Maigret en meublé : Le livre de Georges Simenon
Un vol a été commis dans une boîte de nuit de Montparnasse. Le coupable est rapidement identifié : il s'agit du jeune Emile Paulus, que la police ne parvient pas à retrouver. L'immeuble de la rue Lhomond, où Paulus louait une chambre, est étroitement surveillé. Un soir, alors qu'il est de faction, l'inspecteur Janvier est grièvement blessé par un coup de revolver. Maigret décide de mener l'enquête lui-même et, sa femme étant absente de Paris, il s'installe dans l'immeuble de la rue Lhomond où règne Mlle Clément, la propriétaire affable mais un tantinet espiègle.
Adapté pour la télévision en 1972, dans une réalisation de Claude Boissol, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Mony Dalmès (Mlle Clément) et en 2004, par Laurent Heynemann, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Maria Schneider (Mme Boursicault).
Retrouvez Simenon au Livre de Poche et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité.
De (auteur) : Georges Simenon
Expérience de lecture
Avis Babelio
cleophas35
• Il y a 1 mois
Simenon avait une affection particulière pour ce roman. Il avait raison. On y retrouve les meilleurs ingrédients de son œuvre : un style épuré, efficace, une capacité à recréer une ambiance, une grande justesse dans la jointure entre vie professionnelle et vie familiale, un humour discret plein de tendresse. Plus qu'ailleurs, une certaine tension liée à l'enquête apparait. L'ambiance, c'est celle d'un petit immeuble parisien, dans le quartier latin, fait d'appartements meublés mis en location. On a tiré sur un inspecteur de police qui était en surveillance devant. Et très vite toutes les pistes possibles se dissipent, Maigret n'a plus rien… Un très bon Maigret.
bfauriaux
• Il y a 6 mois
Qui a tire sur l'adjoint de Maigret ? Voici le debut de cette enquete qui sera menee tambour battant par le celebre inspecteur qui fera tout pour retrouver l'agresseur de son collegue.L'ambiance de la france des années soixante dix est comme toujours parfaitement decrite et retranscrite.
Biblioroz
• Il y a 10 mois
Mme Maigret, appelée en Alsace au chevet de sa sœur hospitalisée, laisse sur Paris un Maigret qui n’a pas l’habitude de passer ses soirées en célibataire. Indécis, il se dit qu’il va en profiter, même si ce verbe ne reflète pas du tout ce qu’il pense, pour manger des escargots que sa femme n’aime pas, puis aller au cinéma mais sans réel entrain. « Il ne savait que faire de son grand corps. » Il n’en oublie pas moins de boire deux petits calvados avant de rallier le boulevard Richard-Lenoir où, dès rentré, le téléphone retentit. Alors qu’il était en planque devant la maison proposant des meublés au mois de Mlle Clément, son inspecteur Janvier « a reçu une balle en pleine poitrine. » Ce devait être une affaire sans danger, un vol commis quelques jours auparavant, et un très jeune suspect résidant ici. Alors que Janvier, touché au poumon, doit être ménagé, ce n’est pas au Quai des Orfèvres que nous allons suivre cette enquête car le commissaire, fuyant probablement son appartement vide et désertant par la même occasion son bureau, s’est installé chez Mlle Clément, dans la chambre désormais libre du suspect introuvable. Comme toujours dans ces lectures des enquêtes de Maigret, qui font apprécier quelques heures de grisaille plombant les après-midi de novembre, ce sont les petits détails qui n’existent plus et n’existeront plus, une ambiance d’antan que l’on ne retrouvera plus qui me plaisent avant tout. Le téléphone dans le couloir, sous l’escalier, une tirelire à côté pour y glisser un franc à chaque communication en local. Une rue en plein Paris mais toute calme où la tenancière, toujours joviale, précise au commissaire que tout le monde est gentil et charmant, que des gens très bien louent ses meublés. Mais l’enquête, ici, est spécialement prenante car on comprend très rapidement que le suspect n’a rien d’un assassin. Comme bon nombre de provinciaux ou d’étrangers, il est venu tenter sa chance à la capitale mais, n’arrivant pas à gagner suffisamment d’argent pour manger à sa faim, il s’est fait voleur. Alors qui a tiré sur un policier en faction ? Maigret, plus bourru encore que d’habitude, se met à prendre des notes et interroge inlassablement les locataires et voisins. Il n’est pas sensible aux petits verres de chartreuse offerts par la propriétaire un peu trop enjouée à son goût. D’ailleurs, à la liqueur, il préfère largement le blanc et les bières qu’il prend en abondance dans le petit bistro de la rue. Plutôt que l’écœurement, la révolte ou la colère, habituellement ressentis par le commissaire en fin d’enquête, cette fois c’est de la compassion qu’il éprouve, malgré tout. Là, les circonstances et les personnes font ressortir le Maigret empathique qui ne peut s’empêcher de grommeler que c’est ainsi et qui est bien content de laisser au tribunal le soin de juger. C’est, à mon avis, le fil rouge chez Simenon, décrire, expliquer, tenter de comprendre mais ne pas porter de jugement sur les criminels.
sebthoja
• Il y a 11 mois
Le meublé mode d'emploi. Maigret planque jour et nuit dans un meublé afin de retrouver qui a bien pu tirer sur Janvier, son fidèle lieutenant. L'occasion surtout pour Simenon de nous dessiner un portrait de la France des années 1950 en croquant finement l'immeuble et ses habitants. L'intérêt de l'intrigue est bien plus que policier.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782258097322
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Adobe DRM
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