La Vague : Le livre de Todd Strasser, Pierre Hancisse

Ma fille devait lire ce roman pour son cours d'histoire et elle me l'a vivement conseillé... C'est chose faite! Un roman qui questionne, au fil des pages on se dit : et moi? Qu'aurais-je fais à la place de ces élèves dans cette expérience ? Comme disait Goldman dans sa chanson : l'âme d'un brave? D'un complice ou d'un bourreau? on imagine qu'on aurait résisté...mais qui sait vraiment? J'espère ne jamais devoir répondre à cette question. Le style du livre est plutôt simple, il peut être lu par tous. Et je le conseille vivement!

Il y a des romans qui, en moins de 200 pages, vous laissent KO debout. La Vague en fait indéniablement partie. Malgré sa brièveté, ce récit frappe là où ça fait mal : au cœur de notre besoin d’appartenance, ce désir universel d’être intégré, reconnu, de faire partie d’un tout. Ce besoin que Maslow a placé au sommet de sa fameuse pyramide devient ici le déclencheur d’un glissement aussi fascinant qu’effrayant vers l’autoritarisme. Inspiré d’une expérience réelle menée dans un lycée californien dans les années 60, La Vague met en scène, avec une efficacité glaçante, la facilité avec laquelle un groupe d’élèves, pourtant "normaux", peut basculer dans l’embrigadement totalitaire en quelques jours à peine. Ce qui commence comme une simple leçon d’histoire expérimentale tourne rapidement à la démonstration grandeur nature d’un conditionnement collectif. Et le pire, c’est que ça fonctionne. Trop bien. Todd Strasser ne s’embarrasse pas de fioritures littéraires : le style est direct, le ton sobre, presque clinique. C’est cette sécheresse qui rend le récit si percutant. Pas de grands discours, pas de pathos inutile – juste une vérité brute, dérangeante : personne n’est à l’abri. Dans un monde où les dérives autoritaires, les manipulations de masse et les discours populistes refont surface, La Vague résonne avec une actualité brûlante. C’est un roman qu’on devrait faire lire dans tous les collèges, mais aussi aux adultes qui ont oublié que l’histoire peut, à tout moment, se répéter. À mettre entre toutes les mains. Sans exception.

Il y a des romans qui, en moins de 200 pages, vous laissent KO debout. La Vague en fait indéniablement partie. Malgré sa brièveté, ce récit frappe là où ça fait mal : au cœur de notre besoin d’appartenance, ce désir universel d’être intégré, reconnu, de faire partie d’un tout. Ce besoin que Maslow a placé au sommet de sa fameuse pyramide devient ici le déclencheur d’un glissement aussi fascinant qu’effrayant vers l’autoritarisme. Inspiré d’une expérience réelle menée dans un lycée californien dans les années 60, La Vague met en scène, avec une efficacité glaçante, la facilité avec laquelle un groupe d’élèves, pourtant "normaux", peut basculer dans l’embrigadement totalitaire en quelques jours à peine. Ce qui commence comme une simple leçon d’histoire expérimentale tourne rapidement à la démonstration grandeur nature d’un conditionnement collectif. Et le pire, c’est que ça fonctionne. Trop bien. Todd Strasser ne s’embarrasse pas de fioritures littéraires : le style est direct, le ton sobre, presque clinique. C’est cette sécheresse qui rend le récit si percutant. Pas de grands discours, pas de pathos inutile – juste une vérité brute, dérangeante : personne n’est à l’abri. Dans un monde où les dérives autoritaires, les manipulations de masse et les discours populistes refont surface, La Vague résonne avec une actualité brûlante. C’est un roman qu’on devrait faire lire dans tous les collèges, mais aussi aux adultes qui ont oublié que l’histoire peut, à tout moment, se répéter. À mettre entre toutes les mains. Sans exception.

Quand on prend le livre en main et qu’on tourne page après page, on se rend compte du crescendo de tension qui s’installe progressivement. Au départ, l’expérience de la “Vague” semble inoffensive, mais à mesure que l’histoire avance, on perçoit l’ampleur de la manipulation et de l’embrigadement. C’est un récit marquant qui pousse à réfléchir sur le pouvoir de l’influence et la facilité avec laquelle l’esprit humain peut être manipulé.