Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

Le Syndrome du Spaghetti est l’un de ces romans qui vous prennent par la main doucement, vous font sourire, puis vous bouleversent sans prévenir. J’ai été profondément touché par l’histoire d’Élisa, mais surtout, deux personnages m’ont particulièrement marqué : Anthony, et la petite sœur d’Élisa. Anthony est un personnage d’une sensibilité incroyable, à la fois discret, loyal, et profondément humain. On s’attache à lui sans même s’en rendre compte, et plus l’histoire avance, plus son rôle devient essentiel. Il est de ces personnages qu’on aurait envie d’avoir dans sa propre vie : un repère silencieux mais fort. Marie Vareille a un don rare : celui de parler des sujets les plus profonds avec une douceur et une justesse désarmantes. Son écriture est fluide, vive, et terriblement émotive. On passe du rire aux larmes en quelques pages, et on referme le livre le cœur serré, mais avec l’impression d’avoir vécu quelque chose de précieux.

Tu sais ce genre de livre que tu refermes avec un petit pincement au cœur en te disant#8239;: « Mais pourquoi j’ai pas lu ça quand j’étais ado ?! » Voilà exactement ce que j’ai ressenti en refermant "Le Syndrome du Spaghetti". Marie Vareille a réussi le pari de parler de sujets graves avec une plume douce, pleine d’humour et de tendresse. Cela m'a même fait connaître un syndrome dont je n'aurais jamais entendu parler autrement que dans ce livre et qui touche beaucoup plus de monde qu'on ne le croit. Ce qui m’a le plus touchée, c’est la façon dont l’autrice donne une voix hyper authentique à son héroïne. On n’est pas dans la caricature d’ado chouineuse ou rebelle. Léa, elle est drôle, fragile, en colère parfois, mais elle avance, avec ses peurs, ses rêves, ses relations parfois bancales, mais toujours humaines. Franchement, si j’avais eu ce livre entre les mains à 15 ans, il m’aurait parlé à un niveau bien profond – genre introspection au fond du placard à émotions. Et puis l’écriture, parlons-en ! Fluide, moderne, jamais lourde, avec des dialogues qui sonnent juste et des passages vraiment drôles, malgré le thème. C’est un vrai feel-good grave (oui, j’invente des genres si je veux) : tu ris, tu pleures un peu, tu réfléchis beaucoup, et tu ressors de là un peu plus humain·e qu’avant. Bref, "Le Syndrome du Spaghetti", c’est une pépite que je recommande à tout le monde, ado, adulte, lecteur·rice occasionnel·le ou fan de romans contemporains. Merci Marie Vareille pour ce roman plein de cœur qui m’a appris, émue et fait grandir, même à mon âge.

Après avoir lu quelques livres de Marie Vareille par la passé, je me décide à en entamer un autre. Et voilà que celui-ci, que j'ai réservé dans ma bibliothèque favorite, se trouve au rayon "Jeunesse". Je prends ou pas ? Est-ce juste une histoire gentillette pour ados ? Et puis je vois "Prix des Incorruptibles - 3ème / 2nde - 2023" et aussi "Babelio - Jeune adulte - 2021". Bon , je tente... Je trouve la première moitié du roman un peu fade, je ne vois pas trop où on va en venir. J'imagine même ce qu'il pourrait advenir de la rencontre entre Léa et Anthony (et sur ce point, j'étais très près de la réalité). C'est alors que la magie a opéré : le syndrome du spaghetti m'a été expliqué et, dès lors, je n'ai plus lâché l'affaire. L'histoire est finalement assez simple mais, comme souvent avec Marie Vareille, l'émotion vraie n'est jamais loin, les personnages sont attachants et seraient suffisamment crédibles pour arriver dans notre existence. Alors, merci à l'auteure pour cette petite leçon de vie : elle était destinée à des adultes en devenir mais peut aussi donner du plaisir de lecture à de beaucoup moins jeunes.

Très beau roman sur la résilience dans une période charnière de la vie : l'adolescence.  On entre très facilement dans ce roman et dans le quotidien de Léa, férue de Basket, bien entourée par sa famille et ses amis. Son univers s'effondre suite à un enchaînement de drames et d'annonces qui changeront sa vie à jamais.  Les émotions surgissent avec la même intensité que les événements qui secouent sa vie : premiers émois amoureux, amitiés secouées, maladie, deuil... C'est très beau et très juste.