Les Nageurs de la nuit : Le livre de Tomasz Jedrowski

Nous suivons Ludwik qui vit l’éveil de ses sentiments au grè de ses rencontres, mais la société lui fait refouler sa propre personne, voulant rentrer dans le moule imposé par le parti. C’est ce contexte que j’ai préféré dans le roman. Peu habitué à lire sur cette période, j’ai été embarqué dans ce climat de travail forcé, de rejet de l’Occident, d’inégalités et de pression permanente. Concernant la romance, j’ai apprécié le début de ce rapprochement où l’attirance se mêle à la peur d’être percé au grand jour. Mais plus les pages défilaient, plus je trouvais que le récit s’essoufflait. Un manque de passion, un manque d’amour palpable, j’avais l’impression que Ludwik se battait seul pour cette relation, ce qui ne m’a pas emporté… Peut-être que j’attendais trop de cette histoire. Peut-être que la relation cachée a souffert de la comparaison avec celle « d’arrête avec tes mensonges » que m’a rappelé ce livre. Toujours est-il que c’est bien écrit, que ça reste sympathique à lire avec un contexte vraiment intéressant, mais ce manque de connexion entre les héros a eu raison de mon intérêt.

Histoire : #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Personnages : #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Rythme : #127765;#127765;#127765;#127761;#127761; Écriture : #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Dénouement : #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; #77955;#128394; Les Nageurs de la nuit est un roman sensible et bien écrit qui explore avec délicatesse une histoire d’amour dans le contexte politique oppressant de la Pologne communiste. Tomasz Jedrowski mêle habilement récit intime et évocation historique, offrant un récit poignant sur la quête d’identité, la liberté et les compromis. Les personnages sont profonds, avec des émotions nuancées, et l’écriture est fluide et évocatrice. Le rythme parfois un peu lent n’enlève rien à la force du récit, qui garde une certaine mélancolie tout au long de l’histoire. Une lecture touchante et réfléchie, parfaite pour ceux qui aiment les récits mêlant engagement personnel et contexte historique.

S’il est dur dans la première partie du livre de se sentir touché et happé, tout change dans la seconde. C’est un livre certes lent, mais malgré tout touchant et assez poétique. La mélancolie se mêle à la géopolitique et la résistance, le tout dans une humanité proche du réel. Bref, c’était long, mais beau, et triste.

Ludwik, qui vit désormais aux Etats-Unis, écrit à Janusz, son amant, qui est resté en Pologne. Il lui raconte sa vie et aussi leur relation dans leur pays, communiste, mais qui rêve de liberté et de justice. Roman très intéressant sur les conditions de vie en Pologne dans les années 1970 et surtout en 1980 et qui pose la question de jusqu’à quel point on peut déroger à nos principes pour survivre dans une dictature.