La pierre de sang : Le livre de Paul Doherty

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Rappel des 10 épisodes précédents, publiés entre 2000 et 2007 et signé Paul Harding :
Edouard III se meurt. Son fils, le légendaire Prince Noir l'a de peu précédé dans la tombe, obligeant Richard, jeune roi de 10 ans, à partager le pouvoir avec Jean de Gand, duc de Lancastre. Athelstan, jeune religieux anglais passionné d'astronomie, science mal acceptée par les instances religieuses, décide un jour de suivre son frère parti en guerre contre les Français. La mort de ce dernier et les horreurs du conflit lui feront vite ravaler ses rêves de gloire et de grandeur, et il retourne en Angleterre auprès de son ordre, les frères noirs dominicains. Il doit quitter les riches bibliothèques où il adorait étudier pour rejoindre la miséreuse paroisse de Southwark dont il devient le prêtre. Mais il devra aussi faire avec le secrétaire du Coroner royal de Londres, le coléreux John Cranston, qui l'oblige à renouer avec l'horreur et les crimes qu'il croyait avoir définitivement laissés en France. À l'heure ou la royauté se cherche, entre intrigues et complots de Cour, dans un pays empêtré dans une guerre permanente, Athelstan et Cranston, au sein d'un Londres de la fin du XIVe siècle, nous offrent un excitant duo d'équilibriste où chaque pas manque de les faire tomber dans les bas-fonds de l'âme humaine.


Résumé de La Pierre de sang
Décembre, 1380. Lorsque le cadavre de Sir Robert Kilverby est découvert dans une pièce fermée à clé, Frère Athelstan est appelé pour aider le coroner du roi dans son enquête. Car Sir Robert avait en sa possession une relique inestimable, une pierre de sang sacrée, qui a maintenant disparu. Sir Robert est-il mort d'une cause naturelle ou a-t-il été assassiné ? Athelstan se montre sceptique vis-à-vis des rumeurs de malédiction qui plane sur Sir Robert, mais quand il découvre qu'un deuxième soldat a été horriblement assassiné dans la même nuit, les rumeurs ne semblent plus si farfelues...

Série " Frère Athelstan " de Paul Harding
LA GALERIE DU ROSSIGNOL, n° 3167 ; LE DONJON DU BOURREAU, n° 3218 ; SACRILÈGE À BLACKFRIARS, n° 3226 ; LA COLÈRE DE DIEU, n° 3336 ; LE FANAL DE LA MORT, n° 3340 ; LE REPAIRE DES CORBEAUX, n° 3531 ; LE JEU DE L'ASSASSIN, n° 3666 ; LA CHAMBRE DU DIABLE, n° 3842 ; L'AUBERGE DU PARADIS, n° 3973 ; LA TAVERNE AUX OUBLIÉS, n° 3998

De (auteur) : Paul Doherty
Traduit par : Christiane Poussier, Nelly Markovic

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Expérience de lecture

Avis Babelio

zakfm

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Le Londres du XIV° siècle nous saute au visage grâce aux descriptions réalistes de Paul Doherty. C'est d'ailleurs un objectif qu'il se donne à chacun de ses romans. L'inconvénient en est quelques longueurs qui essaient de masquer que nous tournons un peu en rond comme le font nos enquêteurs pour trouver les coupables de crimes bien mystérieux. Encore une chambre close ! Heureusement le dénouement nous laisse sur une relativement bonne impression.

hellrick

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

Paul Doherty (parfois dissimulé sous divers pseudonymes comme C.L. Grace, Paul Harding, Michael Clynes, Ann Dukthas, Anna Apostolou et Vanessa Alexander) est un incontournable forçat du « thriller historique », ficelant avec une facilité déconcertante de tortueuses énigmes (pratiquement toujours assorties de meurtres en chambre close et autre crime impossible) que vont résoudre ses limiers tels Hugh Corbett ou Frère Athelstan. C’est ce dernier qui officie dans LA PIERRE DE SANG, onzième enquête qui nécessite la sagacité du débonnaire homme d’Eglise. AU XIVème siècle, la compagnie des Guivres revient de la campagne de Poitiers avec une pierre sacrée, le Passio Christi formé, selon la légende, par le sang du Christ. Cette pierre de sang atterrit dans les mains de Sir Robert Kilverby. Bien des années plus tard, en 1380, alors que Kilberby doit rendre le joyau à l’abbaye de St Fulcher, il meurt mystérieusement empoisonné dans sa chambre close. Son assassin réussit également à s’emparer du Passio Christi sans que nul ne puisse expliquer ce miracle. La même nuit un soldat membre de la compagnie des Guivres est décapité. Frère Athelstan, accompagné du coroner londonien John Cranston, va mener l’enquête. Apparus pour la première fois dans LA GALLERIE DU ROSSIGNOL, les deux limiers moyenâgeux revinrent ensuite à intervalles réguliers puisque Doherty leur écrivit huit aventures supplémentaires en autant d’années. Après LA TAVERNE DES OUBLIES, publié en 2003, l’ecclésiastique avait lui aussi été oublié du romancier, occupé à d’autres époques (une trilogie consacrée à Alexandre le Grand, une autre – inédite en français – dédiée à Akhénaton). Heureusement, en 2011, Cranston et Athelstan revinrent pour une enquête particulièrement complexe…les explications des différents crimes (dont un meurtre en chambre close et un incendie « impossible » dans une pièce fermée) occupent d’ailleurs le dernier chapitre, long d’une vingtaine de pages, et intitulé logiquement « le jugement ». Comme souvent, Doherty prend son temps pour présenter la vie et les mœurs de l’époque : c’est très détaillé et précis bien que parfois un brin didactique. Il y a donc quelques longueurs et quelques lourdeurs. Rien de vraiment rédhibitoire, d’ailleurs on peut dire cela de tous les romans de Doherty : certains de ses collègues choisissent de reléguer ces détails à la fin du récit, dans des annexes explicatives, lui préfère les intégrer directement dans l’intrigue. C’est son choix et il n’est pas plus mauvais que l’autre, au lecteur de trancher selon sa sensibilité ou son envie d’aller directement à l’énigme proprement dite quitte à survoler certains passages plus descriptifs. Néanmoins, les crimes se multiplient rapidement (une demi-douzaine !) permettant au roman d’avancer à un rythme soutenu en suivant les pas d’un Athelstan quelque peu dépassé par tous ces mystères : un commerçant empoisonné dans une pièce fermée, une pierre dérobée sans que l’on puisse comprendre la méthode employée, un incendie tout aussi incompréhensible, une décapitation, etc. Les explications des mystères se montrent assez simples et crédibles (nous sommes loin des procédés parfois invraisemblables – mais tellement divertissants – d’un John Dickson Carr ou d’un Paul Halter) mais la résolution des crimes demande un bon niveau d’attention pour ne pas se perdre dans la multitude de protagonistes. Au final un bon polar historique, sans doute pas le meilleur du genre ni de son auteur mais une lecture agréable, instructive et plaisante à conseiller aux amateurs de récits médiévaux et de whodunit complexe.

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jaiuneheurealire

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 ans

Je termine "La pierre de sang". C'est le premier livre de Paul Doherty que je découvre et c'est une perle. J'ai craint un moment me confronter à une pâle copie du "Nom de la rose". Comme Guillaume de Baskerville, frère Athelstan use de la logique pour démêler une affaire compliquée. Mais on reste très éloigné du livre de Umberto Eco. L'univers de Doherty est ancré dans le Londres médiéval où les caractères de ses personnages ne sont pas aussi fixés dans leurs convictions que ceux du "Nom de la Rose". D'ailleurs, est-ce juste de comparer les deux? Donc, une lecture captivante et appréciée qui invite à lire les premiers épisodes.

macfeuillade

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Quel plaisir de retrouver frère Athelstan entouré de ses ouailles et du fameux Cranston pour une nouvelle enquête à travers Londres peuplée d'assassins !

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782264059536
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    336
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Paul Doherty

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8,90 € Poche 336 pages