Le codex : Le livre de Douglas Preston

Bonjour du pays des morts ! Ainsi débute la vidéo laissée par un richissime collectionneur à ses trois fils. Ils apprennent que leur père s'est enterré vivant avec ses trésors dans une cité perdue d'Amérique centrale. Celui qui découvrira sa retraite héritera de sa fortune... Le Honduras comme vous ne l'avez jamais vu... Prenez une bonne bouffée d'air moite de la jungle à la recherche du codex. Du bon Preston, à lire sans aucune hésitation.

Lorsque Tom Broadbent et ses frères apprennent que leur père, un milliardaire excentrique et collectionneur d'antiquités, a disparu en laissant derrière lui un mystérieux codex maya, ils se retrouvent entraînés dans une quête haletante pour retrouver le trésor que leur père a emporté avec lui dans sa tombe. Accompagné de quelques compagnons d'infortune, ils devront affronter des mercenaires sans scrupules, des explorateurs cupides et les dangers d'une nature sauvage et impitoyable. Le tout pour déchiffrer le secret du codex et accomplir l’ultime volonté de leur père disparu. "Codex" de Douglas Preston est une plongée dans un univers d'aventure qui rappelle immédiatement les grandes épopées pulp à la Indiana Jones. Dès les premières pages, j'ai été captivé par ce roman où le héros se lance à la recherche d'une cité perdue, au cœur d'une jungle impénétrable. Le voyage qu'ils entreprennent est un véritable calvaire, une odyssée semée d'embûches à travers des marais labyrinthiques et des jungles profondes, où chaque pas semble être un défi. J'ai particulièrement aimé la façon dont Preston décrit ce périple. On ressent toute la difficulté de la survie en terrain hostile, où chaque instant est une lutte pour avancer, pour survivre. Le roman parvient à rendre ce voyage interminable, nous plongeant au plus profond de terres inexplorées, loin de toute civilisation. On sent l'humidité suffocante, les insectes qui harcèlent, les pièges de la nature qui semblent sans fin. C'est véritablement un récit d'aventure épique. Les personnages, bien qu'archétypaux, sont attachants et remplissent parfaitement leur rôle dans cette aventure. Les héros, avec leurs forces et leurs faiblesses, suscitent notre empathie, tandis que les méchants, bien qu'un peu clichés, sont parfaitement haïssables, ce qui fonctionne à merveille dans ce type de récit. Les tensions entre les frères, leur relation complexe avec leur père, et les enjeux qui les poussent à poursuivre cette quête dangereuse ajoutent une profondeur émotionnelle qui enrichit le récit. Pour quiconque aime les grandes aventures à la recherche de trésors enfouis, "Codex" est une lecture qui vaut le détour !

La cité blanche Maxwell Broadbent milliardaire excentrique, collectionneur d’œuvres d’art, a disparu. Il avait pourtant donné rendez-vous à ses trois fils dans sa maison de Santa Fe, mais le jour venu, il est introuvable. Pire encore, tous les tableaux, statues et autres artéfacts valant une fortune ont également disparu. Un cambriolage ? La police appelée sur les lieux par Philip, Vernon et Tom Broadbent, en doute : aucun signe d’effraction, et l’alarme est parfaitement opérationnelle. C’est une vidéo enregistrée par leur père qui lèvera le mystère : Maxwell Broadbent mourant s’est enterré –au sens premier du terme- dans une tombe oubliée d’une cité perdue du Honduras, avec, tel un pharaon, toutes ses richesses. Pour toucher leur héritage, ses fils devront découvrir la tombe, sinon… Philip, Vernon et Tom pourront-ils faire fi de leurs différences pour se lancer dans l’aventure ? Si leurs motivations ne sont pas semblables, tous trois éprouvent un fort ressentiment à l’égard de ce père qui les a élevés on ne peut plus sévèrement et dont l’exigence a fini par les éloigner, de lui-même, mais les uns des autres. Sans parler du Codex, un manuscrit maya du XIème siècle, que Broadbent avait acquis dans des conditions opaques… Un trésor inestimable recensant des milliers de plantes tropicales et leurs propriétés médicinales. Une mine d’or pour l’industrie pharmaceutique capable de tout pour s’en emparer. Voici un véritable roman d’aventures, un thriller haletant et très bien documenté qui, grâce à une écriture très cinématographique, emporte le lecteur dans la forêt inextricable du Honduras où la faune sauvage et la flore extravagante ne sont pas les seuls dangers. J’ai bien aimé que les personnages ne soient pas (trop) stéréotypés, ni manichéens (une petite mention spéciale à Tom et Sally) et que les peuples autochtones ne soient pas caricaturés. Je ne connaissais Douglas Preston qu’accompagné de Lincoln Child (je suis une fan absolue de la série Pendergast) : nul doute que je vais regarder de près sa bibliographie.

Jusqu'à présent je n'ai jamais été déçu par les romans de Douglas Preston, qu'il soit accompagné ou pas de Lee Child. Un bon roman d'aventures que l'on a du mal à lâcher, des rebondissements à gogo, des méchants, un zeste de romance et une galerie de personnages attachants ou détestables à souhait. Mais pourquoi, mis à part Relic, les romans de Preston Child ne sont pas adaptés au cinéma ?