La symphonie des abysses - livre I : Le livre de Carina Rozenfeld

Numérique

Robert Laffont

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VOUS PENSIEZ ÊTRE AU PARADIS ?
Un gigantesque atoll, des plages de sable fin, une eau turquoise...
Un mur infranchissable.

IL VOUS FAUDRA D'ABORD VIVRE EN ENFER :
ARTICLE 1 : Tout contact physique, toute marque d'amour sont proscrits.
ARTICLE 2 : Il est interdit de chanter, d'écouter ou de faire de la musique.
ARTICLE 3 : Quiconque se livrera à ces activités illicites sera mis à mort.

VOUS N'ÊTES PERSONNE.
VOUS APPRENDREZ À OBÉIR.

De (auteur) : Carina Rozenfeld

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Melli

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Nouveau roman de Craina Rozenfeld, la Symphonie des Abysses, nous entraine dans un univers rempli de contraintes où la vie en communauté se fonde sur un Règlement Intérieur. La Symphonie des Abysses s'organise autour de deux parties : la partition d'Abrielle, puis celle de Sand et de Cahill. Le nouvel univers créé par Carina Rozenfeld se déroule dans un atoll (un ilot avec un lagon en son centre) ; Un univers clôt de part sa géographie, d'autant plus qu'il est entouré par un mur et que les habitants n'ont aucun contacta avec l'extérieur. Dès les premières pages, on fait la connaissance d'Abrielle qui vit avec sa mère et accompli ses tâches quotidiennes pour faire vivre sa communauté. Très vite, Carina Rozenfel, nous explique que les principes de vie de la communauté se fonde sur le règlement intérieur dont les articles sont connus et respectés par tous les habitants, car sinon, cela risque d'entrainer des conflits entre ses habitants. Outre, les articles traditionnels qui condamnent la violence et qui demandent le respect entre les habitants, d'autres sont intrigant. Notamment un, de par son contenu : « la musique est totalement prohibée ». Une interdiction, étonnante pour le lecteur, car la musique est présente dans notre vie quotidienne. Abrielle est considérée comme une déviante par sa société, car elle a chanté dans sa jeunesse... un acte qui aurait pu la condamner à mort selon le règlement. Toutefois, la musique est toujours présente pour elle, même si elle se contrôle pour éviter toutes sanctions. Dans la seconde partie, l'action prend place dans une autre communauté. Cette fois-ci, on s'attarde sur Ca et Sa qui sont des Neutres. Des noms et un terme qui peuvent vous surprendre, mais ils prennent un sens dans l'univers imaginé par Carina Rozenfeld. Les Neutres sont des personnes asexués : ils n'ont aucuns très distinctifs, si ce n'est leur yeux ou leur voie. Ce sera à leur majorité qu'ils feront le choix de devenir soit un homme, soit une femme. L'heure du choix est proche pour Ca et Sa. Pour renforcer, la symbolique des Neutres, Carina leur a créé leur propre vocabulaire. Ne soyez, donc, pas étonné si vous trouver des termes comme : « iel », « luil » qui sont des contractions entre les pronoms « elle » et « il ». Tout comme dans la communauté d'Abrielle, on retrouve un règlement intérieur qui organise la vie. Si dans la première communauté, la musique était interdite, ici, c'est toute la notion d'amour qui est prohibée. Ca et Sa se considèrent, comme à part, car ils éprouvent des sentiments, l'un pour l'autre. En plus, de l'interdiction de la communauté, leur relation pourrait se complexifier... leur majorité approchant. En effet, quel sera le choix de leur Majorité ? Ce dernier aura-t-il un impact sur leur relation ? Très vite, au fil de ma lecture, je me suis interrogée sur l'existence du règlement intérieur et de sa finalité. Pourquoi a-t-il été créé ? Par qui ? Même si les articles de référence, diffèrent entre les deux communautés, on y retrouve des similitudes comme les fonctions de Gardien, le couvre feu, mais surtout l'interdiction de toute forme d'art, notamment celle de chanter. Interrogations qui se prolongent à l'atoll et sur le mur qui l'entoure. Passons aux personnages : Abrielle est mature pour son âge, mais aussi courageuse. Elle ne se limite pas à la vison des autres et celle du règlement Intérieur, elle vit dans son propre monde, sous un fond de musique. Mais j'ai surtout été charmée par les personnages de Sa et Ca, car ils nous font réfléchir sur notre parcours. Du fait de leur condition de Neutres, ils mettent en avant la profondeur des sentiments et de l'âme. J'ai adoré, cette réflexion sur les apparences qui peuvent (parfois) orienter notre parcours. Si j'ai été captivée par l'univers de Sa et Ca, je l'ai été un peu moins par celui d'Abrielle. J'ai trouvé que ça allait trop vite et qu'on avait trop de point de vue. Une impression que j'ai vite oubliée quand, j'ai commencé la deuxième partie. La plume de Carina Rozenfeld est merveilleuse et permet de donner vie à un nouvel univers qui se révèle magnifique, mais tout aussi mystérieux et dangereux. Grâce à ses mots et à ses descriptions, l'atoll et la vie des habitants prend vie sous nos yeux. Carina maitrise son sujet et arrive à nous faire réfléchir sur des sujets importants de notre vie quotidienne. Pour moi, la deuxième partie, tient du génie de part les réflexions et les personnages de Ca et Sa qui sont attachants. Même si j'ai n'ai pas accrochée lors de l'histoire d'Abrielle, la Symphonie des Abysses est un coup de cœur. J'ai passé un agréable moment de lecture et l'histoire des deux Neutres m'a profondément marquée et touchée. Un grand merci à Carina pour avoir créer ses deux personnages. Je ne peux que vous conseillez ce livre. Le rendez vous est pris pour le second tome qui sortira en septembre 2014.

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pititecali

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Une lecture fluide et agréable, mais qui n'est pas parvenue à m'embarquer totalement. Un gros mieux cependant en seconde partie. Comme à chaque fois que la Collection R propose un nouveau livre, je me jette dessus comme une affamée, pleine d'espoirs et d'attentes, d'envies d'évasion et de me sentir happée dans une histoire simple, mais super prenante. Des fois ça marche, des fois moins, des fois pas du tout. Qu'en est-il pour La symphonie des Abysses ? Ca commençait plutôt très bien. La plume de Carina Rozenfeld coule toute seule, ça se lit vite, et le décor (un peu comme dans La plage, le film avec Di Caprio) m'avait super emballée. C'est ensuite retombé un peu comme un soufflé dans le courant de la première partie. Je me sentais très en dehors de l'histoire, ne parvenant pas totalement à rentrer dedans, à me connecter avec les personnages, à saisir les tenants et les aboutissants de l'histoire. J'avais même un peu l'impression de tourner en rond. Le concept me semblait partir d'un élément bien insignifiant (l'héroïne se retrouve quand même à fuir le village dans lequel elle est enfermée depuis sa naissance, juste pour s'être fait pincer à fredonner, finalement... C'est chaud lol) Bref, il me manquait quelque chose pour être vraiment dedans, ce "petit truc" qui fait qu'on peut vraiment croire en ce qu'on lit, même dans un univers totalement loufoque/inventé/irréel/fantastique. Et puis j'ai commencé la seconde partie. L'arrivée des adorables Ca et Sa, des petits personnages de genre "neutre" (ce qui entraine des pronoms assez rigolos pour rester dans le neutre, iel pour "il, elle", celuiel pour "celui, celle", etc, que j'ai personnellement trouvés assez fun). Leur relation est très touchante, ils sont mignons comme tout, je les ai pris en affection, voire en pitié par moments, et j'avoue que j'ai été plus proche d'eux que de l'héroïne du début (qu'on retrouve après) : Abrielle/Aby. J'ai donc lu plus vite la seconde partie que la première. Mais globalement, il m'a quand même fallu 1 semaine pour avaler les 457 pages de ce roman, ce qui me laisse à penser que même si j'ai apprécié ma lecture, il m'a quand même manqué quelque chose pour être vraiment convaincue. Mais je dois dire qu'avec cette seconde partie, qui m'a apporté quelques surprises, et beaucoup plus d'émotions et d'attachement, et avec les découvertes de la fin, j'ai envie de savoir ce qui va se passer dans le tome 2, qui a de bonnes chances de me plaire davantage. Pour ce premier opus, je reste donc, à cause de la première partie notamment, positive, mais un peu sur la réserve. J'attends de voir la suite en espérant accrocher définitivement. Dans le détail : - La couverture : Ce n'est pas celle de la collection qui retiendra le plus mon attention, mais elle me plaît malgré tout. Jolie, douce, et elle plante bien le décor du livre. Correcte donc :) - Le style : J'ai plutôt bien adhéré. C'est le premier livre de Carina Rozenfeld que je lis, et elle ne m'a pas déçue. Comme il se doit dans la Collection R, c'est simple (ça reste du young-adult bien sûr) mais c'est de bonne qualité. C'est fluide, facile, évident. La bonne surprise ? Pas de présent, et pas de première personne du singulier. Le récit est au passé simple et à la troisième personne, ce qui le rend à mes yeux bien plus qualitatif. - L'histoire : Elle aurait pu être vraiment géniale et prenante. Pour ce premier tome, elle se contente juste d'être sympathique. Pour moi, il manque un peu d'aprofondissement, de recherches dans les causes qui produisent les effets, pour être suffisamment crédible et embarquer le lecteur complètement. Cela étant, malgré ce petit côté "il manque un truc", et le fait que je me sois sentie assez en dehors de l'histoire et de ses personnages (du moins dans la première partie) je ne peux pas dire qu'elle soit mauvaise, ou que je n'aie vraiment pas aimé. J'ai apprécié, mais sans plus, et j'ai du coup été un peu longue à le lire. L'intérêt revient cependant avec la seconde partie, et aiguise l'appétit quant au tome 2. J'attends donc de voir ce que l'auteur a fait de ce second tome pour avoir un avis définitif. - Les personnages : Comme pour l'histoire, en première partie, je ne peux pas dire que j'aie sauté au plafond. Je ne me suis pas attachée à l'héroïne, Aby, ni aux personnages secondaires. Pas de raison particulière, je me sentais juste trop éloignée d'elle pour l'adopter complètement. En revanche, en seconde partie, l'arrivée des deux jeunes neutres a un peu changé la donne, car je les ai vraiment beaucoup aimés, je les ai trouvés vraiment touchants. Cahill et Sand (ainsi que leur culture, d'ailleurs) resteront ma très bonne surprise pour cette lecture. - L'édition : Rien à redire, ce livre est sur le modèle de l'ensemble de la collection R. Des chapitres plutôt courts, un texte bien aéré, une police assez grande, qui rendent la lecture très confortable. L'objet-livre est solide et agréable, avec une couverture soignée, tant au niveau esthétique qu'au toucher, c'est un livre de belle qualité. Correction de qualité également, je n'ai trouvé que très peu de coquilles, le texte a été soigné comme le reste, rien à redire :) En résumé, je recommanderais (du moins tant que je n'ai pas lu le second tome) cette lecture à un public peut-être un peu plus jeune que moi, et/ou qui ne cherche pas trop la profondeur dans ses lectures. Je pense que ce qui m'a un peu gênée dans la première partie pour me laisser vraiment emballer, peut très bien ne pas du tout toucher un autre lecteur. A tenter donc, car malgré quelques réticences, je reste sur un avis assez positif tout de même. C'est une bonne lecture pour se détendre, je pense qu'on va aller vers un genre dystopique (mais nous n'en serons sûrs que lorsque nous comprendrons comment cette population en est arrivée à la situation du début du livre, et c'est une explication qui ne nous est pas encore livrée dans le tome 1). Bref, ce livre ne sera pas pour vous une déception, ça, j'en suis presque sûre, la question est plutôt : jusqu'à quel point cette lecture vous emballera-t-elle ? Cali

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alittlematterwhatever

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Déjà lors de ma lecture de Phaenix, la plume de Carina Rozenfeld m'avait conquise. Il me tardait de la retrouver avec La symphonie des Abysses. L’Anneau, cet immense atoll avec en son centre le Cercle – une étendue d’eau de mer parfaitement circulaire – est cerné par le Mur, une haute barrière d’une trentaine de mètres, électrifiée, infranchissable. Des hommes et des femmes vivent là, sous son ombre, répartis dans des villes et villages si éloignés les uns des autres qu’ils ont oublié leurs existences respectives. Abrielle est une jeune fille brimée depuis qu’elle a osé chanter. Ca et Sa, quant à eux, sont des humains asexués en passe de devenir enfin des adultes complets. Alors que les sentiments sont interdits dans leur village, ces jeunes Neutres s’aiment d’un amour pur et sincère. Nos trois héros vont être réunis dans leurs fuites. A eux de prendre leur destinée en main. Envoutant, émouvant, révoltant et en un mot magnifique. Voilà comment je pourrais résumer La symphonie des abysses. Dans le roman de Carina Rozenfeld, il y a finalement peu d’action mais beaucoup de sentiments. Je ne dirais pas pour autant que c’est une lecture tout en délicatesse, au contraire, j’ai été indignée en lisant certains passages, surtout lors de "La partition d’Abrielle", la première partie. Je me suis immédiatement attachée à Abrielle. C’est un personnage fort et volontaire. J’ai aimé son courage, sa détermination. Alors que tout le monde clamait que "La partition de Sand et de Cahill" était la meilleure partie, j'étais déjà conquise par le début du roman. Je partais confiante et en effet, ça a été une sacrée claque. Alors qu’aujourd’hui, le débat sur la théorie du genre est au cœur de l’actualité, Carina Rozenfeld nous montre que l’amour est bien plus fort, bien au-dessus de tout. Je ne vais pas rentrer dans le débat ici, mais je suis vraiment contente d’avoir lu cette histoire d’amour, ce roman a été une vraie bouffée d’oxygène. Ca et Sa m’ont bouleversée, m’ont parfois même émue aux larmes. Concernant le style de l’auteur, il n’y a vraiment rien à redire. Carina Rozenfeld a une plume bien particulière. Elle prend le temps de poser les bases de son histoire, de nous emmener là où elle veut qu’on aille. Et c’est vrai qu’il nous faut du temps pour en savoir un peu plus sur l’intrigue, pourtant, cela n’est absolument pas dérangeant. Au contraire, j’ai aimé faire ce voyage avec elle : L’auteur nous montre que tout n’est pas toujours rose, même sur une île paradisiaque. J’ai juste été un peu perturbée au début de la deuxième partie par l’utilisation de nouveau pronom pour parler des Neutres (iel, lea, luiel…). En effet, Carina Rozenfeld utilise un « iel » tout à fait justifié mais j’avoue qu'à la première page, je pensais que c’était un prénom, et j’ai vite compris que ce n’était pas le cas. En résumé, je crois que vous l’aurez compris : La symphonie des abysses est un roman bouleversant que j’ai adoré. Comme pour Le prince d’été, l’amour est vraiment au centre de l’histoire et c’est une lecture qui vous change, vous fait voir la vie autrement : une ode à la tolérance et au respect. Je vous invite vraiment à découvrir le nouveau roman de Carina Rozenfeld.

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Loucy

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

J’ai découvert Carina Rozenfeld il y a quelques années maintenant grâce à Doregon que j’avais beaucoup aimé. Je m’étais noté les autres titres sans jamais prendre le temps de les découvrir. Et puis la Symphonie des Abysses m’a appelée, interpellée. En seulement quelques phrases je suis entrée dans ce nouveau monde, où tout est codifié, organisé. On comprend bien l’idée de base, mais tout a été fait à l’excès. Ainsi les hommes ne peuvent plus toucher les femmes, les femmes doivent se vêtir, se couvrir bras et jambes, tout doit être fait pour la communauté. Dans un cadre qui peut nous apparaître idyllique au début : une grande île, mais entravée par un mur qui fait le tour. Mur infranchissable qui sépare les habitants de l’extérieur : mais qu’y-a-t-il à l’extérieur de toute façon ? J’ai beaucoup aimé la première partie avec Abrielle, une jeune fille émouvante, forte, avec un caractère bien trempé. J’ai aimé la suivre et découvrir le monde dans lequel nous sommes grâce à ses yeux. Aby nous fait bien appréhender les difficultés de l’Atoll mais on comprend aussi les moments positifs en découvrant ses parents. Ils m’ont beaucoup touchée. J’ai été en colère après Braden, et s’il m’est arrivée d’éprouver quelque pitié pour lui, je n’ai pu lui pardonner ce revirement de sentiments dont il avait fait preuve. Tout au long de cette première partie, des chants m’envahissaient et j’entendais une musique, car la musique est très importante dans ce roman. Abrielle est une réminiscente, c’est-à-dire qu’elle entend les mélodies du monde. Mais dans son village, la musique est interdite. Arrivée à la deuxième partie, j’ai eu une légère crainte de ne pas m’attacher autant à Sa et Ca que j’appréciais Aby. Et pourtant quelle erreur ! Sa et Ca sont émouvants, on les aime presqu’aussitôt. Iels sont neutres : iels n’ont pas encore le deuxième chromosome qui donne le genre à l’être humain. Si découvrir le pronom « Iel » peut être surprenant au début de la lecture, on a vite des difficultés à ne plus l’employer. Une vraie réflexion sur le genre, à un moment où le débat fait rage en France. Et en lisant cet amour, cet abandon du physique, du genre au profit de l’amour de l’âme de la personne, on se demande si tous ne devraient pas lire ce roman. Leur histoire est aussi touchante que celle d’Aby et j’ai beaucoup aimé découvrir leur village, leur évolution, leurs personnalités. On avance dans ce premier tome, on découvre de nombreuses choses et pourtant il nous reste de nombreuses questions : pourquoi ce mur ? Qui l’a construit ? Quelqu’un a-t-il connaissance de tous les villages existants ? D’où viennent toutes ces interdictions ? Est-ce que le père d’Aby est toujours vivant et si oui que fait-il, où est-il ? De nombreuses interrogations en suspens pour lesquelles il faudra attendre novembre 2014 ! Autant dire que j’ai hâte de replonger dans cet univers dès que possible et que je conseille à tous d’en faire de même. Tout sonne juste, les personnages attachants dont on a du mal à se détacher, je pense qu’ils me marqueront un long moment, le monde riche et complexe, le mystère … Tout est là pour vous conduire au coup de cœur. Une question reste pour moi : à quelle musique pensait Carina Rozenfeld et quelle a été sa bande son (s’il y en a eu une) lorsqu’elle a écrit ce premier tome ?

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221140680
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Carina Rozenfeld

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13,99 € Numérique 291 pages