Le pays des choses perdues : Le livre de John Connolly

Livre très fantastique et j’ai beaucoup aimée. Simple a lire, il est vite prenant. Je me suis plongé dans l’histoire. Je ne sais pas si c’est la suite de «  le livres des choses perdues » mais en tout cas il peut se lire sans lire l’autre.

« Pour qu’un roman fonctionne, il doit jeter un sort au lecteur ; non pas le convaincre de croire en l’impossible ou de renoncer à distinguer le vrai du faux, mais au moins de baisser sa garde, de rester suspendu entre deux univers – voire d’oublier entièrement son propre monde tant l’autre monde le captive. » Ces phrases trouvées à la page 75 en numérique correspondent avec mon ressenti suite à la lecture de ce livre fantastique. J’ai été happée par les aventures du personnage principal et j’ai aimé le suivre dans ses rencontres avec d’autres personnages, que ce soit dans le monde réel ou imaginaire. L’écriture poétique et les réflexions ajoutent du charme au récit : «Le passé ne nous emprisonne pas : on peut décider de rester prisonnier mais on peut aussi choisir d’ouvrir la porte sa cellule et de reprendre sa liberté. Même si cette porte est verrouillée, car nous avons toujours la clé sur nous. Il s’agit juste de trouver la bonne poche. » Un livre intéressant qui vaut la peine d’être lu, malgré quelques longueurs vers la fin...

J'ignorais, avant de m'attaquer à ce roman , qu'il était la suite de "Le Livre des choses perdues", paru vingt ans plus tôt. C'est tout de même un peu ennuyeux car ce roman prolonge (et d'une certaine manière recycle) le premier. Il m'a donc manqué quelques références. Je suis amateur de fantasy anglo-saxonne, comme par exemple le parfaitement délicieux "Lud-en-Brume" de Hope Mirrlees. Un classique à sa façon, mais ici, malgré quelques belles atmosphères cauchemardesques, je n'ai pas vraiment adhéré à cet univers. Le style de John Connolly n'est pas en cause car j'ai apprécié sa facon d'écrire. e n'ai pas non plus lu cet auteur dans son domaine le plus étendu, le roman policier où il est connu notamment pour sa série des Charlie Parker. Franchir un seuil vers un pays étrange est chose assez commune dans les littératures de l'imaginaire. On peut même parler de poncif. L'argument est le suivant : Cérès est une femme et une mère désespérée. Sa fille Phoebe, à la suite d'un accident de la circulation, est plongée depuis des mois dans un coma profond. Elle est transférée dans un centre de soins en milieu rural. Cérès franchira contre sa volonté un seuil situé près de cet établissement, pour se retrouver dans un univers étrange et menaçant, qui a beaucoup à voir avec les contes de fées. Là elle va rencontrer de nombreuses créatures qui la voient comme une proie facile, alors qu'elle ne veut qu'une chose : revenir dans le monde où Phoebe est restée... Elle nouera quelques liens avec des personnes mieux intentionnées mais la partie sera rude. J'ai par contre été surpris de trouver dans cette fantasy des échos des débats féministes de ces dernières années. Cérès est une battante et ne s'en laisse pas conter par les hommes (heureusement pour elle). Mention spéciale d'une revisite réjouissante du conte Raiponce : la belle n'a aucune envie de quitter sa tour, est armée d'une arbalète et sait s'en servir ! Ce qui m'a le moins convaincu (le morcellement de la narration en chapitres ridiculement courts, une multiplication vertigineuse des scènes de bravoure) ne m'a toutefois pas empêché de parvenir à la dernière page.

Je n’avais pas lu le “Livre des choses perdues”, et je suis donc entrée dans cette lecture sans apriori. Comme je lis rarement la quatrième de couverture, je m’attendais à une lecture plutôt jeunesse, légère et tendre, mais nous en sommes loin. L’univers de l’auteur est sombre, incisif parfois sarcastique … Nous allons rencontrer Cérès, que la vie n’a pas épargné. Elle élève seule sa fille Phoebe, âgée de huit ans. Celle-ci a été victime d’un accident et est actuellement dans la coma, un coma dont nul ne sait si elle pourra un jour en sortir. Au fil des jours, l’espoir s’amenuise et Cérès se sent piégée dans sa vie avec cet enfant. Un soir, au sortir de l’hôpital, Cérès va entrer dans une propriété privée, une propriété étrange qui semble l’appeler. Elle va se retrouver propulser dans un ailleurs où elle aurait encore 16 ans. Dans ce monde fantastique, nous allons suivre le chemin intérieur et aventurier de notre héroïne, son désarroi par rapport à sa fille qu’elle pense avoir abandonnée, et sa force dans les différentes quêtes qui se présenteront à elle. Les personnages seront tour à tour effrayants et bienveillants, certains vous parleront, car ils hantent nos contes d’enfants. J’ai passé un moment « inquiétant » dans ce monde parallèle, avec ce sentiment bizarre qui m’anime quand je suis loin de ma zone de confort, mais quand l’insécurité rencontrée me plait …C’est une lecture dans un monde imaginaire foisonnant de créatures que l’on rêve de rencontrer ou pas ( juste les gentils, en fait). Un univers plein de malice, un univers empli de ces contes que l’o, connaît par cœur où qui nous disent quelque chose, et que l’on aimerait redécouvrir …Ce fut une excellente lecture que je vous conseille de découvrir si votre esprit est enclin au voyage imaginaire … Mots clés Roman fantastique Imaginaire