Nuit blanche : Le livre de Nicolas Druart

une nuit blanche dans un hôpital paumé au milieu de nul part, une équipe médical peu commune et une intrigue qui monte au fur et a mesure des page tournées, ca monte en tension et les doutes passe d'un personnage a l'autres avec une facilité deconcertante. Et puis tout s'enchaine jusqu'a cette putain de derniere phrase. Putain pourquoi !!!!! Ayant eu la chance de rencontrer l'auteur j'ai posé la question POURQUOI et il m'a poliment répondu que c’était l'une des questions qu'on lui posait le plus.... Mais a part ca j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre

Un hôpital en fin de journée, des gendarmes escortent un patient dans le coma qui est transféré d'une UMD, une tempête éclate et prive toute la région de transport, réseau, alimentation électrique. Forcément, la nuit tombe pour créer une ambiance un peu flippante. Et pour couronner le tout, ce patient dans le coma est potentiellement un dangereux criminel. Ce livre est écrit sur une nuit, de la fin de journée au début de journée. Des meurtres, des disparitions, des morts bizarres, des phénomènes étranges, des bruits, des sensations. Tout est parfaitement orchestré pour que le lecteur soit plongé dans l'ambiance de l'hôpital. Frissons garantis!!

Après mon gros coup de cœur pour cinabre j’avais envie de continuer de découvrir l’auteur ( qui d’ailleurs est très gentil ). Et comme j’aime beaucoup lire les premiers livres écrit , je me suis penchée sur celui ci. Résumé : Nous suivons Julie , infirmière de garde pour la nuit. Elle reçoit un nouveau patient atteint de la malaria et dans le coma. Il est dangereux mais personne ne s’en inquiète vu son état de santé. Un meurtre est commis, les soignants et aide soignant se monte les uns contre les autres , et à cause de la tempête , personne ne peux s’enfuir de cet hôpital devenu très angoissant. Avis : Je pense que vous savez que je suis une grande fan de huis clos , et là je me retrouve enfermer toute une nuit dans un hôpital , ça partait déjà très bien. Bon je l’ai moins appréciée que cinabre mais j’ai passer un bon moment de lecture ! L’auteur est très fort pour instaurer une ambiance angoissante. Les chapitres sont court , ce qui donne un très bon rythme au livre ! Les personnages montent vite en pression et se montent les uns contre les autres suite à la fatigue et aux atrocités qui se passe durant cette nuit. J’ai beaucoup aimée les moment où nous lisons le contre rendu du psychiatre. Je n’ai par contre eux aucune attache envers les personnages mais ça ne m’a pas vraiment gênée car j’ai adorée tous les détester et tous les soupçonnée. J’en garderai un bon souvenir

Julie Bertoumieu, 28 ans, fait sa troisième année d’internat en médecine interne à l’hôpital de Saint-Florentin-sur-Lot. Le truc du cul du monde, 3200 habitants répartis entre deux collines, encerclés par le Lot, à 25 km à l’ouest de Cahors. Elle est de garde cette nuit du 14 avril 2017 et attend avec impatience la soirée prévue le lendemain avec ses amis d’internat. En attendant, elle espère une nuit calme. Mais, pas de chance, ce soir, la tempête se déchaine, bloquant tout accès à l’hôpital. Elle va rester bloquée là avec l’équipe du jour qui se retrouve contrainte d’enchaîner la nuit, la relève ne pouvant pas accéder à l’établissement qu’elle va donc devoir gérer sans référent, avec pour seule aide deux infirmières, Malee et Chloé, et deux aides-soignants, Yazid et Noémie. Marc, aide-soignant/veilleur de nuit, est pour sa part, bloqué seul dans l’aile qui accueille l’EHPAD. C’est dans ce contexte tendu que l’équipe intègre un nouveau patient, depuis plusieurs semaines dans un coma profond de stade 3, mais qui a quand même réussi l’exploit, dans son état, d’attraper la malaria. L’homme, sous bonne escorte, est transféré depuis l’unité pour malades difficiles du service de psychiatrie du centre hospitalier de Cadillac. Archibald Tourmenteur, 55 ans. Archibald l’Hypnotiseur avec son QI de 176, qui a terrorisé la France, qui a fait des dizaines et des dizaines de victimes. Archibald décrit ainsi : « … si le Mal existe, Archibald Tourmenteur en est l’incarnation. » C’est le début de ce huis clos oppressant à souhait. Le personnel est bloqué là, épuisé par la journée écoulée et qui apprend qu’il doit enquiller aussi la nuit, puisque les routes sont impraticables. La tempête bat son plein, l’eau monte, charriant des tonnes de boue, entre autres. L’hôpital se retrouve coupé du monde, livré aux éléments et à l’état de nerf de l’équipe. Les catastrophes vont s’enchaîner, mettant les nerfs déjà à vif à encore plus rude épreuve. Les caractères vont se révéler, les tensions s’exacerber. Les esprits s’échauffent, la pression et l’énervement montent au fur et à mesure des contrariétés et de l’annonce des catastrophes. Et au milieu de tout ça, le comateux, dont la lecture du dossier psychiatrique de chapitre en chapitre va attiser notre curiosité mais aussi ajouter de l’angoisse au récit. Cet homme dont ils ne savent pas grand chose, à part qu’il leur a été vite fait lâché sur les bras. Cet homme hors du commun à qui rien ne semble impossible. Un huis clos psy, donc, plutôt réussi, un page turner pour ma part. Car, même si je n’ai pas franchement éprouvé de compassion ou de sympathie envers les protagonistes, et pour cause, impossible de lâcher ce livre sans savoir la fin. Tous les ingrédients sont là. Le récit est très bien mené, le lecteur est amené à douter, et en effet, on soupçonne tout le monde… Malgré quelques grosses ficelles, comme les incroyables capacités du comateux à l’origine de ses crimes tout aussi improbables, bien qu’on se laisse prendre au jeu, le scénario fonctionne plutôt bien. Et moi, j’ai plongé dedans la tête la première! Une jolie réussite.