Le Magicien d'Oz : Le livre de Lyman Frank Baum

Que de souvenirs ! #x1f32a Enfant, j’étais accro à ce classique que je connaissais surtout grâce aux comédies musicales, mais j’avais jamais eu l’occasion de le lire. Cette réédition du Magicien d’Oz tombait à pic, alors je me suis replongé dans cet univers enchanteur. Je constate que j’en garde le même émerveillement qu’autrefois ! Cette histoire véhicule de beaux messages qui m’avaient déjà parlé enfant et qui résonnent toujours autant aujourd’hui.

J’ai découvert Le Magicien d’Oz avec le film de 1939, que je regardais en boucle chez ma grand-mère quand j’étais petite. Mais je n’avais jamais pris le temps de me pencher sur l’œuvre d’origine, et j’ai donc profité de la réédition chez Bragelonne pour enfin lire ce classique de la littérature jeunesse américaine ! Dans ce roman, on suit Dorothée, une petite fille qui vit au Kansas et qu’une tornade va propulser, avec son chien Toto, au pays d’Oz. Pour rentrer chez eux, une seule solution : rencontrer le magicien d’Oz afin qu’il leur vienne en aide. Il faut garder en tête que c’est, avant tout, un livre pour les enfants. C’est essentiel pour pouvoir se plonger dans le monde d’Oz et être émerveillé par ses décors, par ses habitants et par les morales que représentent chaque personnage. J’ai apprécié (re)découvrir l’histoire de Dorothée et suivre son parcours le long de la route de briques jaunes. Les rencontres avec ses trois acolytes, l’épouvantail, le bûcheron en fer-blanc et le lion, sont touchantes et le chemin qu’ils font ensemble se lit d’une traite. Les chapitres sont courts mais dynamiques et l’auteur parvient facilement à nous faire rentrer dans ce monde un peu féérique, plein de magie. On a même du mal à le laisser derrière nous (comment ça Dorothée veut à tout prix rentrer au Kansas ?). C’est une parenthèse très agréable et je suis contente d’avoir enfin découvert ce roman !

Un conte à l’image des bonbons Haribo : « Pour les grands et les petits » Si vous souhaitez vous replonger dans un conte qui a marqué votre enfance comme moi, cette édition retravaillée va raviver vos souvenirs. J’ai adoré redécouvrir en tant qu’adulte ce classique que j’ai adoré plus jeune. J’avais aussi aimé redécouvrir celui de « Alice aux pays des merveilles » sorti dans la même collection. J’ai été transporté pour quelques heures de lecture dans un monde magique ce qui fut agréable et si réconfortant ! Je ne l’avais pas relu depuis des années ! Avec son côté found family que nous aimons tant, Dorothy est toujours dans la bienveillance et tend la main à quiconque aura besoin d’aide. C’est une lecture pleine de messages et une morale intéressante. Celle que les apparences ne font pas tout ou sont parfois trompeuses et qu’on cherche absolument à avoir quelque chose que nous avons déjà au plus profond de nous. Il suffit de creuser ou de se lancer. Ici tous les personnages souhaitent un organe qu’ils n’ont pas et pourtant ils agissent tous comme s’ils l’avaient sans s’en rendre compte. Une phrase que j’ai beaucoup aimé et que j’aime régulièrement me répéter au quotidien : « Le vrai courage consiste à faire face malgré la peur. »

Qui n’a jamais entendu parler du Magicien d’Oz, ce célèbre roman de Lyman Frank Baum, dont les personnages légendaires ont marqué durablement notre imaginaire grâce au film de 1939 de la Metro-Goldwyn-Mayer, que je ne peux évoquer sans avoir en tête « Somewhere over the rainbow » ? J’ai découvert, à travers l’édition en trois volumes publiée par Le Cherche Midi, superbement illustrée par Stéphane Levallois, dont l’univers graphique tranche avec l’imagerie habituelle de ce roman jeunesse, que c’est tout un cycle qu’a écrit Baum, se déclinant en six tomes. N’ayant jamais lu le roman, j’étais fort curieuse de découvrir enfin cette œuvre, telle qu’imaginée par l’auteur. Je me suis beaucoup amusée à noter les différences entre l’adaptation cinématographique, que j’ai vue à plusieurs reprises, et le texte écrit, les deux œuvres se rapprochant et s’éloignant tout à la fois tout au cours de la narration. L’auteur semble avoir été soucieux de ne pas trop effrayer son jeune lectorat, ne s’attardant guère sur des scènes qui auraient pu vraiment lui faire peur. Si l’amitié occupe une place centrale au cœur du roman, la véritable intention de Baum semble avoir été de montrer, dans ce récit initiatique où l’Épouvantail, le Bûcheron de fer-blanc et le Lion avancent résolument sur le chemin (de briques jaunes) de la découverte de soi, que les qualités qu’ils recherchent et attendent si désespérément du Magicien d’Oz - un cerveau, un cœur et du courage -, ils les possèdent déjà… Une lecture réjouissante, qui me laisse curieuse de la suite des aventures de ces personnages auxquels on ne peut que s’attacher.