Le gardien de Téhéran : Le livre de Stéphanie Perez

Je découvre l'autrice avec ce roman et j'ai beaucoup. Le courage de Cyrus, gardien du musée, m'a profondément touchée. Malgré la révolution, il veille sur les tableaux et se découvre un amour pour l'art. On découvre un partie de l'histoire de l'Iran a travers les souvenirs de Cyrus. Comment le chah et sa femme on crée ce musée unique en Iran, les remous de la société, l'espoir qui a été placé en Khomeiny. J'ai appris énormément de choses sur cette période et ce pays que je ne connais pas bien. Le personnage de Cyrus est bouleversant, déterminé, attachant. J'ai beaucoup aimé les personnages qui l'entourent. Dans ce roman, on parle beaucoup d'art et j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur certains tableaux. Je le reconnais je n'y connais pas grand-chose dans l'art. La plume de l'autrice est fluide, on sent le travail de recherche qui a été effectué. Les chapitres sont un peu longs à mon goût. J'espère vous avoir donné envie de le découvrir. Vous connaissez ?

Très bonne lecture qui mêle à la fois Art et Histoire. J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur l'histoire de l'Iran et sa révolution dont je ne connaissais pas grand chose. Lorsqu'un livre rassemble tous les sujets susceptibles de me plaire et est en plus de cela touchant, rempli d'espoir, de résistance et de résilience cela ne peut définitivement qu'être un sans faute. Petit bémol pour les coquilles trouvées au fil du texte et ceci dès la première page...cela gâche un peu mon expérience de lecture

Un roman riche et enrichissant Le Gardien de Téhéran c'est Cyrus, personnage principal de ce roman historique qui nous plonge dans la révolution en Iran en 1979 et les années qui l'ont suivie. Nous voilà dans le Téhéran d'avant la Révolution et le luxe décadent dans lequel vivent le Chah et sa femme qui créera le musée où seront réunies quelques oeuvres parmi les plus importantes de cette époque. Et c'est d'ailleurs sur ces oeuvres que Cyrus veillera pendant et après la Révolution et la mise en place du régime islamique et permettra leur conservation en rusant afin que les islamistes ne les détruisent pas. Ce roman raconte donc l'histoire de la préservation de ces œuvres inestimables mais aussi l'Histoire de l'Iran et surtout du peuple iranien qui a vu ses illusions de changement et ses espoirs partir en fumée. Derrière la conservation des oeuvres il y a aussi l'idée de la conservation du patrimoine iranien à préserver. Merci à #NetGalleyFrance et à #editionsplon pour la lecture de ce roman

1977, à Téhéran. Farah Diba, épouse du Shah d’Iran, a fait construire un musée d’art contemporain pour ouvrir le peuple iranien au monde extérieur. Cyrus, jeune homme de 23 ans, a postulé pour devenir le chauffeur du musée. Une fois le job en poche, il commence à sillonner la vie et transporte des œuvres d’art jusqu’au musée. Pour lui, c’est le coup de foudre : les couleurs lui sautent aux yeux, les corps l’hypnotisent, les détails le font sourire. Un autre monde que l’Iran existe bien et Cyrus est fasciné. Mais au printemps 1979, le Shah s’enfuit avec sa famille. La révolution islamique le chasse de son trône de dictateur. Que vont devenir les tableaux ? Cyrus en est sûr, les mollahs ne voudront jamais garder les œuvres impies de Farah, ils les détruiront. Commence alors pour Cyrus une mission qu’il mettra un point d’honneur à mener jusqu’au bout : conserver les tableaux dans les réserves du musée, à n’importe quel prix. J’ai été ravie de lire ce roman de Stéphanie Pérez dont je connaissais déjà « La ballerine de Kiev ». Basé sur des faits réels, « Le gardien de Téhéran » raconte un pan de la vie d’un jeune homme qui n’avait rien pour devenir un héros. Timide, rêveur, intelligent, il veut avant tout aider sa mère et ne pas faire de vague. En devenant chauffeur pour le musée de Farah Diba, il va côtoyer un monde insoupçonné et s’ouvrir à lui, comprendre que d’autres styles de vie existent ailleurs, ni pire ni meilleur que le sien. Sa tolérance et son envie d’apprendre le feront grandir humainement et mentalement. Le contexte de la révolution islamique est bien connu, et on comprend très vite que « art contemporain » et « mollahs » ne vont pas être compatibles. Alors on tourne les pages pour savoir comment Cyrus va faire, lui qui reste dans son nouveau monde, à l’écart de la violence de la révolution. Aura-t-il la carrure suffisante pour s’opposer aux combattants qui viendront à coups sûrs détruire les chefs-d’œuvre ? Le suspense est très bien entretenu, entre déroulé de la prise du pouvoir par Khomeiny et vie presque anecdotique de Cyrus. Au-delà de la mission impossible de Cyrus, l’auteure nous dévoile tout un pan de l’histoire contemporaine iranienne. Avec le Shah et sa cour, ce sont les fêtes à n’en plus finir, la richesse étalée à la moindre manifestation, mais c’est aussi la police secrète qui arrête la moindre opposition, et donc la peur qui l’accompagne. Soutenu par les Américains, la famille Pahlavi vit sur son trône au mépris des Iraniens et de leurs difficultés quotidiennes, alors forcément la population se soulève, exige, se bat. Et arrive Khomeiny et ses mollahs, imposant la loi religieuse et refusant la démocratie, idéologie venue de l’Occident détesté. On connait la suite. Excellent moment de lecture, « Le gardien de Téhéran » plaira par son histoire unique, ses personnages poignants et son aspect historique clairement expliqué. Je ne peux que le recommander.