L'Amour, c'est surcoté : Le livre de Mourad Winter

Livre super agréable à lire, avec pleins de références modernes et des passages vraiment drôles. Pourtant c’est pour ainsi dire très rare que je ris en lisant un livre mais cela a été le cas pour celui-ci. On suit l’histoire de Wourad, un personne quelque peu discutable sur certains points, voulant à tout prix un rapport charnel avec une femme, mais se surprenant à tomber petit à petit amoureux de la femme qu’il fréquentait initialement pour « s’amuser ». J’ai adoré suivre leur petit histoire évoluer. Malgré les réflexions familières, il y a de vraies réflexions sur la vie et sur l’amour dans ce roman. Il y a tout ce qu’il vous faut pour passer un bon moment. Une petite bouffée d’air frais en cette période stressante d’examens pour ma part.

Un super bon livre d’été, qui se lit vraiment tout seul ; je l’ai quasiment lu d’une traite. Le gros point fort, c’est vraiment l’humour. C’est un livre très drôle auquel n’importe quel 18-35 ans saura s’identifier, tant les références contemporaines sont nombreuses. Entre 2 traits d’humour, on a aussi le droit à des réflexions plus profondes, qui surgissent toujours quand on s’y attend peu, sans excès et sans jamais tomber dans ce que Nietzsche appelait la « moraline ». Même s’ils ont utilisés en pleine conscience et pour rire d’eux-même, on reste quand même sur pas mal de clichés des histoires d’amour contemporaines d’été : la fille riche, le mec plus âgé et paumé, jouant à FIFA et passant son temps à parler de meuf ; mais peut être que c’est ça aussi qui fait le charme de ce livre, et qui a parlé à tant de gens : décrire avec douceur et conscience cette errance dans laquelle beaucoup de jeunes se retrouvent aujourd’hui. Je recommande chaudement. Une bulle d’air frais à tous les niveaux.

Ce livre m’a cueilli dès les premières pages. Le style est déroutant : une écriture orale, brute, cinématographique, nourrie d’une langue de la rue. Pas de chapitres bien rangés, pas de narration académique : ici, tout est spontané, vivant, libre. Il faut accepter de lâcher prise pour entrer dans cette voix, dans ce rythme singulier, et c’est là que la magie opère. Contrairement à d’autres romans qui enchaînent les vannes jusqu’à l’essoufflement, L’Amour c’est surcôté fait rire sans jamais être creux. Derrière l’humour, il y a une vraie lutte : celle d’un personnage contre sa propre superficialité. Et peu à peu, il se révèle, se transforme, devient profondément humain. Touchant dans sa maladresse, bouleversant dans sa quête de sens et de lien, notamment avec Imane, la femme qu’il convoite. Un texte inattendu, drôle, libre et d’une justesse étonnante. Une vraie claque littéraire.

Très chouette et très rafraichissant ! Les problèmes du quotidien ou sociétaux sont traités avec énormément d'humour, et ça fait du bien ! On rigole franchement ( même si j'avoue que j'ai été dépassée quelques fois par manque de références mais je ne me suis pas vexée ) Le roman est cependant loin d'être naïf, et il traite les relations humaines ( amoureuses, amicales ou familiales) avec justesse et pudeur. C'est le portrait coloré réussi d'une génération