Le Portrait de Dorian Gray : Le livre de Oscar Wilde

J’ai aimé écouter ce livre dans sa version audio. J’avoue avoir plus apprécié la première partie de cette histoire que j’ai trouvé plus mouvementée. De plus, plus on avance dans l’histoire, moins Dorian Gray est appréciable. Cela a donc été compliqué pour moi d’aimer réellement ce livre avec ce genre de personnage. Pour autant, la plume est superbe et l’écriture fluide. Les dialogues des personnages sont parfaitement bien ficelés, surtout ceux de Lord Henry. J’ai beaucoup ri en écoutant ses propos dont la forme est intelligente mais dont le fond est plus que discutable. J’ai adoré la fin du livre qui ponctue parfaitement l’histoire.

J’ai aimé écouter ce livre dans sa version audio. J’avoue avoir plus apprécié la première partie de cette histoire que j’ai trouvé plus mouvementée. De plus, plus on avance dans l’histoire, moins Dorian Gray est appréciable. Cela a donc été compliqué pour moi d’aimer réellement ce livre avec ce genre de personnage. Pour autant, la plume est superbe et l’écriture fluide. Les dialogues des personnages sont parfaitement bien ficelés, surtout ceux de Lord Henry. J’ai beaucoup ri en écoutant ses propos dont la forme est intelligente mais dont le fond est plus que discutable. J’ai adoré la fin du livre qui ponctue parfaitement l’histoire.

Basil Hallward, un artiste talentueux, a peint le portrait de son ami Dorian Gray. Le peintre est fasciné par la beauté du jeune homme de 20 ans et de la pureté de son âme. Une innocence qu'il souhaite garder loin de l'influence de Lord Harry Henry Wotton, un ami aux idées hédonistes. Mais la rencontre entre ses deux amis est inéluctable ; Lord Henry Wotton est un dandy aux idées décadentes, prônant le plaisir au dessus de la morale, et présente à son nouvel ami, une vision cynique de la vie ; Dorian Gray, sous l'influence de l’aristocrate qui lui révèle le pouvoir de sa beauté, fait le vœu de rester jeune et séduisant, et que le tableau, si cher à Basil, vieillisse à sa place... L'innocence de Dorian prend soudain fin lorsqu'il rompt sa promesse de mariage faite à Sibyl ; tandis que la jeune comédienne était prête à sacrifier son art pour l'amour de Dorian, on comprend que ce dernier n'aimait d'elle que son talent. Cette première trace de noirceur vient égratigner son magnifique portrait ; En effet, symbole de l'évolution de Dorian, le portrait agit comme le miroir magique de sa transformation et devient le reflet de son âme corrompue. Si au départ la fascination pour cette œuvre nourrit son narcissisme, Dorian Gray ne peut regarder ce miroir reflétant l'ignominie de ses actes, et le portrait devient source de culpabilité et d'angoisse. Mais peut-on échapper à ses responsabilités ? Il est des livres qu'il faut lire avec une certaine maturité. Je me souviens qu'à 18 ans, je n'avais pas très bien accueilli ce chef d'œuvre, probablement choquée par le cynisme de l'auteur. A cette époque, je ne comprenais pas le choix d'Oscar Wilde de présenter le mal au travers la dégradation morale d'un protagoniste, dans un roman qui se veut, par son écriture, si esthétique. Comme je suis heureuse d'avoir choisi de le redécouvrir ! Car à chaque fois que je me plonge dans cette lecture, la magie opère : me voilà envoûtée. Comme les héros devant le portrait… Les scènes, souvent vibrantes, transportent le lecteur qui ne peut être insensible à l'écriture raffinée, lyrique, voire sensuelle de Wilde. Le personnage de Lord Henry fascine ; son ironie, ses mots d'esprits incisifs, ses aphorismes, amusent autant qu'ils agacent. Surtout, le texte est empreint d'une profondeur philosophique ; et l'auteur emploie l'ironie et la satire pour décrire les comportements sociaux, critiquer les valeurs superficielles de la société victorienne. Ainsi, si ce roman est un chef d'œuvre par son originalité et sa portée philosophique, l'écriture de Wilde est, par son esthétisme, un art tout autant que le portrait qu'il décrit. Enfin, l'œuvre agit comme un miroir, nous invitant à réfléchir à nos propres valeurs. Et à l’ère des réseaux sociaux, où prévallent les apparences plutôt que la réalité, du culte de l'image et de la quête de la perfection physique et d’un idéal vain, à une époque où l’individualisme est prôné et la morale moquée, ce roman intemporel résonne encore davantage aujourd’hui.

Basil Hallward, un artiste talentueux, a peint le portrait de son ami Dorian Gray. Le peintre est fasciné par la beauté du jeune homme de 20 ans et de la pureté de son âme. Une innocence qu'il souhaite garder loin de l'influence de Lord Harry Henry Wotton, un ami aux idées hédonistes. Mais la rencontre entre ses deux amis est inéluctable ; Lord Henry Wotton est un dandy aux idées décadentes, prônant le plaisir au dessus de la morale, et présente à son nouvel ami, une vision cynique de la vie ; Dorian Gray, sous l'influence de l’aristocrate qui lui révèle le pouvoir de sa beauté, fait le vœu de rester jeune et séduisant, et que le tableau, si cher à Basil, vieillisse à sa place... L'innocence de Dorian prend soudain fin lorsqu'il rompt sa promesse de mariage faite à Sibyl ; tandis que la jeune comédienne était prête à sacrifier son art pour l'amour de Dorian, on comprend que ce dernier n'aimait d'elle que son talent. Cette première trace de noirceur vient égratigner son magnifique portrait ; En effet, symbole de l'évolution de Dorian, le portrait agit comme le miroir magique de sa transformation et devient le reflet de son âme corrompue. Si au départ la fascination pour cette œuvre nourrit son narcissisme, Dorian Gray ne peut regarder ce miroir reflétant l'ignominie de ses actes, et le portrait devient source de culpabilité et d'angoisse. Mais peut-on échapper à ses responsabilités ? Il est des livres qu'il faut lire avec une certaine maturité. Je me souviens qu'à 18 ans, je n'avais pas très bien accueilli ce chef d'œuvre, probablement choquée par le cynisme de l'auteur. A cette époque, je ne comprenais pas le choix d'Oscar Wilde de présenter le mal au travers la dégradation morale d'un protagoniste, dans un roman qui se veut, par son écriture, si esthétique. Comme je suis heureuse d'avoir choisi de le redécouvrir ! Car à chaque fois que je me plonge dans cette lecture, la magie opère : me voilà envoûtée. Comme les héros devant le portrait… Les scènes, souvent vibrantes, transportent le lecteur qui ne peut être insensible à l'écriture raffinée, lyrique, voire sensuelle de Wilde. Le personnage de Lord Henry fascine ; son ironie, ses mots d'esprits incisifs, ses aphorismes, amusent autant qu'ils agacent. Surtout, le texte est empreint d'une profondeur philosophique ; et l'auteur emploie l'ironie et la satire pour décrire les comportements sociaux, critiquer les valeurs superficielles de la société victorienne. Ainsi, si ce roman est un chef d'œuvre par son originalité et sa portée philosophique, l'écriture de Wilde est, par son esthétisme, un art tout autant que le portrait qu'il décrit. Enfin, l'œuvre agit comme un miroir, nous invitant à réfléchir à nos propres valeurs. Et à l’ère des réseaux sociaux, où prévallent les apparences plutôt que la réalité, du culte de l'image et de la quête de la perfection physique et d’un idéal vain, à une époque où l’individualisme est prôné et la morale moquée, ce roman intemporel résonne encore davantage aujourd’hui.