L'Orpheline de Foundling : Le livre de Stacey Halls

Encore une fois j’ai aimé la plume de l’autrice. On va suivre Beth une mère sans argent qui se voit laisser sa fille dans un orphelinat, et qui 6 ans après quand elle veut la récupérer se retrouve avec l’affreuse vérité qu’une personne s’étant fait passer pour elle l’a déjà fait. Elle va alors se donner corps et âmes pour retrouver sa progéniture. J’ai adoré découvrir cette histoire, rencontrer les personnages de Beth, Alexandra, Charlotte, Elliott et Lyle. Tous joueront un rôle important dans ce récit, et ça m’a beaucoup plu d’en apprendre davantage pour comprendre toute la vérité que cette histoire. La force et la détermination de Eliza m’aura touchée et je sais du plus profond de mon cœur que j’aurais agi de la même façon qu’elle en pareil circonstances. Un livre que je recommande fortement, de part son écriture fluide et son histoire très prenante et touchante.

Un roman comme une dentelle ancienne qu’on aurait retrouvée dans une boîte en bois, entre deux couches de silence. L’orpheline de Foundling ne fait pas de bruit, mais elle chuchote doucement à l’oreille des lectrices sensibles aux liens invisibles — ceux du sang, de la mémoire, et des décisions impossibles. L’histoire se déplie avec lenteur, mais jamais sans raison. Chaque détail, chaque émotion, chaque suspicion prend son temps, et c’est peut-être ce qui rend ce roman si délicat. Deux femmes, deux versions d’un abandon, deux blessures qui se croisent sans jamais se heurter. Il y a dans ce récit un parfum d’ombre et de thé noir, de pluie sur la pierre et de promesses non tenues. C’est l’Angleterre des secrets enfouis, des orphelinats silencieux, et des mères qu’on empêche d’en être. Ce n’est pas un roman à rebondissements. C’est un roman de reconnaissance intérieure, de douceur retenue, de lente réappropriation. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut.

Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l'orphelinat de l’hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Elle est stupéfaite lorsqu'on lui apprend qu'elle est déjà venue la chercher. Bess va alors rechercher sa fille et découvrir qui l'a prise et pourquoi. Près de l'orphelinat, une jeune veuve vit recluse depuis 10 ans. Un ami la persuade d’engager une nourrice pour sa fille, elle est d’abord réticente à l’idée d’accueillir une étrangère. Mais alors que son passé menace de ressurgir et de briser le petit monde qu’elle s’est créé, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l’égard de sa fille… J'ai enfin sorti ce roman de ma pile à lire où il était depuis un moment. J'ai aimé être dans le Londres des années 1700 et parcourir cette époque. J'ai découvert que cet orphelinat existait réellement. J'ai apprécié les personnages. J'ai ressentis des sentiments partagés par rapport aux actes que pouvaient réaliser Bess. D'un côté je comprenais ses choix mais en même temps je me disais que ses actes allaient peut-être à l'encontre du bien-être de sa fille. En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture. La couverture du roman est belle et prend tout son sens lorsque l'on a lu le roman.

Un très joli livre, très bien écrit, qui nous fait suivre la vie de deux femmes résolument différentes : l'une vendeuse et pauvre, l'autre riche et enfermée chez elle. J'ai beaucoup aimé les descriptions, on se sent tout de suite dans le roman, avec le développement des personnages et l'ambiance qui est bien écrite. La fin est un peu bâclée à mon sens, mais cela ne gâche pas l'ensemble du roman que j'ai trouvé vraiment réussi.