La trilogie des Rois : Le livre de Katherine Kurtz, Julien Delval

Cette trilogie se déroule avant celle des magiciens mais elle est parue après. On suit ici la vie de Camber MacRorie, comte de Culdi dans ses choix et ses erreurs. On est sous le règne de la maison Festil qui règne depuis deux siècles après un coup d'état qui a chassé les humains du pouvoir, mais le présent roi se monte moins diplomate et plus impulsif que ses prédécesseurs. Au vu des brimades que subissent et la grogne qui monte chez certains des Derynis au sortit des décrets de plus en plus injustes, le comte Culdi préfère quitter son poste de conseiller du roi. L'univers se passe toujours dans une époque moyenâgeuse assez semblable à celle de l'époque de l'Europe médiévale. L'univers brossé par l'auteure emprunte, en effet, beaucoup à notre Histoire . On sent les influences des rois de la dynastie des Carolingiens mais aussi celle de l’Église Catholique Romaine. Et on retrouve non sans plaisir les us et coutumes de l'époque ainsi que le mode de vie particulièrement rude. Si l'intrigue est assez simple elle offre beaucoup de rebondissements à défaut d'une dynamique effrénée. Il se passe certes beaucoup de choses mais le côté épique est assez moindre. Comme dans la trilogie précédente la plume de l'auteure est fluide malgré les nombreux termes moyenâgeux employés.

Un univers où se mèlent race humaine et êtres doués de magie, sur fond de Moyen-Age. Se lit mais on n'est pas transportés comme avec d'autres auteurs...

Chronologiquement il s'agit du début du cycle, mais si on se réfère à l'ordre de parution il est alors question de la seconde trilogie puisqu'elle est parue après La trilogie des Magiciens. Je prendrais ici pour référence la succession des années de manière historique dans le récit. Cette première trilogie du cycle couvre les livres : Roi de folie Roi de douleur Roi de mort L'histoire est empreinte de magie, de combats, de politique et de religion. N'étant pas une fervente croyante d'aucune religion, j'ai eu quelques doutes, mais me rappelant mes lectures précédentes du cycle des Derynis je suis repartie toutes craintes effacées à la maison avec l'ouvrage en main. L'histoire se passe donc toujours dans un univers moyenâgeux, mais cette fois ce n'est pas Kelson que nous suivons, mais Camber. Celui qui deviendra Saint-Camber n'a pas eu une vie des plus reposantes tout comme Kelson.C'est donc dans une atmosphère de complots que Camber part en quête et tente de faire régner la paix entre deux espèces humanoïdes qui cohabite sans toujours vraiment le savoir.L'auteure livre dans ces écrits une belle image de l'Homme qui craint ce qu'il ne connaît pas et a peur de sa propre ombre lorsqu'il se rend compte qu'il ne lui impose pas ses faits et gestes. Il n'a pas l'omni-contrôle et s'en effraye.Plongée dans ce livre, je ne me suis pas rendue compte de la vitesse à laquelle je l'ai lu ou plutôt devrais-je dire je l'ai englouti. Je l'ajoute donc à la liste des livres que je conseille vivement à tout amateur de fantasy. Les + : Des personnages bien ficelés Une intrigue prenante Un environnement politico-religieux sans étouffer le lecteur Les - : Pas assez de magie à mon goût

C'est un gros livre. Aussi épais que large. Il regroupe les trois volumes de la série "La Trilogie des Rois" de Katherine Kurtz. Axé autour d'un Moyen-Âge alternatif où certains humains auraient des pouvoirs (les deyrinis). C'est une saga qui se lit bien, avec un penchant un peu trop marqué pour le côté "préchi-précha" à mon gout.