Les Parures de Paris - Tome 2 Les Révoltés : Le livre de Emilie Riger

– Les parures de Paris: T02 Les révoltés – Emilie Riger - Nous sommes plongés dans un Paris tumultueux de 1846, à la veille de la révolution de 1848. Je suis ravie de retrouver Basilique et Clovis. Basilique, héroïne toujours aussi attachante, brise les codes de son époque en exerçant le métier de joaillière, réservé aux hommes ; elle se distingue par son audace et sa détermination. Son amitié avec Jeannette, engagée pour l’aider à retourner à l’atelier après la naissance de Léonie, renforce la dimension féministe du récit. Clovis, quant à lui, se débat avec une culpabilité dévorante qui le pousse à se réfugier dans l’action politique. Il accompagne Étienne et Eugène dans la tourmente révolutionnaire. - L’autrice parvient à recréer le Paris du XIXe siècle et à nous plonger dans son ambiance. Elle nous entraîne dans les rues et ruelles parfois sombres de la capitale, tout en nous faisant croiser des figures emblématiques de l’époque comme Eugène Delacroix, Victor Hugo, George Sand, Balzac, Chopin, et Alexandre Dumas. Ce souci du détail est renforcé par des notes historiques en fin de pages, qui enrichissent le récit et offrent au lecteur des éclairages passionnants sur cette période complexe. Le contexte politique est décrit avec minutie, notamment la montée des revendications populaires, les luttes féministes naissantes, la répression et la censure du gouvernement post-révolutionnaire. Les tensions sociales et politiques sont palpables et donnent au récit de la profondeur. -La plume est un régal. L’émotion transparaît à chaque page, rendant l’intrigue à la fois bouleversante et captivante. Le style est fluide, rythmé par des chapitres courts .-Les dialogues nombreux et le vocabulaire d’époque rendent la lecture à la fois vivante et immersive. - Cette saga historique mêle avec brio fiction et réalité, offrant un regard éclairant sur une époque marquée par des bouleversements sociaux et politiques. Une lecture riche, passionnante, instructive et très agréable !#10084;#65039; Une saga à découvrir !#129392;

Nous retrouvons avec plaisir Basilique, Clovis, Clodie et les autres protagonistes du premier tome de cette saga. Cette deuxième partie se passe de 1846 à 1848 et personnellement j ai appris beaucoup de choses au niveau historique. La révolution de 1848 réprimée de façon sanglante par la police de Louis Philippe et qui donnera naissance à la IIè République qui pose les prémices de nos droits actuels : l abolition de l esclavage, le suffrage universel (pour la moitié de la population seulement puisque les femmes sont encore oubliées) , les ouvriers qui se battent pour leurs droits, les journalistes qui tentent au péril de leur vie de publier le maximum d informations et d illustrations sur les émeutes, les barricades, la répression… L Histoire dans l histoire. On croise à nouveau Hugo, Chopin, Dumas. On pleure des malheurs qui frappent la famille de nos héros, on se réjouit de la naissance de la petite Leonie, on aimerait consoler Clovis torturé par sa conscience. Les personnages ont encore plus de consistance, on a l’impression de les connaître, de les fréquenter. Je me suis à nouveau passionnée pour le métier de bijoutière de Basilique. Je me suis régalée à apprendre les techniques de dessin, de taille des pierres, des émaux, du choix des perles. Emilie Riger sait nous attraper afin qu on ne lâche pas le livre tant on veut savoir ce qu il va se passer. Ce deuxième opus a été, comme le premier, un ÉNORME COUP DE CŒUR #10084;#65039;. J ai hâte de me plonger dans le troisième et ça va être d attendre l automne #128549;

Le temps s’était suspendu à la fin du tome précédent, et j’avais hâte de retrouver Basilique et Clovis. Bien que secoués par les derniers événements, ils tentent de faire face. Mais malgré la naissance d’une petite Leonie dans leur foyer, Clovis n’arrive pas à se défaire d’une culpabilité qui l’étouffe. Pendant que Basilique pouponne, Eugene cherche ses marques et Clovis fuit ses démons. Et alors que l’équilibre vacille au sein de la maisonnée, Clovis, se résigne à embaucher Jeannette, pour permettre à Basilique de retourner a l’atelier. Et malgré ses charmants « travers », Jeannette s’avère être la femme de la situation. L’entente avec Basilique est immédiate et leur soif de liberté un credo commun. Parallèlement, le climat social est au plus mal dans le Paris de 1846. La France d’en bas crie sa misère, et la révolte gronde. Etienne, le révolutionnaire, qui veut être aux premières loges pour son journal, embarque avec lui Clovis et Eugene, et Basilique rejoint les cercles féministes. J’ai aimé toutes les références historiques qui nourrissent et enrichissent le récit. Si l’abdication du roi a nourri l’espoir d’un peuple, la désillusion est grande lorsque le nouveau gouvernement élimine en partie les réformes révolutionnaires, et intensifie la répression et la censure. L’abolition de l’esclavage entre en vigueur, mais les revendications des femmes sont jetées aux oubliettes : l’adoption du suffrage universel est restreint aux hommes, et les femmes restent sous leur tutelle. Plusieurs événements dans la période marqueront au fer rouge Basilique et Clovis. Être fort l’un pour l’autre, ne pas être capable de se dire non, et être bien entourés, n’est ce pas là leur planche de salut ? Tourner la dernière page me rend déjà nostalgique. Un beau coup de #10084;#65039; pour moi. Merci Emilie, la puissance de ta plume associée à celle de l’Histoire est un beau feu d’artifices. Vivement la suite…

C'est avec joie que j'ai retrouvé Basilique et Clovis alors que le 1er tome s'était terminé sur un cliffhanger épouvantable ! J'ai aimé cependant que les premières pages nous offrent une petite piqûre de rappel de ce qu'avait été ce 1er tome. Dans ce deuxième volet, Emilie Riger ne ménage pas notre petit cœur avec la naissance de Léonie. Clovis, fidèle à lui-même, assume de défendre sa famille à tout prix et va se trouver à plusieurs reprises dans une situation délicate qui va le mener à rencontrer le commissaire de police Leduc. Une fois passée la naissance, Basilique entend bien continuer son métier de Bijoutier-Joailler mais c'est toujours en se cachant qu'elle va devoir le faire. Elle souffre vraiment de cette situation mais des amis vont lui permettre de se perfectionner encore . Puis la révolution de 1848 arrive et l'intrigue bascule dans un contexte politique, de révolte et de féminisme. On sent le récit documenté et personnellement cela m'a permis de redécouvrir l'Histoire de France de cette époque. J'ai aimé encore cette fois croiser des personnalités qui ne nous sont pas inconnues comme Alexandre Dumas, Frédéric Chopin ou bien encore Lamartine. De nouveaux personnages apparaissent aussi dans ce deuxième tome qui donnent un vent de renouveau. La plume est cette fois encore touchante, à plusieurs reprises on est ébranlé. Si la fin est moins abrupte que dans le premier tome, il n'en reste pas moins que l'on bout d'impatience de connaître la suite dans le 3ème et dernier tome à sortir en octobre prochain. En tout cas, j'ai autant aimé "les révoltés" que le premier volet des parures de Paris. Je vous recommande absolument cette saga ! Retrouvez-moi aussi sur instagram @vivianelafeedu29 !