Le soleil et ses fleurs - Collector : Le livre de Rupi Kaur

C'était la première fois que je lisais de la poésie en vers libre et ça fait bizarre au début mais au fur et à mesure je me suis habituée. Par contre, j'ai mis du temps à le finir car lrs thèmes abordés sont difficiles. Ça parle de violences, de mal être, de sujets tristes. Il y a un peu de positif aussi, mais plutôt à la fin du livre. J'ai trouvé que les réflexions sur certains sujets étaient intéressantes et donnaient à réfléchir mais il fallait se sentir concerné par cette thématique. Je trouve que les poèmes s'adressent mieux à des gens qui ont vécu les mêmes événements que l'auteur plutôt qu'à tout le monde pour sensibiliser sur ces faits. Je me suis donc sentie touchée par certains et étrangère par d'autres. Mais globalement, ce livre est appréciable, c'est une bonne découverte.

Une lecture poétique et émouvante. Les poèmes abordent avec sensibilité des thèmes universels comme l’amour, la perte, la résilience et la croissance personnelle. J’ai particulièrement apprécié pouvoir m'identifier à certains poèmes. Dans l'ensemble c'est une très joli lecture.

Ce recueil m’a un peu moins touchée que Lait et Miel, mais certains poèmes me sont allés droit au cœur. Les illustrations sont toujours aussi belles, pleines de sens. Rupi Kaur réussit toujours à me faire ressentir quelque chose, même (et surtout ?) dans les plus courts de ses poèmes.

Le recueil est séparé en cinq parties : se faner, tomber, pourrir, se redreser et fleurir. Comme dans un ordre, pour faire évoluer la conscience du lecteur. J'ai beaucoup aimé les passages qui parlait de résilience. De se remettre après un choc, un deuil, une perte terrible qui nous avait transformer en rencontrant la personne et qui nous oblige à nous retransformer par la perte. Se fane et tomber, m'ont beaucoup plû. Parce que les poèmes m'ont le plus parler. Ensuite, l'auteur aborde l'immigration. De la difficulté d'intégration. De ses racines. De l'héritage que l'on reçoit, mais aussi de celui que l'on va transmettre et de la réflexion autour de ce qu'on veut laisser à nos enfants. On retrouve aussi la vision de la femme. Un peu trop archaïque, l'auteur exprime à la fois ce que ces encêtres ont vécu, mais aussi ce qu'elle vit en tant que femme. La vision faite par la société. L'image que la société veut que l'on est de nous même. Puis elle abore la liberté, l'acceptation de soi, l'amour de soi et son propre corps. Ce corps imparfait décrié, qui pourtant est parfait puisqu'il est le nôtre : unique. On retrouve encore beaucoup trop d'idéologie "féministe" à mon goût. J'ai apprécié cette lecture car l'auteur aborde de nombreux sujets societaux sans pudeur.