Nous étions à bord du Titanic : Le livre de Gérard Piouffre

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Revivez le naufrage comme si vous y étiez !

Lorsque le RMS Titanic quitte le port irlandais de Queenstown (aujourd'hui Cobh) le jeudi 11 avril 1912, il emmène avec lui 2228 hommes, femmes et enfants de toutes conditions sociales. Le dimanche 14 avril 1912 à 23 h 40, il heurte un iceberg et coule deux heures et quarante minutes plus tard. 1523 personnes disparaissent dans la catastrophe. 705 d'entre elles se retrouveront, toutes barrières sociales effacées, dans de petits canots dérivant en plein Atlantique nord.

À travers les destins d'une trentaine de personnes, passagers et membres d'équipage, la courte existence du Titanic est reconstituée de l'intérieur. En se basant sur leurs témoignages et sur celui de ceux qui les ont côtoyés, la parole a été donnée à quelques-uns des acteurs du drame pour mieux le comprendre et revivre les derniers moments du majestueux paquebot. Certains ont disparu avec le Titanic, d'autres ont survécu.


Un ouvrage vivant et vibrant, qui fait revivre avec intensité et précision les derniers jours du Titanic.

De (auteur) : Gérard Piouffre

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Expérience de lecture

Avis Babelio

AnaisValente

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

« Le dimanche, on lit au lit ». Aaaah, le Titanic, sans doute le film qui avait suscité le plus d’émotion chez moi, à l’époque, au point de le revoir plusieurs fois. Je l’ai revu dernièrement, je trouve qu’il vieillit mal, ça m’a semblé limite soporifique, va comprendre. Ou alors c’est moi qui vieillit mal. Mais le Titanic reste le Titanic, avec tout ce qu’il véhicule de drames et de mystères, de mythes… Et puis cette année, ça fera un siècle. Cent ans (pour ceux qui ignorent le sens du mot « siècle »). Nous étions à bord du Titanic a la particularité de présenter les choses non d’une manière romancée, mais via le regard de ses différents protagonistes, allant du capitaine au machiniste, en passant par les passagers des diverses classes sociales de l’époque et son architecte. Il permet de découvrir l’envers du décor, à savoir tout ce qui s’est passé avant le voyage inaugural. Et quand je parle de découvertes, clair que j’en ai fait, en lisant cet ouvrage. Parce qu’on parle souvent du naufrage à proprement parler, mais pas de tout ce qui a précédé. Quelques jours de la vie d’un bateau qualifié d’insubmersible. Quelques jours de la vie de ses passagers. Avec une tension et une angoisse qui va crescendo, même si, pas de miracle, le Titanic sombrera à la fin… passque malheureusement, on est dans la vraie vie.

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manU17

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Tout d’abord, je tiens à adresser un grand merci à Juste-Lire-Avec-Plaisir pour l’envoi de ce livre qui, lui, est arrivé à bon port, contrairement au paquebot dont il raconte les derniers jours, le tristement célèbre Titanic. Personnellement, le naufrage du Titanic m’a toujours intéressé. J’ai lu beaucoup de choses à son sujet. J’ai même trouvé, un jour dans une foire aux puces des exemplaires de journaux de l’époque relatant la tragédie. Quand le film de James Cameron est sorti, je me suis régalé de la reconstitution de l’époque, du bateau, des décors, plus que de l’histoire d’amour entre Rose et Jack même si je n’ai pas boudé mon plaisir, on ne se refait pas. Et puis, ils étaient tellement mignons tous les deux… Gérard Piouffre, l’auteur de ce Nous étions à bord du Titanic : du 27 mars au 15 avril 1912, nous livre donc les vingt ultimes jours du fameux « insubmersible ». Je dois bien admettre que le premier tiers du livre est particulièrement indigeste. Que d’informations, que de détails techniques, mécaniques, bref que de lourdeurs ! J’ai bien souvent reposé ce livre en ayant pas une grande envie de le reprendre et pourtant le sujet m’intéresse. Toute cette mine d’informations n’est pas inintéressante mais ça fait beaucoup, vraiment beaucoup, voire trop ! A mon avis certains lecteurs risquent de saturer rapidement et de le reposer à jamais. J’ai malgré tout poursuivi ma lecture et me suis finalement laissé prendre à la démarche de l’auteur. J’ai suivi l’évolution des uns et des autres avec intérêt. Son trait de génie est de nous donner la vision de chacune des personnes évoquées par le biais de ce qui pourrait être leur journal intime. Ces « journaux intimes » constituant au final une sorte de journal de bord de l’avant tragédie puis de la tragédie elle-même. Le fait que chacune de ces personnes semblent s’exprimer de la même façon ne m’a pas du tout gêné, au contraire, ça concourt plutôt pour moi à donner de la cohésion et donc de la force à l’ensemble du récit. On frémit bien souvent en lisant les décisions et les motivations du Commandant Smith. De même, les anecdotes de certains passagers font froids dans le dos : les intuitions des uns, les prémonitions des autres, le sarcophage maudit qui se serait trouver à bord (les spécialistes s’accordent cependant à dire qu’il n’en fût rien et J.J. Astor, paix à son âme, n’a pas pu confirmer ou infirmer). De même, la chatte mascotte du Titanic qui aurait quitté le navire avec ses petits juste avant le départ (ah, l’instinct des animaux…). Autant de rumeurs qui contribuent à alimenter la légende selon laquelle le Titanic aurait été maudit. Une chose est bien certaine, la chance n’était pas avec lui… Bref, une lecture qui m’a vraiment enthousiasmée, une fois le premier tiers du livre évacué. Une lecture qui donne envie de lire tout ce qu’on peut trouver sur le sujet et de revoir les films et documentaires tournés sur cette tragédie.

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livr-esse

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Un gros beau bateau qui coule ! Non plus sérieusement, Gérard Piouffre a choisi de raconter le naufrage du Titanic à travers le regard de quelques personnages, principalement les membres d'équipage, du plus gradé, le commandant, au plus petit maillon de la chaîne. Ce quasi document commence juste avant que le personnel navigant n'embarque. Et dès le début, on perçoit les négligences par manque de temps, pour ne pas retarder encore le départ, et surtout par peur de perdre beaucoup d'argent. Bref, le Titanic doit partir à telle date et il partira. Dans ce récit, on s'attache à 3 points stratégiques : tout d'abord le charbon. Suite à une grève, le charbon manque cruellement et le Titanic ne pourra pas en embarquer autant qu'il souhaitait, et surtout il est obligé de prendre du charbon de mauvaise qualité. Les conséquences seront catastrophiques puisqu'un mini coup de grisou provoquera un feu que les hommes mettront beaucoup de temps à maîtriser. Il aura ainsi le temps de détériorer des cloisons étanches. Ensuite, il y a la perte ou le vol de la seule paire de jumelle nécessaire à la surveillance. Puis, on passe ensuite un peu de temps avec les opérateurs radio et là on comprend que, parfois, les messages des passagers étaient tellement nombreux, qu'ils leur étaient difficile de bien gérer la partie importante de leur métier c'est à dire l'échange avec les autres bateaux notamment pour tout ce qui concerne la position des icebergs et la transmission en temps et en heure au commandant (qui par ailleurs manquera de vigilance sur ce point). Bref, tout mis bout à bout, le Titanic combinait tous les facteurs pour un beau naufrage en bonne et due forme. Et je ne vous parle même pas du nombre insuffisant de canots de sauvetages, tout le monde connait cette monumentale négligence. Mon avis : Houlala, j'ai eu très peur au début. Le style était très sec, il y avait pas mal de détails techniques... on était loin des témoignages auquels je m'attendais. En plus, je m'étais imaginée que ce serait des passagers rescapés qui raconteraient leur propre expérience. Et là, Gérard Piouffre partait quasiment uniquement sur du personnel de bord.

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Chaplum

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Au travers de témoignages de membres de l'équipage du RMS Titanic ( du commandant Smith, de marins, de mécaniciens, de personnel hôtelier et d'opérateurs radio ) et de passagers (allant du président de la White Star Line à d'autres célèbres passagers de la première classe mais aussi à des voyageurs de deuxième classe et des immigrants de la troisième classe), le journaliste et écrivain Gérard Piouffre fait revivre l'unique traversée de ce paquebot que l'on disait insubmersible. Des premiers essais et de la montée à bord du commandant le 27 mars 1912 au naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le lecteur suit le déroulement des événements qui ont conduit à l'issue fatale. Depuis mon enfance, j'ai toujours été fascinée par les grands bateaux de croisière, rêvant même de travailler à leur conception (oui oui, à leur conception et pas à leur bord ! ) C'est donc assez naturellement, pour une personne qui est aussi éblouie par le faste du début du XXème siècle, d'avoir toujours connu une sorte de passion pour le Titanic. Même si le film de James Cameron, bluette romantique, m'a laissée de marbre, j'ai en revanche toujours été intéressée par les documentaires et les expositions, notamment celles où il était possible de voir des objets qui avaient été repêchés de l'épave. Vous comprenez donc pourquoi j'ai choisi ce livre chez Babelio. La forme choisie par Gérard Piouffre peut sembler intéressante au premier abord. Lire des témoignages de personnes qui ont vécu le naufrage du Titanic m'appairaissait captivant. J'ai commencé à tiquer lorsque j'ai mieux lu la quatrième de couverture et que j'ai vu que certains ne s'en étaient pas sortis. Oui, mais d'où viennent leurs témoignages alors ? Bon, je commence le livre, m'attendant à une explication. Que nenni et c'est de là que vient une de mes réserves à l'égard de ce livre qui se veut être un document. Aucun prologue de l'auteur ne vient expliquer sa démarche. Il délivre de manière brute une série de "témoignages", sans citer ses sources, si ce n'est une bibliographie en fin d'ouvrage et quelques remerciements au début. Un peu léger. Je m'interroge : comment peut-on recueillir le témoignage d'une personne décédée ? Par recoupement d'autres témoignages ? A partir de documents récupérés ? ... Je trouve que l'honnêteté de la démarche de Gérard Piouffre aurait été d'expliquer de quelle manière il a recréé ces narrations au lieu de laisser croire à de vrais témoignages qui peuvent influencer le plus crédule des lecteurs. Cela m'a beaucoup dérangé. Deuxièmement, le fait que ces déclarations soient justement toutes écrites dans le même style renforcent ce sentiment d'imposture. Comment croire que le commandant et le président de la White Star Line parlent de la même façon qu'un soutier ou qu'un émigrant finlandais ? Une fois ces défauts acceptés et les premières pages passées, qui traitent surtout des détails techniques des premiers jours de navigation avant que les premiers voyageurs embarquent, j'ai passé un bon moment de lecture, apprenant pas mal de choses édifiantes. Dès le départ, le Titanic a rencontré des déboires : un feu de soute, dû à une mauvaise qualité de charbon, qui n'a pu être éteint que peu après le départ en mer. Une grève des mineurs n'a pu approvisionner le bateau en charbon de qualité et un coup de grisou a été inévitable. Afin d'éviter un nouveau retardement dans le départ, le commandant a caché ce feu et ses possibles répercussions dont la déformation des tôles. Ce qui va bien sûr se produire. Avant de quitter l'Irlande, le Titanic va manquer d'entrer en collision avec un autre navire. En pleine mer, la TSF va tomber en panne. Le vol d'une paire de jumelles très puissantes a aussi pu avoir une incidence sur le travail des vigies qui devaient détecter les icebergs. Bien sûr, on tremble d'indignation devant la décision des dirigeants qui, sûrs de la fiabilité de leur navire, refusent d'investir dans des canots de sauvetage en nombre suffisant. Une des raisons qu'ils avancent est que cela effraiera les passagers !!! Le commandant, dont la réputation était plus que parfaite, n'apparaît pas sous son meilleur jour. Il semble plus préoccupé par le paraître en compagnie des premières classes que par diriger son navire. Plusieurs bateaux signalent la présence de glaces sur son trajet et il n'a pas l'air de s'en tracasser, sauf au dernier moment quand il est trop tard. Son attitude devient alors irréprochable. A travers la parole de certains passagers, l'auteur évoque également certaines rumeurs, comme la présence d'une momie à bord du bateau et qui aurait porté malheur au bateau. Ou encore le fait que le chat du Titanic se serait enfuit avant son départ. Mais il ne confirme, n'y n'infirme ces ragots qui appartiennent à la légende. Le lecteur ne sait même pas si ce sont des questions qui sont actuellement toujours sans réponse. En conclusion, mon avis est en demi-teinte, surtout dû à une absence de démarche scientifique de la part de l'auteur. C'est dommage. Mais j'ai maintenant bien envie de sortir La nuit du Titanic de Walter Lord de ma PAL. Je remercie Babelio et les éditions First pour ce partenariat. A noter la très belle couverture dont la conception revient à Hokus Pokus Créations.

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782754029773
  • Collection ou Série
    First Histoire
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    288
  • Dimensions
    226 x 146 mm

L'auteur

Gérard Piouffre

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19,90 € Grand format 288 pages