L'Amour, c'est surcoté : Le livre de Mourad Winter

Très chouette et très rafraichissant ! Les problèmes du quotidien ou sociétaux sont traités avec énormément d'humour, et ça fait du bien ! On rigole franchement ( même si j'avoue que j'ai été dépassée quelques fois par manque de références mais je ne me suis pas vexée ) Le roman est cependant loin d'être naïf, et il traite les relations humaines ( amoureuses, amicales ou familiales) avec justesse et pudeur. C'est le portrait coloré réussi d'une génération

Ah la la… gros gros gros coup de coeur pour ce livre. Il est difficile de le lâcher tant il est drôle. Les vannes fusent à tout va. C’est la première fois que je lis un livre après avoir vu son adaptation cinématographique. Malgré quelques différences le fond reste similaire parfois au mot près,m et je ne voyais pas d’autres acteurs qu’eux ils sont parfait ! Mais revenons au livre. Il est rempli de références parfois assez pointu. Je ne sais que dire d’autres au part si vous ne voulez vous videz la tête en riant un bon coup : lisez ce livre !

J'ai beaucoup aimé ce livre, la lecture est rapide et le style original et drôle un mélange entre stand up d'humour et série télévisée. Les personnages sont attachés même si caricaturés c'est ce qui nous donne envie de rire et de nous projeter sur des personnes réelles.

Ah l’amour, l’amour, l’amour, que c’est à la fois simple et compliqué. Eh bien, à l’image de l’amour, ma critique sera aussi mitigée. Lui c’est Wourad, il a 27 ans. Un peu paumé dans la vie, il enchaine les petits boulots et le chômage pour arriver à payer son loyer. Aucune envie de se caser. Il rencontre Imène en boîte de nuit. Son but : la « ken ». Sur les points plus que positifs, d’abord, c’est un roman inattendu et rafraichissant : le genre de livre qu’on ne lit pas tous les jours et ça, ça fait un bien fou. Mourad Winter, humoriste à l’origine, est extrêmement drôle. Il envoie environ 10 punchlines à la minute. Il truffe ses blagues de références sociétales, politiques, culturelles, et j’ai trouvé ça très fort. Ensuite, je dirais que ce livre est un roman sur les hommes, du moins sur les émotions et sentiments des hommes. D’un point de vue féministe, si en tant que femme je me plains du sexisme de notre société ; je dois aussi avouer qu’elle n’est pas tendre avec les hommes qui ne peuvent malheureusement pas exprimer leurs émotions. Si le titre laisse penser que l’amour c’est surcoté, il n’aura de cesse de montrer à son personnage principal Wourad, que l’amour, c’est sans nul doute le sentiment le moins surcoté qui existe. En effet, pas toujours simple d’exprimer son amour et, a fortiori, en tant qu’homme donc j’ai trouvé cette thématique, ainsi que celle de la santé mentale, très finement abordées. En outre, sur le ton de l’humour, avec brio, il aborde aussi d’autres sujets particulièrement profonds comme l’homophobie, le racisme, la religion, le deuil… Pour finir, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Imène, hyper badass, futée, qui ne se laisse pas faire, avec beaucoup de réparti. Je l’ai trouvée très « actuelle » et pas du tout clichée. Sur le négatif, bon clairement disons-le d’emblée, ce n’est pas un livre qui s’adresse à tout le monde. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je connais nombre de personnes qui ne comprendrait pas un mot sur quatre. Puis, je dois avouer que j’ai été un peu lassée vers la moitié du livre : d’une part, par l’oralité du livre et d’autre part, par l’intrigue. Si j’ai énormément ri, surtout au début, surprise par cette écriture et les vannes de l’auteur, au bout d’un moment, je n’en voyais plus le bout. Je l’ai lu en deux jours, peut-être qu’il fallait plus de temps pour digérer ? Et, s’agissant de l’intrigue « ken une meuf » : sur le papier, ce n’est pas folichon c’est clair, mais on se doute que d’un mec qui veut juste pécho à un livre de 250 pages, il y aura d’autres choses, mais cela n’aura pas suffi à m’emporter. Par ailleurs, je n’ai pas encore vu l’adaptation au cinéma, j’ai hâte. Je suis contente que le réalisateur soit l’auteur car, à la lecture, je me suis vraiment demandée comment il allait être possible d’adapter un tel roman : beaucoup d’introspection, de pensées en off, de vannes et finalement, peu de dialogues. J’ai regardé des interviews de l’auteur et des acteurs.rices et ils ont l’air de dire que l’adaptation est plutôt libre, qu’il a fallu réécrire pour avoir un scénario, un film de moins de 2h et non pas un roman. Affaire à suivre donc…