Le Jardin des anatomistes : Le livre de Noémie Adenis

J'avais repéré ce livre sur le site dans une annonce faite sur la sortie livres de poche, puis sur une masse critique pour laquelle je n'ai pas été sélectionné. J'avais aimé la contribution d'une internaute et donc je me suis procuré ce livre. Je ne connais pas l'auteure et n'est rien lu d'autres d'elle. Je ressors moyennement enchanté de ma lecture. J'ai trouvé que l'auteure à survoler le sujet. Tout d'abord l'enquête policière : je l'ai trouvée sans plus. Je n'ai pas ressenti un suspens haletant. Les rebondissements ne sont pas extraordinaires. J'ai rapidement suspecté le coupable. La psychologie des personnages est survolée. Le héros n'est pas attachant, ni même les autres personnages. L'auteure ne décrit pas des liens suffisamment forts qui les unifient. J'ai senti qu'il pourrait y avoir une histoire sentimentale entre une jeune femme et le héros mais ça ne va pas plus loin non plus. J'ai même trouvé les motivations du serial killer un peu faibles. Un bon point tout de même pour cette enquête policière est l'époque dans laquelle elle est située ainsi que son cadre. Je ne ressors pas emballé de la lecture de ce livre. Je ne l'ai pas trouvé à mon goût. Mais il n'est ni bon, ni mauvais. D'où cette appréciation moyenne.

Comme pour analyser des informations médiatiques, il faut prendre en compte le contexte. Le contexte est primordial, il offre une grille de lecture et permet de comprendre les tenants et les aboutissants d'une information. Dans le cas d'un livre, à mon sens, c'est la même chose. Le contexte dans lequel se déroule l'histoire influence directement l'histoire elle-même. Pourquoi est-ce que j'évoque le contexte du Jardin des anatomistes ? Parce que c'est probablement la seule chose que j'ai appréciée dans ce roman. Non pas que je n'aime pas les polars, j'adore ça. Mais dans celui-ci, je me suis ennuyé. N'attendez pas une course au crime ou une effusion de sang, ici les crimes du tueur tiennent sur une seule ligne : ils sont seulement annoncés quand ils sont découverts par les personnages. Envie de connaître le point de vue du meurtrier ? Passez votre chemin, rien à voir. Je sais que pour ce dernier point, de nombreux romans ne narrent pas le point de vue du meurtrier. Il est passé sous silence. Mais contrairement aux autres polars que j'ai lus, dans le jardin des anatomistes, les crimes sont presque suspendus entre les lignes. J'ai eu l'impression que les protagonistes ne rentraient jamais vraiment dans l'enquête, elle était faite, mais sans eux. Il y a bien le personnage principal qui met les pieds à l'étrier, mais les enquêtes se résolvent rarement seul. Je n'aime pas spécialement l'Histoire, je l'avoue. Ce roman pourtant m'a réconcilié avec cette période de découvertes scientifiques. j'ai eu envie d'en savoir plus, d'assouvir ma curiosité. C'est donc dans un sens une réussite, si j'en reviens à mon histoire de contexte. C'est la seule chose que je me souviendrai de ce livre : le contexte historique palpitant.

1673 sous le règne de Louis XIV, Sébastien de Noilat arrive à Paris pour essayer de faire partager ses découvertes à un éminent botaniste. Mais après avoir passé une soirée arrosée avec un groupe d'amis, l'un d'eux se fait assassiner. Et les cadavres commencent à s'enchaîner, en suivant les thèmes des cours de chirurgie enseignés au jardin du roi . Sébastien va se retrouver , malgré lui , entraîné dans une enquête dangereuse. Je suis mitigée sur mon ressenti pour ce livre . J'ai trouvé l'enquête un peu molle , à l'image du jeune Sébastien, botaniste timide , peu courageux mais tenace . D'ailleurs tous les personnages sont dans la même veine et cet état de fait empêche un réel plaisir à prendre part au suspense. Mais le livre est sauvé par la description des cours de dissection donnés par une sommité, le grand chirurgien Dionis. Et par l'histoire de la haine entre la faculté de médecine qui désire rester cantonnée aux enseignements des anciens et les chirurgiens qui prônent l'avenir et les nouvelles découvertes. Bonne lecture

#119876;#119906;#119886;#119899;#119889; #119897;#119886; #119898;#119890;#769;#119889;#119890;#119888;#119894;#119899;#119890; #119899;#119890; #119904;#119890;#119903;#119905; #119901;#119897;#119906;#119904; #119886;#768; #119904;#119900;#119894;#119892;#119899;#119890;#119903;... J'ai découvert Noémie ADÉNIS avec ce roman, car je n'ai pas encore lu Le loup des Ardents, pour lequel elle a obtenu le Grand prix des enquêteurs en 2021. Avec Le jardin des anatomistes, elle nous plonge dans un polar historique qui devrait plaire aux amateurs du genre. #120278;#120316;#770;#120321;#120306;#769; #120317;#120310;#120321;#120304;#120309; Au Jardin du Roy, les médecins se retrouvent pour des cours d'anatomie et de chirurgie donnés par DIONIS. Sébastien, herboriste en Sologne, est monté à la capitale suite à ses découvertes inscrites dans le journal d'Aymar. Il veut rencontrer DODART pour lui faire part de ses information. Mais il va se retrouver, malgré lui, au sein d'une histoire de meurtres qui semblent étrangement suivre les cours prodigués par DIONIS. #120296;#120315;#120306; #120310;#120315;#120321;#120319;#120310;#120308;#120322;#120306; #120304;#120316;#120314;#120317;#120313;#120306;#120325;#120306; Avec pas mal de personnages, ce roman va vous demander une certaine attention au démarrage. J'ai eu un peu de mal a me repérer au début. Heureusement, comme bois sommes dans un polar fidèle au genre, certains disparaissent au fil de l'histoire #129763;#128517; Mais sans cette attention, rentrer dans le livre peut être difficile. #120296;#120315; #120317;#120306;#120321;#120310;#120321; #120314;#120302;#120315;#120318;#120322;#120306; #120320;#120322;#120319; #120313;#120302; #120317;#120320;#120326;#120304;#120309;#120316;#120313;#120316;#120308;#120310;#120306; #120305;#120306;#120320; #120317;#120306;#120319;#120320;#120316;#120315;#120315;#120302;#120308;#120306;#120320; Allez je vous le dis tout de suite et sans trop vous spoiler, j'aurais aimé voir développé davantage la psychologie des personnages, et notamment de l'un d'entre eux que j'aurais plutôt vu abordé par des aspects pathologiques, ce qui aurait pu pimenter l'intrigue proposée et leur donnerait davantage de reliefs. Un petit trouble de la personnalité aurait paru fort crédible chez l'un des personnages. Mais je ne vous en dit pas davantage. #120296;#120315;#120306; #120305;#120316;#120304;#120322;#120314;#120306;#120315;#120321;#120302;#120321;#120310;#120316;#120315; #120314;#120306;#769;#120305;#120310;#120304;#120302;#120313;#120306; #120302;#120313;#120310;#120314;#120306;#120315;#120321;#120306;#769;#120306; Pendant tout le livre des éléments historiques sur la médecine telle qu'elle était enseignée et pratiquée à l'époque sont transmis au lecteur et apportent une forme de plus-value au roman, par un rappel visuel qui renvoie le lecteur dans les siècles passés. Ainsi, à chaque démonstration, une reproduction des cours de Dionis avec citation et figure des instruments nécessaires est proposée. #120296;#120315;#120306; #120307;#120310;#120315; #120319;#120306;#120314;#120317;#120313;#120310;#120306; #120305;'#120306;#769;#120314;#120316;#120321;#120310;#120316;#120315;#120320; Je dois cependant reconnaître que si l'intrigue m'a posé quelques questions, le final a su faire naître, à sa lecture, une belle émotion. J'ai été touchée par les révélations qui enfin amènent une compréhension de la psychologie des personnages. #120280;#120315; #120303;#120319;#120306;#120307; Si l'intrigue a eu du mal à m'accrocher malgré l'intérêt des apports médicaux de l'époque, la fin est venue me chercher sur le plan de l'empathie et je ne m'attendais pas du tout à être ainsi saisie. Un roman policier historique surprenant donc et une autrice qui en a sous le pied pour de prochains romans. A suivre donc ! Je vous invite à le découvrir à votre tour, surtout si les polars historiques vous plaisent...