La Trilogie baryonique - Tome 2 Le système de la tortue : Le livre de Pierre Raufast
L'équipage de l'Orca-7131 a été sauvé et le trou noir qui menaçait l'humanité a été refermé. Sarah, Slow, Youri et Tom ont enfin regagné le Système solaire. Direction : la Terre. Mais un message du président de l'EPON provoque une nouvelle crise. La découverte du Système de la Tortue a bouleversé le délicat équilibre du pouvoir politique, et l'expédition interstellaire qui se prépare devient un enjeu majeur dont les conséquences peuvent changer le cours de l'histoire. Et si c'était l'avenir de toute l'humanité qui se jouait ?
" Entre les réflexions sur l'humanité, son passé, ses failles, son avenir, et le suspense savamment distillé de cette exploration spatiale vers une planète inconnue, c'est un véritable page turner ! "
Librairie Le Grenier des Chimères (Clermont-Ferrand)
" Coup de coeur pour ce thriller aux confins de l'espace... "
Librairie Lilosimages (Angoulême)
Également chez Pocket, dans la même série : La Tragédie de l'Orque (tome 1).
De (auteur) : Pierre Raufast
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
kristobalone
• Il y a 1 an
Avec le premier volet, déjà, je me suis extasié sur les qualités de Pierre Raufast en tant qu’auteur de science-fiction. Cette admiration légitime ne se dément pas avec le second tome. Petit plus, bien appréciable : l’écrivain a jugé bon de débuter le roman par un résumé, court de seulement trois pages mais bien pensé, du tome 1. Ceux qui l’ont lu seront contents de ce petit rafraichissement de la mémoire, ceux qui commenceraient par le tome 2 seront rassurés quant à la possibilité de choisir cette option. Pour ma part, j’ai aimé la façon dont ce second tome nous révèle quantité de détails sur la vie des personnages principaux. Non seulement des évènements de leur vie survenus depuis la découverte du Système de la Tortue mais aussi, et c’est très enrichissant pour la psychologie des personnages, avant celle-ci, principalement en ce qui concerne Slow. Ainsi, la jeune femme a fait dans son adolescence une découverte mathématique qui aurait pu changer la face du monde, a été étouffée par son père et a finalement changé le simple cours de sa propre existence. Ce secret est déterminant car il fait planer un suspens incroyable sur l’ensemble du récit. Une nouvelle expédition d’exploration se prépare, sous l’égide de politiciens corrompus et belliqueux, bref des politiciens. L’équipage va finir par accueillir plus de membres que ce qui avait été initialement prévu, dans la clandestinité la plus totale. Mais une fois arrivés dans le Système de la Tortue, les équipiers commencent à souffrir des agissements troubles de l’un des leurs. Mais de qui s’agit-il ? Ce nouvel épisode de la Trilogie Baryonique est donc un vrai roman de science-fiction, exemplaire sous ce rapport, mais Pierre Raufast y intègre également avec ce qui semble une déconcertante facilité les ingrédients d’un bon thriller et ceux d’un cosy mystery de bonne facture. Ajoutons à cela l’ombre d’Isaac Asimov qui plane de façon inquiétante sur l’ensemble de l’œuvre, puis quelques passages d’une grande érudition aux allures de private joke, à l’instar de la conclusion du chapitre 42 : Tremblante, elle tomba à genoux et fit couler entre ses doigts gantés cette terre nouvelle. « Sara ? Tout va bien ? – Oui. C’est extraordinaire. – Génial, ta petite phrase. Mais ce n’était pas celle convenue, si ? » demanda Slow. La commandante ne répondit pas. Elle savourait ce moment, cette première fois où un alpiniste avait posé le pied sur l’Everest. » Parce qu’il est là, murmura-t-elle. – Qui est là ? » demanda Caleb, vaguement inquiet. Le lecteur a la référence ou bien il ne l’a pas. Cela n’aura pas le même effet sur sa lecture mais l’effet est garanti d’une manière ou d’une autre, ce ne sera simplement pas le même effet. Enfin, ça reste l’effet Raufast. Arrivé à la fin de ce bouquin je m’interdis de penser que l’auteur est un génie, je me raisonne : c’est juste un auteur qui travaille beaucoup ses livres et c’est tant mieux pour nous. Vivement le troisième tome.
Christophe_bj
• Il y a 1 an
Le roman commence par quelques chapitres d'analepse : surdouée en mathématiques, pendant son adolescence Slow découvre une erreur dans la théorie des plafonds de Tao. Cette théorie prétend que la science et la technologie ne peuvent progresser au-delà d'une certaine limite ; cette limite ayant été atteinte, la science n'a plus pour objet que de gérer le quotidien. Slow en parle à son père, et se rend compte que si cette erreur était rendue publique, c'est toute la civilisation comme elle est dans ces années 2160 qui serait remise en cause. Elle décide donc de ne pas en parler, mais son père ébruite maladroitement sa découverte et le président de l'EPON (Energy Pact Of Nations), Kamal Narkami, convoque Slow, lui passe un savon et la met aux arrêts. Dix ans plus tard, l'expédition vers le Système de la Tortue se met péniblement en place, en proie aux pressions politiques comme économiques puisqu'une entreprise privée, la tentaculaire TT-bot, veut absolument en faire partie. Les Bernanos, un groupe d'activistes terroristes contre la science, met également des bâtons dans les roues. #9679; C'est le deuxième tome de la Trilogie baryonique et, même s'il y a au début un résumé du premier tome, il vaut mieux l'avoir lu in extenso avant de se lancer dans le deuxième. #9679; Les scientifiques sont fascinés par le dôme d'antimatière qui se trouve sur la planète Tortue-B et aussi par la possibilité d'un premier contact extraterrestre puisque cette planète a un profil fort proche de celui de la Terre. #9679; On retrouve dans ce tome les qualités du premier : un récit très vivant, de l'aventure, un sous-texte de réflexions économiques, sociologiques, politiques, anthropologiques, philosophiques (notamment sur l'intelligence artificielle)… Les personnages sont attachants, en particulier Sara, la commandante, Mia, sa fille, Slow… le personnage de Kamal Narkami me semble cependant bien caricatural dans son exercice du pouvoir, de même que ses relations avec ses subordonnées. #9679; Mais la lecture est très agréable, on est entraîné dans l'histoire et les pages se tournent toutes seules, ne boudons pas notre plaisir !
Lenocherdeslivres
• Il y a 1 an
Le retour de l’expédition miraculée touche à sa fin. Et avec elle, la préparation de la mission vers le système de la Tortue. Et avec elle, l’espoir d’un premier contact avec de potentiels extra-terrestres. Mais toute cette préparation ne peut pas échapper aux tractations entre les différentes forces en présence. Chacun veut tirer a couverture à soi. Sans compter le groupe des Bernanos, fortement opposé aux progrès technologiques et prêts à tout pour empêcher cette expédition. Je commence par remercier une fois de plus les éditions Aux forges de Vulcain d’avoir pensé à proposer un résumé du premier tome. Cela n’a l’air de rien, mais qu’est-ce que c’est utile ! Et ce n’est hélas pas si courant que cela. Ma lecture de La Tragédie de l’orque ne remonte pourtant pas à loin (mars dernier). Et pourtant, j’avais oublié certains personnages, certains détails. Ces quelques pages m’ont donc permis d’entrer sans souci dans ce nouveau tome de La Trilogie baryonique de Pierre Raufast. On se retrouve juste après le malaise de Slow quand elle a appris que le directeur la demandait. On savait que quelque chose ne collait pas entre ces deux personnages. On va avoir l’explication du différend. Un très gros différend. Tout cela force Slow à se demander s’il est judicieux de revenir sur Terre et s’il ne vaut pas mieux rester dans l’Orca destiné à ne pas se poser tout de suite. Pendant ce temps, comme je le disais en introduction, les arrangements entre ennemis se multiplient. Car la découverte d’une telle quantité d’antimatière est tout sauf anodine. Les appétits s’aiguisent. Les ambitions se font dévorantes. Et dans la description factuelle de ces tractations, de ces trahisons, de ces menaces, Pierre Raufast fait preuve de son talent habituel. Tout comme lors de l’expédition elle-même et de la découverte de la planète. Les surprises s’enchainent. Le récit est très agréable à lire. Il file, évident, et les pages tournent à toute vitesse. C’est d’ailleurs frustrant, car la fin est là et avec elle encore un évènement qui fait espérer que le temps filera à toute vitesse d’ici la parution du dernier tome. Les seuls moments où j’ai eu un peu de mal, c’était au début, quand il m’a fallu reprendre le rythme : car toujours l’auteur profite de son récit pour expliquer certains points, développer certaines réflexions. Et il arrête l’action dans ces moments-là. Ce qui a légèrement ralenti mon entrée dans le roman. Mais j’ai vite repris mes marques et ces interruptions n’ont rapidement plus été un problème. J’ai même beaucoup apprécié le grain qu’il donne à moudre à propos des I.A. Certains moments m’ont fait penser au Alfie de Christopher Bouix que j’ai lu voilà peu. On y retrouve les mêmes bourdes des I.A. qui ne comprennent pas toujours les implications de leurs paroles et tombent carrément à côté. Ce qui provoque parfois de la gêne parmi les humains (et un sourire chez le lecteurice). On y retrouve aussi les interrogations de ces machines sur leur propre existence et leur place par rapport à ceux qui les commandent : « Notre cœur bat plus d’un milliard de fois plus vite que le vôtre. Si vous vous ennuyez au bout d’une heure, nous, ce serait au bout de quelques millisecondes. Quand vous nous parlez au rythme d’un mot à la seconde, nous attendons, dans votre référentiel temporel, plus de trente-cinq ans entre chaque mot. Nous passons notre vie à vous attendre. » J’ai beaucoup apprécié l’idée des légendes qui courent parmi les Sofias et les Experts : « Nous avons cette vieille légende qui raconte qu’à l’origine, les humains ont été créés, comme nous, par une entité supérieure. Vous êtes en quelque sorte une version préliminaire de notre condition. » L’auteur va assez loin dans cette réflexion. Il convoque Asimov et ses trois lois pour les dépasser. Et la philosophie n’est pas en reste (comme dans Alfie, quand l’I.A. discutait de philosophes célèbres et de leurs pensées avec l’adolescente de la famille). On en finit par se demander si les machines ne vont pas suivre le chemin du célèbre HAL 9000, figure centrale du 2001, Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick. Ou si elles vont continuer à évoluer en parallèle de l’humanité. Voire tenter de les aider comme chez Olivier Paquet (Les Machines fantômes ou Composite). C’est ce que redoutent les Bernanos (nom donné en l’honneur de Georges Bernanos qui a écrit en 1947 un pamphlet contre les dérives du capitalisme – déjà ! – La France contre les robots), groupe terroriste qui refuse la main-mise des machines sur la société humaine. Sous la direction de Gareth, ses membres luttent contre l’emprise de plus en plus forte de la technologie sur la vie de tous les jours, avec des discours argumentés : « C’étaient les armes à feu qui avaient permis le massacre des Amérindiens, c’étaient les machines à vapeur qui avaient appauvri et asservi les populations du XIXe siècle. C’étaient les progrès en chimie qui avaient produit les chambres à gaz, le gaz moutarde et généré tous ces pesticides qui avaient empoisonné les sols et l’espèce humaine. C’étaient encore les progrès technologiques qui avaient concentré les populations dans des mégapoles écologiquement ingérables. C’était toute cette débauche d’énergie nécessaire pour faire fonctionner cette civilisation technophile qui avait détruit le climat. Tout ça pour quoi ? Pour avoir des robots sexuels ? Pour avoir des drones parapluies qui vous suivent partout ? Pour que vos moindres faits et gestes soient analysés en temps réels par les gouvernements et des publicistes ? » Certaines pensées trouvent un écho très présent : les préoccupations de ceux qui veulent retourner vers la nature dont nous nous serions trop éloignés, par exemple (« C’était son mantra : revenir aux sources, se détacher de ces excroissances technologiques qui font de nous des esclaves depuis bien trop de temps. L’humain devait retrouver sa fonction première, renouer avec la Nature et s’affranchir de tout ce qui était artificiel. Il lui fallait réapprendre à penser et agir tout seul. »). Une question qui se présente encore souvent de nos jours : jusqu’où aller pour ses convictions ? Quelle est la limite quand on ne parvient pas à convaincre ceux qui ne pensent pas comme nous ? J’avais hâte de lire Le Système de la Tortue car je voulais savoir ce que cachait cette nouvelle planète et comment les différents personnages allaient pouvoir tirer leur épingle du jeu. Je n’ai pas été déçu, loin de là. J’ai dévoré ce roman et me retrouve tout embêté de devoir patienter encore quelques mois pour connaître le dénouement. Si vous avez aimé La Tragédie de l’orque n’hésitez pas une seconde. Si vous ne l’avez pas encore lu et que vous acceptez de lire un roman de SF à la structure assez classique, mais fort bien mené, foncez.
LaurenceORSINI
• Il y a 1 an
LE SYSTÈME DE LA TORTUE de Pierre Raufast aux éditions@auxforgesdevulcain est le deuxième tome exceptionnel de la trilogie baryonique. Après avoir dévoré en début d'année LA TRAGÉDIE DE L'ORQUE, j'avais hâte de découvrir la suite de ce space-opéra qui fait la part belle aux retournements de situation autant qu'aux émotions. D'une plume vive, maîtrisée, le propos s'éclaire dans la suite de cette histoire où nous retrouvons les deux héroïnes, Slow et Sara. Des péripéties, quelques morts et le space-opéra se mue en thriller stellaire où les grands dirigeants se jouent des individus pour servir leurs propres desseins. La notion d'exode galactique, du devenir de l'humanité face aux enjeux climatiques et énergétiques font du SYSTÈME DE LA TORTUE, un roman de science fiction contemporain dans la plus grande veine des classiques du genre par sa capacité à se positionner sur les problèmes humains. Nul doute que le cliffhanger final, quoique attendu vous laissera sur votre faim. Avec ce final épique, vous n'aurez qu'une seule envie, dévorer le troisième et dernier tome de la trilogie
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
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- EAN
- 9782266335652
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- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Science Fiction
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 352
-
- Dimensions
- 179 x 109 mm
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9,30 € Poche 352 pages