Le voleur d'art : Le livre de Michael Finkel
Un gentleman-cambrioleur agit avec habileté et classe, sans jamais recourir à la violence, guidé par un certain sens de l'honneur. Pendant huit ans, Stéphane Breitwieser, originaire de Mulhouse, a commis avec sa compagne près de 250 vols dans des musées français, suisses et belges, en plein jour, au nez et à la barbe des gardiens et des visiteurs. Leurs attributs : un grand manteau et un couteau suisse. Entre 1995 et 2001, la valeur totale de leurs larcins a été estimée à plusieurs millions d'euros. Alors comment les Bonnie et Clyde des musées ont-ils réussi ces vols en série sans se faire prendre pendant si longtemps ? Il leur aura fallu beaucoup de sang-froid, pas mal de créativité et une bonne dose de passion.
" Une puissante réflexion sur l'amour de l'art "
Le Monde
" Une enquête au scalpel et un sacré polar " Nicolas Demorand,
France Inter
De (auteur) : Michael Finkel
Traduit par : Julie Sibony
Expérience de lecture
Avis Babelio
JeannineRose
• Il y a 2 semaines
Récit documentaire au sujet original et réel, sur une personnalité, elle-aussi, assez hors du commun, dont la psychologie ne peut qu’interpeller le lecteur, et les nombreux psy qui s’y sont intéressés. Le cheminement du personnage est bien rendu par la description minutieuse des méfaits de ce voleur d’exception, dont l’audace pathologique s’emballe jusqu’à causer sa perte. Toutefois, le parti pris de l’auteur de retracer les faits au plus près de la réalité, donne au récit un caractère très descriptif et linéaire. On en arrive à saturer de la répétitivité des casses successifs et des modes opératoires employés, comme une liste à la Prévert, un peu trop systématique. Le dernier tiers du livre redonne un intérêt au récit, par l’inversement du cours des choses, qui voit l’intrusion de la justice et de la morale venir soulager la bonne conscience du lecteur. Pas de twist final en revanche, juste la persistance d’un mal être sans remède, qui conduit à la déchéance d’un homme étrange, dont on a tous, si on aime la beauté, partagé un instant le rêve de la posséder pour soi seul.
Roxker
• Il y a 2 semaines
Ce livre est une enquête romancée, une "non fiction narrative", qui s'apparente au "True crime" et rappellent la collection Society chez 10-18. Michael Finkel, journaliste américain, signe un nouveau documentaire particulièrement intimiste, sur le "Arsène Lupin de l'art" Stéphane Breitweiser. Loin d'en etre une apologie, le regard de l'auteur est clair, il apporte une comparaison raisonnée, alimentée de différents points de vues sur l'homme, de ses années de vol à la chaîne, à ses jugement et sa déchéance. Le fait qu'on ne s'arrête pas seulement sur ses exploits, mais aussi sur sa psychologie, et celle des gens qui l'entouraient, donne une dimension humaine plus cruelle mais honnête de ces crimes. Cette enquête écrite comme un roman, rend le discours plus léger, et se dévore très (trop?) rapidement. J'ai passé un moment particulièrement agréable. Que vous soyez féru d'art ou non, ces crimes ne vous laisseront pas indifférents.
FranckC_Sixt
• Il y a 1 mois
L’auteur est journaliste. Il aurait pu écrire des polars. Le livre est très bien écrit, d’ailleurs. Récit vivant d’une enquête avec des rebondissements, du suspense. J’ai beaucoup aimé l’histoire vraie de ce couple de voleurs d’objets d’art. Je désapprouve leurs gestes. J’admire leur culot, leur audace. Amasser autant par simple amour des objets, cela paraît aussi amusant que déroutant. Ce livre se dévore comme un thriller. On le tient et on ne lâche plus.
VIVI29
• Il y a 1 mois
Michael Finkel est un auteur américain. Il a habité quelques années en France, et ça a été l’occasion pour lui de rencontrer Stéphane Breitwieser, le célèbre voleur d’art. Un homme qui a commis pendant sept ans près de 250 vols dans des musées français, suisses et belges, en plein jour, au nez et à la barbe des gardiens et des visiteurs et sans jamais recourir à la violence. Une enquête de Michael Finkel passionnante. Stéphane Breitwieser était toujours prêt à frapper mais toujours en improvisant. Un homme subjugué par l’art et qui ressentait parfois une forme d’extase (il se reconnaît dans le syndrome de Stendhal) ; pour lui l’art est une drogue. Il dit ne prendre aucun plaisir à voler mais le fait par amour de l’art. Pour lui le musée est une prison pour les œuvres d’art, et donc il les libère #129315;. Chaque œuvre pillée lui donne une nouvelle excuse pour voler, et il les acquiert à l’aide d’un grand manteau et d’un couteau suisse. Il se dit que peut-être un jour son nom entrera dans l’histoire comme celui d’un héros ? Il a une vie assez recluse et asociale puisque recevoir du monde risquerait de le confondre. En effet, il vivait dans le grenier de sa mère où il y exposait ses œuvres. Une histoire époustouflante totalement vraie et pourtant si elle avait été une fiction nous ne l’aurions pas trouvé crédible ! Comme quoi parfois la réalité dépasse la fiction #128518; Une excellente lecture que je vous recommande vraiment. Personnellement j’ai adoré alors que le milieu de l’art à la base ne m’intéresse pas du tout. Mais l’histoire de cet homme est tellement incroyable qu’elle en devient passionnante. Et bonne nouvelle, il est sorti en poche chez @editions1018 depuis le 21 août !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782264086020
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 264
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- Dimensions
- 180 x 110 mm
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8,60 € Poche 264 pages