Le dernier homme de la tour : Le livre de Aravind Adiga

Poche

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À Bombay, tout le monde sait que la tour A de la résidence Vishram est un immeuble de bonne qualité... Et ce malgré les bidonvilles qui l'environnent et la proximité de l'aéroport. Mais voilà qu'un promoteur plein d'ambition projette de la remplacer par un immeuble de grand luxe, et d'en exproprier les copropriétaires actuels. Même si la compensation financière semble très généreuse, certains refusent de partir. Jusqu'à ce que bientôt, seul résiste encore un professeur retraité contre qui voisins puis amis vont se liguer, prêts à tout pour empocher leur argent...

" Depuis Le Tigre blanc, Aravind Adiga dresse de livre en livre le portrait d'une société régentée par des entrepreneurs véreux (...) Adiga n'a rien perdu de sa noirceur, ni de son cynisme mais, ici, il les met au service d'une comédie enlevée, où se joue un match perdu d'avance. "

Le figaro littéraire

Traduit de l'anglais (Inde) par Annick Le Goyat

De (auteur) : Aravind Adiga
Traduit par : Annick Le Goyat

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Expérience de lecture

Avis Babelio

terrystad

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

« Masterji remarqua un gros moustique posé sur son avant-bras; l’insecte avait profité de sa faiblesse et de sa distraction. (…) Pas une seconde ne se perdait dans un monde livré au calcul permanent. C’était contre cela qu’il était en guerre, non contre ses voisins. » Le dénouement de ce roman (2012) se déroule dans le cadre d’une tour d’habitation à Mumbai, Inde. Semblable aux romans se situant dans ce décor, tels que l’immeuble Yacoubian (d’Alaa El Aswany) ou encore de Escalier C (d’Elvire Murail), il s’agit d’une microsociété reflétant la société qui l’entoure. Oeuvre aussi forte que Le tigre blanc (2008), elle raconte comment nous tous, individuellement, nous contribuons parfois à la corruption, la violence et aux calculs vicieux.

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sandpic

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 ans

La spéculation immobilière à Bombay la corruption qui la régit. La vie et la bonne entente des voisins dans un immeuble bouleversée par une proposition financière qui va révélé la vraie personnalité de chacun et pousser la plus part aux pires bassesses

Nikoz

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 ans

Un très belle intrigue, un très beau lot de personnage, un écriture limpide... Et bien ça fait un excellent roman!

Atasi

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 10 ans

L'histoire est très simple, une résidence vieille de plusieurs décennies rongée par le temps et un promoteur qui rêve de la racheter pour la faire démolir et y construire un immeuble de luxe. Le promoteur propose aux résidents une somme bien confortable bien au-dessus du marché mais il devra faire face à la réticence de quelques habitants, mais à force de persévérer, et grâce à quelques menaces, il ne reste qu'un seul homme qui empêche la vente de se concrétiser alors que l'échéance arrive. Ce dernier, le veuf Masterji, professeur de sciences à la retraite, se verra seul contre tous, car les résidents ont déjà déménagés leur esprit vers un nouveau lieu d'habitation et une vie meilleure. Il fera l'objet de trahison, de haine, de méchanceté, de complot de la part de ceux qui faisaient autrefois partie de la communauté de Vishram, une grande famille où chacun s'entraidait. Lorsque j'ai commencé à lire ce roman, j'ai tout de suite pensé à Rohinton Mistry, qui a très souvent pris Bombay, un immeuble et ses habitants comme point central de ses romans, la seule différence que ses personnages étaient à majorité parsis contrairement à "Le dernier homme de la tour". Le lecteur devinera dès le début la tournure que prendra le roman, il n'y a pas de grand mystère sur qui deviendra le dernier homme à ne pas vouloir quitter son logement, cela saute tout de suite aux yeux. Et de plus, on devine qu'aucune fin n'est possible sans que cela finisse mal pour lui, le seul mystère c'est comment ? Aravind Adiga réussit à nous faire accrocher au roman en nous faisant découvrir peu à peu les personnages qui vivent dans la résidence et précisément la tour A. Une belle brochette car certains sont très atypiques. Mais l'on découvre surtout la nature humaine, hargneuse à son paroxysme. Les personnages sont des pourris, n'ayons pas peur des mots, dès qu'ils rêvent d'argent. On y découvre bien évidement la fureur de l'immobilier à Bombay, une ville en pleine mutation économique et sociale, où certains terrains se vendent à prix d'or même des taudis de bidonvilles mais en face d'autres vivant dans des conditions précaires peuvent se faire raser le campement à n'importe quel moment. On y découvre les villages qui se forment lors de la construction des ces immeubles, des gens ayant quitté la campagne pour se faire maçon, avec femmes et enfants, dans des conditions très précaires. Il règne aucune harmonie dans l'aménagement urbain, des constructions de luxe avoisinent des bidonvilles, des quartiers huppés la misère.

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782264060785
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    576
  • Dimensions
    177 x 109 mm

L'auteur

Aravind Adiga

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9,90 € Poche 576 pages