l’histoire prenante et on a qu’une hâte c’est de reconstituer le puzzle de cette maison de l’horreur. J’avoue j’ai tout de même dû m’accrocher car il y a beaucoup de personnages et beaucoup de points de vue différents. J’ai hâte de découvrir d’autres livres de Cecile Cabanac car elle m’a convaincu avec cette première lecture !