Les grandes nacres : Le livre de Catherine Baldisserri

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Une histoire de transmission et de filiation féminines au coeur d'une Méditerranée secrète

Elle est la gardienne des profondeurs. Comme ses aïeules avant elle, Efisia est une femmina. Moitié sirène, moitié sorcière, elle est seule sur son île à savoir récolter la fibre des bivalves – ce filament magique dont on brode la soie marine. Sans blesser le coquillage, ni souiller le littoral, un savoir ancestral qu'il s'agit aujourd'hui de transmettre. Mais à qui ?
Rosalia, sa petite-fille, ne demande qu'à être initiée.
Comment, dans un monde de marchands, faire perdurer ce don ? Saura-t-elle, face aux enjeux climatiques, préserver le mystère des grandes nacres ?

" Magnifique histoire de transmission et d'amour. " Librairie Mot à Mot (Pertuis)
" Sublime ! " Librairie Les Trois Souhaits (Morteau)
" Un roman d'apprentissage féminin vibrant et une réflexion sur
l'avenir des fonds marins. " Le Progrès
" Transmettre aux générations futures les gestes, les légendes.
Transmettre pour protéger la nature. Transmettre parce que le
partage est essentiel. " Librairie l'Écriture (Vaucresson)
" Une histoire de passion et de pêche sur fond de tradition séculaire
dans une nature à l'équilibre menacé. " Librairie Les Oiseaux
Voyageurs (Saint-Gilles-Croix-de-Vie)

De (auteur) : Catherine Baldisserri

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Un roman lumineux sur la transmission entre une grand-mère et sa petite fille, ainsi que sur la défense et la préservation de la nature. "
Librairie L'Aquarium
" Un livre de passion et de transmission. "
France Bleu Loire Océan
" Sublime ! "
Librairie les 3 Souhaits
" Transmettre aux générations futures les gestes, les légendes. Transmettre pour protéger le nature. Transmettre parce que le partage est essentiel. "
Librairie Écriture
" Catherine Baldisserri nous emporte dans une belle histoire d'amour(s), d'écologie, de sacrifice et de transmission. "
Le Dauphiné
" Magnifique histoire de transmission et d'amour mais aussi de sacrifice et de perte. "|Magali
Librairie Mot à Mot
" Un roman d'apprentissage féminin vibrant et une réflexion sur l'avenir des fonds marins. "
Le Progrès
" Catherine Baldisserri nous offre un moment précieux de rêve et de voyage. "
Wukali
" Tout simplement hors du commun et d'une beauté incroyable. "
Cultura Valence
" Un magnifique récit alliant héritage et protection des océans. "
Cultura Rambouillet
" Une histoire de passion et de pêche sur fond de tradition séculaire dans une nature à l'équilibre menacé. "
Librairie Les Oiseaux Voyageurs

Avis Babelio

gerardmuller

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Les grandes nacres Catherine Baldisserri Alors que sa grand-mère Pittifatta se mourrait, la jeune Efisia prêta serment à sa demande pour poursuivre son œuvre, récolter le byssus des bivalves pour en faire un tissu et respecter la mer et la vie. Pittifatta avait consacré sa vie à la mer dès sa jeunesse et se maria avec Vittorio, un remarquable et beau plongeur, pêcheur et corailleur. Six ans plus tard il y avait trois garçons en la maisonnée et Bastiano, le cadet, se fit remarquer par sa détestation des odeurs de poisson. Plus tard il se maria à Nina, jeune couturière qui ouvrit la première école de tissage de l’île. Vint bientôt au monde la petite Efisia qui donc allait plus tard prêter serment de ne jamais souiller les eaux et d’avoir toujours le geste précis tout en promettant d’aller au grand dolmen où un secret était caché. Efisia le mois de juin venu plongea au-dessus des grandes nacres et cueillit le précieux byssus sans blesser la bivalve. À dix-neuf ans, elle épousa Zingaru, un entrepreneur. Vint au monde la petite Anna alors que Zingaru était parti pour un chantier sur le continent. Et Anna en grandissant déteste toute ce que fait sa mère et entend bien ne pas prendre sa suite. Toute jeune fille, elle fait la connaissance d’un pilote automobile et se marie. Nait bientôt une petite Rosalia dont Anna a vite fait de la confier à Efisia sa mère. Efisia va découvrir que la petite Rosalia a la même passion qu’elle pour la mer et elle va l’initier peu à peu pour la conduire à prêter serment comme elle-même le fit avec Pittifatta, sa grand-mère. Cette première partie en quelque sorte généalogique du roman, terminée, on va suivre la vie de Rosalia qui va devenir elle aussi la gardienne des profondeurs après des études poussées dans le domaine de la mer et de la préservation du biotope. Comme ses aïeules avant elle, elle veut préserver les grandes nacres tout en en prélevant le byssus, mais va devoir faire face à un monde différent, un monde de rudes marchands, et aussi faire face aux enjeux climatiques pour protéger son île. Elle veut créer une aire marine protégée pour les grandes nacres, éduquer les écoliers dès leur plus jeune âge, et inventorier les bivalves, le trésor inaliénable de l’île. Un beau roman écologiste de transmission et de filiation féminines au cœur de la Méditerranée, une ode à la mer et une réflexion sur l’avenir des fonds marins. L’écriture est soignée et précise, restituant bien les paysages, les couleurs et les fragrances sur un rythme très méditerranéen. Une découverte pour moi qui ne connaissais pas l’existence des grandes nacres ni l’usage du byssus.

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Mediatheque_de_Lattes

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Une île, quelque part dans la Méditerranée. Ce pourrait être au large des côtes espagnoles, italiennes ou grecques. En tout cas, c’est une Méditerranée universelle et fantasmée, avec son folklore et ses croyances. L’époque n’est pas vraiment définie non plus. Elle est suffisamment récente pour qu’on y parle de bouleversements climatiques et d’espèces menacées. En l’occurrence, les grandes nacres. Dans cette île non identifiée, les femmes ont un lien particulier avec ces coquillages. Elles plongent pour récolter leur byssus afin de le tisser. Cela commence avec la Pittifatta, charismatique matrone qui impose cet héritage à sa petite-fille Efisia, qui, à son tour, désespère de le transmettre à sa fille Anna et finit par le déposer sur les épaules de sa petite-fille Rosalia, laquelle va finalement le transformer afin de relever les nouveaux défis écologiques. Bref, on l’aura compris, une magnifique histoire de femmes et de mer qui s’inspire d’une pratique authentique. Car oui, le tissage du byssus, la soie marine, n’est pas une invention fabuleuse ! Les Romains le pratiquaient déjà. Son évocation contribue à conférer au livre une atmosphère intemporelle et magique, servie par des personnages féminins inoubliables.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782266341769
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    176
  • Dimensions
    178 x 113 mm

L'auteur

Catherine Baldisserri

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8,10 € Poche 176 pages