L'Espion et le Traître : Le livre de Ben Macintyre

L'espion et le traître raconte l’histoire vraie d’Oleg Gordievsky, un espion du KGB qui a travaillé en secret pour les Britanniques. Le livre est bien documenté et on apprend beaucoup de la Guerre froide. L’auteur explique clairement les enjeux, même si on ne connaît pas grand-chose aux services secrets. Gordievsky est un personnage intéressant, à la fois courageux et fragile. Par contre, certains passages sont un peu longs et le rythme ralentit parfois. Le style est correct, mais pas toujours très vivant. On s’attendait peut-être à un peu plus de suspense. Cela reste une lecture sérieuse et utile pour comprendre cette époque. Ce n’est pas un roman d’action, mais plutôt un récit historique détaillé. Globalement, un bon livre, même s’il m’a un peu perdu par moments.

Ben Macintyre historien nous livre ici un récit d'une des plus grandes affaires d'espionnage de la guerre froide. Ce récit possède la saveur de l'authenticité. Et pour cause c'est celle d'un agent du KGB Oleg Gordievsky qui travailla pour le MI6, le service secret britannique. Découragé par le système soviétique qu'il juge (à juste titre) répressif et liberticide, l'écrasement du Printemps de Prague en 1968 le fait basculer ( 2000 chars soviétiques envahissent la Tchécoslovaquie pour stopper les réformes démocratiques dans ce pays). A lire absolument c'est un "tourne page"

Dans le genre documentaire, c'est très fait, et je mets quatre étoiles dans ce contexte, car ce n'est pas très captivant si vous cherchez un bon roman. Pour lecteurs qui aiment s'informer et qui aiment l'Histoire c'est parfait ! La vie de Gordievsky, son œuvre sur le plan du renseignement, sont incroyables ! Il est malheureusement décédé en ce début d'année. Comment un homme a-t-il pu ainsi braver le danger avec autant de réussite ??? (NB: on subi toujours un peu les effets d'une traduction).

Une biographie qui se lit comme le vrai roman d’espionnage qu’a été la vie d’Oleg Gordievsky, celui qu’on a surnommé l’espion préféré de Margareth Thatcher. De ses premiers doutes sur le système soviétique dont il était un rouage de haut vol jusqu’à son exfiltration rocambolesque finale, le lecteur parcourt les arcanes de l’espionnage soviétique, découvre l’art de la filature, partage les doutes et les craintes du héros et tremble un peu plus à chaque page qu’il tourne. C’est épatant parce que comme l’a écrit John Le Carré, il s’agit là « du meilleur récit d’espionnage que j’aie jamais lu ».