Olympos : Le livre de Dan Simmons

Numérique

Robert Laffont

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Ilium chantait les exploits de la guerre de Troie, surveillée par le scholiaste Thomas Hockenberry pour le compte des posthumains divinisés qui habitent sur Mars le mont Olympos.
Depuis, les choses se sont corsées. Échappant au scénario d'Homère, Grecs et Troyens, Achille et Hector, se sont alliés pour vaincre les dieux et assiéger leur forteresse martienne. Ils profitent de la porte ouverte dans l'espace par les Moravecs, qui leur apportent un sérieux appui.
Mais la porte commence à se refermer...
Sur Terre, les Voynix, qui ont longtemps été les serviteurs des Derniers Hommes, ont soudain entrepris de les massacrer. Les Derniers Hommes, élevés dans la soie, vont devoir apprendre à se battre.
Ophu d'Io et Mahnmut sont envoyés sur Terre pour prévenir un cataclysme qui menace la planète depuis des millénaires, sous la forme d'un sous-marin doté de missiles à trous noirs.
Harman retrouvera-t-il Ada après un périple qui lui fera traverser la moitié de la Terre sous la conduite d'un Prospero qui n'est peut-être que le fantôme d'une Intelligence Artificielle ?
Mêlant avec génie sa vaste culture littéraire à des actions débridées, Dan Simmons fournit toutes les réponses aux énigmes dont il avait peuplé Ilium. Et en suscite quelques autres...
Après Hypérion et Endymion, le nouvel exploit de Dan Simmons, Ilium, a été l'un des plus grands succès de la collection " Ailleurs et demain ".

De (auteur) : Dan Simmons
Traduit par : Jean-Daniel Brèque

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Expérience de lecture

Avis Babelio

beldrak

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 9 mois

Olympos mets en scène David Hockenberry alors que le scénario de la guerre de Troie vole en éclat au profit d'une guerre entre dieux et humains. Second et dernier tome d'une histoire qui court sur près de 2000 pages mais quel tome ! De manière amusante, je me souviens que ma première lecture m'avait moins fait apprécier ce tome là que le précédent alors que cette fois ci c'est le contraire. Cela dit j'ai mis pas mal de temps à le lire. Mais revenons sur ce tome. La guerre gronde entre les humains et les dieux. Pour ne rien simplifier, de nouveaux protagonistes entrent en scène : Sétébos, Sycorax et Prospéro. Tandis que Mahnmutt et Orphu tentent de sauver les humains, Hockenberry se balade et tente aussi de sauver des humains. C'est compliqué, assez dense et on a beaucoup de protagonistes. J'ai trouvé le début un peu laborieux. On est toujours plongé dans la guerre mais elle a changé de forme. Toutefois ce n'est pas ce qui m'a semblé laborieux mais la volonté de l'auteur de représenter intégralement l'histoire ( après avoir lu près de 1000 pages précédemment ). Volonté qui se représente à plusieurs moments dans l'histoire ... Avec une telle taille ça fait de belles redites qui sont dispensables. Globalement l'histoire se tient bien même si quelques rebondissements sont pour le moins étrange. Ainsi on apprend que c'est Odysseus qui a ramené un sous marin bourré d'armes pas franchement sympathiques mais je ne comprends pas vraiment pourquoi il a fait cela. De même la fin m'a semble précipitée voir capilotractée. Caliban n'est pas vaincu et peut se présenter à tout moment, Sétébos a disparu mais il n'est pas plus vaincu. Quand à Sycorax c'est la seule à disposer d'une fin qui ressemble à une fin. D'ailleurs on notera que si un Dieu plus puissant que les autres ( Le Quiet ) est mentionné, sa présence n'est jamais démontrée. Mais tout le monde semble le craindre. Au final, c'est un bon roman et une épopée qui vaut le détour de lecture. 2 tomes pour près de 2000 pages qui mêlent la guerre de Troie, de la SF et de la hard science il fallait le faire. J'ai trouvé que le mélange n'était pas indigeste ou illogique. Dan Simmons a un véritable talent pour écrire des histoires inattendues mais marquantes.

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LeFabulAuteur

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Olympos poursuit l'aventure commencée dans Ilium, et on a toujours l'impression que Dan Simmons essaye d'aborder tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Mais, encore une fois, il le fait avec brio. Nos terriens ont grandi et évolué pour notre plus grand plaisir, et la bataille pour leur survie fait rage avec beaucoup de tension et d'horreur. Nos robots font la rencontre des troyens et du scholiaste, ainsi les intrigues se recoupent enfin... Et la Guerre de Troie fait du hors piste. Un tome haletant où l'action s'enchaîne donc sans répit, toujours aussi dense. La conclusion de cette saga divise à raison, tout ne sera pas clairement explicité pour nous. Et pourtant, même si cela a souvent tendance à me frustrer, c'est ici compensé par une de mes révélations préférées de toute œuvre SF confondue et l'un des concepts les plus bluffants qu'il m'ait été donné de voir : [masquer] le multivers à la Dan Simmons. Où, puisque tout ce qui peut exister existe dans l'infini, chaque monde fictif imaginé découle en vérité d'un véritable lieu et événement prenant place dans un autre univers. Le pont entre ces réalités se faisant alors par le biais des esprits créatifs de génie comme certains écrivains (Shakespeare ou Homère), qui parviennent à donner vie dans notre plan à leur vision de ces plans lointains. Perché, non ? Mais c'est un véritable hommage, une ode à la création ! Et impossible de réfuter, en plus, cette théorie farfelue. [/masquer] Olympos m'a donc conquis, au même titre que son prédécesseur. Il s'agit sans un doute pour moi d'une pierre angulaire de la SF, de toutes les littératures de l'imaginaire et de la littérature contemporaine dans sa globalité ! Un must, pour qui a la patience et l'ouverture d'esprit nécessaire.

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dagoba04

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Suite et fin du fameux diptyque Ilium- Olympos. Autant vous le dire d'entree, après la claque monumentale que Simmons m'a donné avec Ilium j' en attendais beaucoup de ce deuxième opus. La claque cette fois ci n' est pas arrivée de suite. En effet Simmons pédale dans la choucroute pendant les 300 premières pages de ce pavé qui en fait plus de 1000. Comme le désagréable impression qu'il s'est englué et qu'il a perdu le controle. Je lui pardonne parce que gérer des miliiers de troyens,d'argiens,de moravecs, de post- humains et de milliers de dieux grecs en retombant sur ses pattes ça doit pas être facile tous les jours. Je te pardonne parce que je t' aime cher Dan. Mais mon exigence n' est pas la même avec toi qu'avec d' autres... Hyperion c' est toi bordel ! L' Échiquier du Mal c' est toi! Terreur c' est toi bordel !!!! C' est la rançon du succès. Tu es trop fort,trop génial et trop talentueux pour nous laisser comme ça. Car Simmons est talentueux et génial et après ce démarrage poussif en mode diesel il va a nouveau nous le prouver. L' auteur va donc reprendre la main et faire comprendre à ses personnages, Zeus et Achille en personne que c'est lui qui commande... Et la on retrouve sa Majesté Simmons ! Un festival de science- fiction, un cocktail détonnant d'aventure,de poesie,de littérature et d' action. L' auteur va même rajouter une corde a son arc que je ne lui connaissais pas : L' humour. Le dialogue entre Zeus et Achille m' a tout simplement fait pleurer de rire. Idem pour les échanges entre Achille et son amazone, Dan Simmons s' est lâché sur l' humour sans dénaturer son récit. En résumé : Malgré un retard a l' allumage Simmons signe a nouveau avec Olympos une extraordinaire fresque littéraire. Comme d' habitude....

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pdupaty

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Après un premier tome bien consistant, j'ai mis deux ans pour me remettre dans ce diptyque. A la fin d'Ilium, Patrocle n'est pas tué par Hector comme dans l'oeuvre d'Homère mais est enlevé et téléporté loin de Troie, suite à une manigance d'Aphrodite. De ce fait, Achille, au lieu de vouloir tuer Hector, s'allie à ce dernier et déclare la guerre aux dieux olympiens. La guerre de Troie sort donc complètement des rails et Achéens et Troyens s'unissent pour aller combattre les divinités qui se planquent sur le mont Olympos de Mars. Ils profitent de la porte ouverte dans l'espace par les Moravecs, qui leur apportent un sérieux appui. Parallèlement, les humains à l'ancienne se font attaquer par les voynix, des robots qui étaient au départ à leur service et qui se retournent contre leurs maîtres en vue de les exterminer. Ils sont également confrontés au monstre Caliban et ses rejetons, issus de la Tempête de Shakespeare. Ces humains, habitués jusque là à une vie d'oisiveté et d'assistanat, vont devoir apprendre à survivre et à se battre pour échapper à l’extinction. C'est tout aussi touffu et complexe que le premier volume, et j'ai mis un bon mois pour en arriver au bout (sachant que je suis un gros lecteur et que je lis plutôt vite). C'est très bien écrit avec une bonne touche d'humour, qui fait qu'on n'a pas de difficultés à rentrer dedans. Après, c'est quand même assez inégal. D'un côté, c'est un univers d'une grande richesse imaginé par un auteur au talent immense : univers parallèles, auteurs classiques, transhumains interconnectés, robots intelligents, le tout autour d’une Terre détruite par une guerre mondiale... Ce mélange d'Antiquité et de futur lointain est aussi excellent qu'original. Comme pour le premier volume, je trouve les passages sur les personnages de la guerre de Troie et les dieux grecs vraiment passionnants, et moins sur les autres (cependant, j'ai fini par m'attacher à certains humains, que je trouvais horripilants dans Ilium, car ils évoluent d'une manière assez intéressante). Il faut aussi s'accrocher pour comprendre certains passages. Dan Simmons est très érudit mais ma culture générale a ses limites :D Ainsi, je ne connais quasiment rien de Shakespeare (je devrais peut-être m'y pencher un jour car ça m'en donne finalement assez envie) et les personnages de Caliban, Sycorax, Ariel et Prospero ne me parlent pas du tout. Quant aux tentatives d'explications scientifiques, ça parle de physique quantique donc ça me dépasse totalement :D Mais surtout, il y a des longueurs, des passages inutiles ou décousus qui font qu'on a parfois envie de sauter des pages. Et puis la multiplicité des arcs narratifs fait qu'on perd parfois un peu le fil. Et la fin fait vraiment trop hollywoodienne à mon goût ! Au final, j'ai aimé Olympos mais pas autant qu'Ilium. C'est un bon roman de science-fiction, bien écrit, bien documenté et qui a dû demander un immense travail à son auteur. Mais c'est trop dense, inégal et manquant d'un poil de cohésion pour que ce soit un chef d'oeuvre.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782221131510
  • Collection ou Série
    Ailleurs et Demain
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Dan Simmons

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13,99 € Numérique 901 pages