Positive : Le livre de Camryn Garrett

Numérique

Robert Laffont

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Parce que tout le monde a droit à l'amour.

Nouveau lycée et nouveau départ pour Simone Garcia-Hampton : elle se fait de vraies amies, se voit confier la mise en scène de la comédie musicale de l'année et se rapproche de Miles, celui qui la fait fondre dès qu'il entre dans la pièce. Mais voilà, Simone est séropositive, et elle n'a qu'une peur : qu'on découvre sa maladie.
Lorsqu'elle commence à sortir avec Miles, elle sait bien qu'elle devra lui en parler, même si cette idée la terrifie. Mais bientôt, un message trouvé dans son casier la menace de tout révéler à l'ensemble du lycée si elle ne le plaque pas...
Simone renoncera-t-elle à l'amour pour protéger son secret ?

" Une histoire qui ouvrira les yeux des lecteurs et libérera la parole. " Angie Thomas, The Hate U Give.
" Romantique, drôle, plein d'espoir et tellement vrai ! " Becky Albertalli, Moi, Simon,16 ans, Homo Sapiens.

De (auteur) : Camryn Garrett
Traduit par : Axelle Demoulin, Nicolas Ancion

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Mirabilia

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Survivre au lycée n'est jamais évident. Encore moins lorsque l'on a le VIH. Créer une héroïne noire, adoptée par un couple homo, séropositive et bisexuelle… cela peut sembler beaucoup. Et, étonnamment, cela fonctionne. Les luttes sont multiples mais le traitement est habile et surtout intensément réaliste. Par conséquent, le lecteur est entièrement happé par le récit, il en apprend beaucoup sur le VIH aujourd'hui et le roman se dévore. Un très bon titre donc.

kadeline

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Full disclosure sortira en français en novembre 2020 sous le titre positive. Simone est une ado noire, née avec le VIH. Elle a été adoptée par un couple gay et a donc un papa noir et un papa latino. Quand sa séropositivité a été connue, elle s’est faite harcelée et a du changé de lycée en catastrophe. Le roman commence au moment de ses débuts dans son nouveau lycée où personne n’est au courant. Simone a enfin une vie remplie de belles choses, elle est metteuse en scène d’une comédie musicale, attire un beau jeune homme qui lui plait et a deux super copines, une lesbienne asexuelle et une bisexuelle. Pourquoi préciser les orientations sexuelles et romantiques de ces copines ? Et bien parce que ce trio comme beaucoup d’ado se posent des questions sur la sexualité et ça prend une part non négligeable du roman. C’est d’autant plus crucial pour Simone, qui avec le VIH se retrouve confronté à beaucoup plus d’interrogations et d’appréhensions qu’une ado lambda. Il y a beaucoup de passages dont le thème tourne autour du 1er rapport ou de son absence, on peut ou pas, dans quelles conditions, comment être sure de ne pas contaminer… Le roman est centré sur le quotidien de Simone avec la place qu’occupe la musique, ses amies, son copain, ses papas poules. C’est vraiment bien d’avoir un roman qui illustre le fait que VIH ou non, un ado est un ado. Son quotidien est équivalent à celui de n’importe quel jeune de son âge même s’il y a des contraintes qui peuvent ne pas se voir. Ces deux papas sont hyper protecteurs. Il y a une scène au départ très forte où l’un des père assiste à la 1ère consultation gynécologique de Simone. Dans ce petit monde où tout semble paisible la vie va se compliquer car du moment où elle sort avec le beau jeune homme, un corbeau menace de la dénoncer si elle ne rompt pas. Cette fois, comment gérer les choses s’il y a dénonciation ? Est-ce-qu’il y a une chance pour que ça se passe bien ? Que faire ? Qui prévenir ou non ? C’est un roman centré sur la vie quotidienne avec une vie d’ado la plus normale possible malgré une maladie encore très connotée négativement car associée au sexe. C’était très beau, les relations entre Simone et ses proches sont chouettes et sans tomber dans la facilité. Tout n’est pas toujours rose, ça sonne juste, on a envie de la suivre et on lui souhaite le meilleur. Juste un petit point lié au groupe de parole. Les groupes de paroles, ici sont assez typique de tout ceux qu’on peut trouver dans les histoires se passant aux Etats-Unis. La mise en place, l’organisation, l’idée que c’est presque obligatoire est bien illustré. Mais surtout on voit bien que ce qui devrait être utile, sous prétexte que c’est hyper codifié ne l’est pas forcément. Ca devient même contre-productif sauf quand on arrive à insérer de la nuance, à rendre les interactions plus naturelles. Parler à d’autres malades c’est bénéfique mais ça dépend comment c’est fait. J’ai beaucoup aimé la mise en avant de cette complexité. C’est aussi une belle façon de permettre à chacun de mettre à jour ses connaissances sur le VIH et les avancées des traitements. On a des personnages qui sont restés avec des connaissances datées et qui illustrent bien le fait qu’on est beaucoup à avoir garder comme valide la vision des débuts de l’épidémie donc qu’on est plein de préjugés. Ils ont des réactions disproportionnées principalement à cause de leur méconnaissance de ce qui est actuellement possible. C’est un moyen ludique de mettre à jour ces connaissances et de rendre le VIH moins angoissant sans le minimiser pour autant. niveau d’anglais : facile

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kadeline

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Full disclosure sortira en français en novembre 2020 sous le titre positive. Simone est une ado noire, née avec le VIH. Elle a été adoptée par un couple gay et a donc un papa noir et un papa latino. Quand sa séropositivité a été connue, elle s’est faite harcelée et a du changé de lycée en catastrophe. Le roman commence au moment de ses débuts dans son nouveau lycée où personne n’est au courant. Simone a enfin une vie remplie de belles choses, elle est metteuse en scène d’une comédie musicale, attire un beau jeune homme qui lui plait et a deux super copines, une lesbienne asexuelle et une bisexuelle. Pourquoi préciser les orientations sexuelles et romantiques de ces copines ? Et bien parce que ce trio comme beaucoup d’ado se posent des questions sur la sexualité et ça prend une part non négligeable du roman. C’est d’autant plus crucial pour Simone, qui avec le VIH se retrouve confronté à beaucoup plus d’interrogations et d’appréhensions qu’une ado lambda. Il y a beaucoup de passages dont le thème tourne autour du 1er rapport ou de son absence, on peut ou pas, dans quelles conditions, comment être sure de ne pas contaminer… Le roman est centré sur le quotidien de Simone avec la place qu’occupe la musique, ses amies, son copain, ses papas poules. C’est vraiment bien d’avoir un roman qui illustre le fait que VIH ou non, un ado est un ado. Son quotidien est équivalent à celui de n’importe quel jeune de son âge même s’il y a des contraintes qui peuvent ne pas se voir. Ces deux papas sont hyper protecteurs. Il y a une scène au départ très forte où l’un des père assiste à la 1ère consultation gynécologique de Simone. Dans ce petit monde où tout semble paisible la vie va se compliquer car du moment où elle sort avec le beau jeune homme, un corbeau menace de la dénoncer si elle ne rompt pas. Cette fois, comment gérer les choses s’il y a dénonciation ? Est-ce-qu’il y a une chance pour que ça se passe bien ? Que faire ? Qui prévenir ou non ? C’est un roman centré sur la vie quotidienne avec une vie d’ado la plus normale possible malgré une maladie encore très connotée négativement car associée au sexe. C’était très beau, les relations entre Simone et ses proches sont chouettes et sans tomber dans la facilité. Tout n’est pas toujours rose, ça sonne juste, on a envie de la suivre et on lui souhaite le meilleur. Juste un petit point lié au groupe de parole. Les groupes de paroles, ici sont assez typique de tout ceux qu’on peut trouver dans les histoires se passant aux Etats-Unis. La mise en place, l’organisation, l’idée que c’est presque obligatoire est bien illustré. Mais surtout on voit bien que ce qui devrait être utile, sous prétexte que c’est hyper codifié ne l’est pas forcément. Ca devient même contre-productif sauf quand on arrive à insérer de la nuance, à rendre les interactions plus naturelles. Parler à d’autres malades c’est bénéfique mais ça dépend comment c’est fait. J’ai beaucoup aimé la mise en avant de cette complexité. C’est aussi une belle façon de permettre à chacun de mettre à jour ses connaissances sur le VIH et les avancées des traitements. On a des personnages qui sont restés avec des connaissances datées et qui illustrent bien le fait qu’on est beaucoup à avoir garder comme valide la vision des débuts de l’épidémie donc qu’on est plein de préjugés. Ils ont des réactions disproportionnées principalement à cause de leur méconnaissance de ce qui est actuellement possible. C’est un moyen ludique de mettre à jour ces connaissances et de rendre le VIH moins angoissant sans le minimiser pour autant. niveau d’anglais : facile

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Heleniah

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

En arrivant dans un nouveau lycée, tout semble bien se passer. Nouvelles amies, un projet de comédie musicale et le beau Miles… Mais Simone est séropositive… Elle sait que si elle souhaite que les choses aillent plus loin avec Miles (ou n’importe qui d’ailleurs), elle devra le dire et craint terriblement que son secret soit révélé à tous, comme dans son ancien lycée. Aussi, quand une lettre lui demande de quitter Miles ou d’assumer son secret, la voilà au pied du mur. Voilà un roman à la fois dans l’air du temps et qui aborde le sujet de la séropositivité et du VIH, sujet qui a tendance à se faire oublier auprès de cette nouvelle génération, moins anxieuse et moins précautionneuse que la précédente. Personnellement, les derniers romans pour ados que j’avais lu sur le sujet devaient dater des années 2000, autant dire qu’outre l’absence de roman (de ma connaissance) sur le sujet durant cette période, la médecine a également fait des avancées et j’ai pu apprendre des choses ! et je considère, peut-être vaniteusement, que si j’apprends quelque chose, je ne dois pas être la seule à qui ça peut profiter ! Le SIDA est donc un des sujets centraux de ce roman, mais lorsque je disais moderne, je pensais également au rapport à la sexualité et tout ce qui concerne les différents types de sexualité justement. Si l’héroïne se pose des questions sur sa propre orientation sexuelle, ses amies son bi pour l’une et asexuelle ; ses parents sont homo, etc. La tolérance et l’acceptation des autres est donc au cœur du roman (d’autant plus qu’elle est noire, adoptée par un coupe mixte avec un père noir et un père hispanique) et on sait qu’en Amérique il y a bien besoin d’un peu de tolérance et d’ouverture d’esprit ! Seul petit bémol pour moi dans le début du roman, l’orientation sexuel des personnages est mise en avant très vite, avant même qu’on fasse connaissance avec les personnages, donc on s’y perd un peu et l’utilisation du mot Queer dont je n’avais jamais vraiment saisi les subtilités et qui n’est expliqué nulle part ce qui pour un public jeune et/ou peu informé manque ne serait-ce que d’une note de bas de page. Mais à part ça, c’était un roman très sympathique, à la fois frais et léger, tout en ayant le mérite de poser de vraies questions et d’apporter également des réponses !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221249055
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Camryn Garrett

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