Le Jardin des énigmes : Le livre de Antonio Garrido

Un bon roman d'intrigues et d'aventure avec une touche de polar pour faire bonne mesure. On retrouvera donc tout ce qui fait la recette du genre : du mystère, de l'action, des personnages hauts en couleurs, des meurtres, du sentiment et un beau contexte historique puisque l'action se passe durant la préparation de l'Exposition universelle de 1851 à Londres au Crystal Palace. J'ai beaucoup aimé cette lecture exotique et je ne me suis pas ennuyée une minute dans ce récit riche en péripéties et très documenté.

L'auteur est espagnol mais l'écriture est incontestablement très britannique. Dans le Londres victorien, "Rick Hunter" n'a qu'une idée en tête : trouver ceux à l'origine de la mort de sa femme et de son exil. A la veille de l'exposition universelle, il rencontre Mme Hartford, fleuriste, en charge de la décoration des stands et la mystérieuse Lady King. Ses rencontres le plonge dans les méandres du monde interlope des négociants et de leurs relations avec l'empire du milieu, des espions et des secrets. Un roman qui se lit très facilement mais sans grande originalité.

Notre histoire prend donc place en 1850, quelques mois avant la célèbre première Exposition universelle, qui se tiendra au Crystal Palace, cette immense bâtisse faite de verre et de métal, à Hyde Park. On rencontre un premier protagoniste, Rick Hunter, ancien botaniste devenu chasseur de primes suite à un drame personnel. Je me suis de suite attachée à ce personnage, à son côté juste, humain, à ses réparties, son sens de l'observation. Bientôt, il se retrouve sur les traces d'une certaine Daphne Loveray, qui le mène chez Passion d'Orient, une boutique de fleurs. Dès lors, de nombreux nouveaux personnages entrent en scène : la veuve Hellen Hartford, propriétaire de la boutique, Penny Ryan, employée, Memento Mori, le meilleur ami si attachant, fidèle et touchant de Rick, et bien sûr, la fameuse Daphne Loveray, belle, intelligente, malicieuse et mystérieuse. Tout ce beau monde semble être au centre d'une gigantesque conspiration, dont la clé serait le langage des fleurs... Fort intéressant ! À partir de cet instant, impossible de décrocher de ma lecture, guidée par l'envie d'en savoir plus. Si l'intrigue peut paraître longue à se mettre en place, cela ne m'a aucunement dérangée : j'ai apprécié les nombreuses descriptions de cette période, j'ai aimé découvrir chacun des personnages, m'imaginer des liens potentiels entre eux. J'aime la relation entre Daphne et Rick, mystérieuse, elle aussi. La conspiration est si bien élaborée, impossible de démêler le vrai du faux ! Que de mystères dans ce roman, un vrai petit thriller où plus les morts tombent, plus le mystère grandit. Quelques longueurs à la fin qui m'éloigne un peu du coup de coeur, mais un très très bon roman pour sûr !

Me voilà plongé dans le Londres Victorien, je le redis une énième fois c'est une période que j'adore. et le roman de Antonio Garrido contribue à me faire aimer encore d'avantage cette période. Le jardin des énigmes nous transporte en 1851 à quelques jours de l'ouverture de l'exposition universelle de Londres et dans les manigances de la Compagnie des Indes. Rick chasseur de criminels n'a qu'un but se venger de l'assassinat de sa femme. Ses recherches le mène a devenir jardinier, fleuriste pour la boutique qui fournit les fleurs de l'exposition universelle. De rencontre en rencontre il s'éprend de Daphné, femme mystérieuse... Qui manigance contre la couronne? Qui trahit qui ? Le roman n'est que rebondissement sur rebondissement l'auteur a réussit à me faire douter sur tous les suspects de sorte que je ne savais plus croire. Vous l'aurez compris j'ai adoré pas seulement parce que le roman se déroule à l'époque Victorienne. Le roman est bien écrit, fluide et surtout cohérent . Un fils des pages nous pouvons sentir le travail énorme de recherche de l'auteur ce confirmant dans la dizaine de pages où il nous relate comment il à écrit son livre. J'ai tellement aimé que je me lance dans la lecture de La Scribe ...