La Princesse de Clèves : Le livre de Madame De Lafayette

Comme pour tous les romans et les classiques de la littérature en particulier, rédiger une critique a peu de sens. En revanche, il me semble plus pertinent de témoigner de mon expérience de lecture. Il s'agit de l'histoire de la princesse de Clèves, mariée à un époux qu'elle apprécie mais qu'elle n'aime pas. Elle va en revanche tomber amoureuse de Mr de Nemours ... D'abord, ce roman date du 17ème siècle et il n'a pas pris une ride (ou presque, l'orthographe a quand même été modernisée). J'ai trouvé la lecture très accessible (et évidemment, c'est incroyablement bien écrit). Ensuite, le personnage de la princesse de Clèves est marquant. Elle est d'une grande bonté d'âme, mais aussi très intelligente et douée. C'est vraiment remarquable d'avoir un personnage féminin aussi fort, à cette époque. Le roman est aussi terriblement juste concernant les sentiments et les amours. Même si le cadre et les codes sont bien différents de notre époque (l'histoire se déroulant à la cour du roi de France), j'ai pu clairement comprendre et ressentir ce qu'éprouvaient les personnages. J'ai admiré la princesse de Clèves, été en colère contre son mari, ... Mention spéciale à ce sujet pour les 20 dernières pages. En revanche, il m'a fallu quand même du temps pour apprécier pleinement le roman, l'intrigue étant par moment un peu lente (même si tout se justifie facilement). En conclusion, il s'agit d'un classique très accessible de la littérature, avec des personnages forts et humains. Un très bon moment de lecture !

Difficile de faire une critique d'un classique tels que "La princesse de Clèves", surtout quand on ne l'a pas aimé. La plume de Madame de la Fayette est, certes, lourde à lire, mais aussi d'une rigueur très agréable. Même s'il faut parfois s'y reprendre à deux fois pour comprendre une phrase. Un classique en soit...

J’ai trouvé la lecture assez exigeante au début : le français du XVIIe siècle a tellement évolué depuis que ça crée une vraie barrière, même pour une lectrice francophone. Une fois passée cette difficulté, je me suis plongée avec intérêt dans la lecture. L’intrigue est centrée sur les dilemmes moraux et amoureux de Mme de Clèves. L'autrice décrit les douleurs et luttes de son héroïne avec une grande finesse et nous donne à voir toutes les subtilités de la cour et les passions qui y ont lieu. Finalement, j’ai trouvé l’écriture élégante et pourvue d'une profondeur psychologique incroyable. Malgré la barrière de langue au départ, j’ai adoré ma lecture et je comprends pourquoi ce roman est considéré comme un classique !

« La princesse de Clèves », de Madame de Lafayette : j’avoue qu’il me faisait un peu peur celui-là. Crainte d’un langage compliqué et peu accessible, d’une trame un peu désuète... Et bien il n’en est rien ! C’est d’ailleurs troublant de se dire qu’un livre vieux de près de 400 ans soit aussi accessible, et avec une histoire aussi moderne. Mais venons-en aux faits : nous sommes à la cour du roi Henri II, où les mariages sont rarement d’amour mais plutôt de convenance. Mademoiselle de Chartres est un jeune femme de bonne famille, dont la beauté n’a d’égale que sa droiture. Le prince de Clèves en tombe aussitôt éperdument amoureux et lui demande sa main. Même si ses sentiments ne sont pas forcément réciproques, la belle le respecte et accède à sa demande. Tout va alors pour le mieux jusqu’à ce que le duc de Nemours revienne d’une mission confiée par le roi, et découvre à son tour la jeune princesse. Et là, c’est le coup de foudre… Rien de bien original me direz-vous pour nous chers lecteurs du XXIème siècle. Mais pour ceux du temps de Louis XIV, oser écrire librement sur ce type de sentiments était très novateur, voire choquant. Car Madame de Lafayette nous partage les réflexions, doutes et émois des deux jeunes amants, offrant ainsi la première analyse psychologique des personnages de la littérature. Alors bien sûr il y a des longueurs, principalement concernant les personnes de la cour que personnellement j’ai eu du mal à identifier, mais le cœur du livre est ailleurs, dans cet amour impossible à refreiner. Bref, pas si mal.